WILDAF-TOGO plaide pour plus d’action en faveur des femmes vivant avec un handicap.

L’association WILDAF-TOGO a célébré la journée de la femme africaine à Lomé ce 17 août.  Cette célébration a été marquée par deux thèmes. Un thème national intitulé : « Les femmes dans le monde du  travail en pleine mutation, planète 50/50 d’ici 2030 leadership politique des femmes togolaises »  et le thème WILDAF-TOGO : « Femme vivant avec un handicap et la gestion de la vie publique. »

Selon la présidente  de WILDAF-TOGO,  l’objectif de l’association à travers ces deux thèmes est de tirer une attention particulière sur la situation des femmes vivant avec un handicap. « Bien que la convention relative aux droits des personnes vivant avec un handicap soit une convention international, pour « promouvoir, protéger et assurer «  la dignité, l’égalité devant la loi, les droits humains et les libertés fondamentales des personnes avec des handicaps de tous genres vivent un martyr en raison des préjugés que la communauté confectionne sur elles.

Pour Mme Dadjo Mawule représentante du ministre de l’action sociale, la question des femmes vivant avec un handicap est malheureusement et  rarement évoquée par les institutions alors que la convention insiste sur différents principes tels que : l’accessibilité par rapport aux différents domaines tels que les transports, l’information ou les services au public. Aussi la convention insiste sur l’intégration de ces personnes à la société, leur autonomie individuelle ou encore la non discrimination et l’égalité des chances. Cette manifestation selon elle, constitue un rappel de la convention.

Il faut par ailleurs rappeler que cette célébration a été animée par des scènes de théâtre pour sensibiliser les femmes sur  le fait que leur handicap ne doit pas constituer un frein à leur réussite. En 2016, sur les   99 femmes opérées  de la fistule obstétricale par  WILDAF-TOGO   85 ont été guéries.