Télécom : Moov Africa Togo risque une grosse amende

 

Au Togo, l’opérateur télécom Moov Africa Togo fait face à des accusations répétées d’indisponibilité de ses services dans certaines régions, et est actuellement sous les feux des projecteurs de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP).

Moov était ainsi en audition publique devant le comité de direction de l’ARCEP mercredi 24 juillet 2024. C’est suite à une procédure lancée par le gendarme des Télécoms togolais, il y a deux ans (avril 2022), et qui pourrait aboutir à des sanctions financières sévères pour l’opérateur téléphonique.

Menace d’une sanction plus sévère

Selon le régulateur, Moov n’a pas rempli ses obligations contractuelles en termes de disponibilité et de qualité de service dans plusieurs localités du pays.  Des manquements qui, répétés, pourraient lui coûter jusqu’à 4% de son chiffre d’affaires annuel. « Le Togo et ses consommateurs ne peuvent tolérer de compromis sur la qualité et la disponibilité des services de communication, surtout dans des zones déjà peu desservies », indique Ouro Agora Kader, directeur juridique de l’ARCEP, cité lors de cette audience.

Le cadre de l’ARCEP précise que lorsqu’un opérateur est en faute et qu’il est reconnu comme tel devant le comité de direction, il risque une sanction financière pouvant aller jusqu’à 2% de son chiffre d’affaires, dans le cadre d’une première procédure. Mais, en cas de deuxième procédure (comme c’est le cas pour Moov actuellement), ce taux peut monter à 4% de son revenu.

Ceci étant précisé, l’enjeu de la procédure dépasse la simple amende ; il s’agit également pour l’ARCEP de renforcer les standards de service dans un secteur crucial pour le développement économique et social du Togo. Pour Moov Africa Togo, le défi sera non seulement de régler ses problèmes opérationnels mais aussi de restaurer la confiance avec un public togolais de plus en plus méfiant face aux défaillances de service répétées.

Moov plaide sa cause

De son côté, Moov a évoqué à sa défense des défis comme des problèmes d’énergie (notamment les coupures d’électricité intempestives de ces derniers mois) et de sécurité (les défis sécuritaires dans la région nord du pays, compliquant le déploiement rapide des techniciens en cas de pannes sur ses antennes de réseau).

De plus, intervenant à la fin de l’audience, Younes El Bedraoui, DG de Moov, a plaidé pour sa société, relevant notamment les efforts engagés depuis des années et leur engagement à régler les points remontés par l’Autorité de régulation.

« Nous sommes engagés à corriger tout ce qu’on nous reproche et nous demandons juste un temps pour le faire. Nous sommes engagés à améliorer nos services. C’est pour cette raison que nous investissons depuis 2021 pas moins de 18 milliards de FCFA », a-t-il notamment indiqué, en demandant un nouveau délai pour régler tous les points de manquements indexés. « Donnez-nous le temps ! Nous sommes convaincus qu’il y aura une grande disponibilité. Nous sommes dans une dynamique d’amélioration, surtout pour satisfaire les clients. Nous sommes engagés, nous avons pris les engagements, nos indicateurs commencent à s’améliorer ».

L’issue de la procédure pourrait être connue dans les jours à venir.

 Avec Togofirst

TOGO : Ce que le ministre Lamadokou exige dans les chambres d’hôtel

 

Le ministre de la Culture et des Loisirs, Dr Kossi Lamadokou, n’apprécie pas certaines pratiques dans les lieux communs et dans les chambres des établissements de tourisme et assimilés.

 

Il l’a clairement indiqué dans une note circulaire rendue publique ce vendredi 5 juillet 2024, mettant l’accent sur les postes téléviseurs installés dans ces lieux.

 

« Il nous a été donné de constater que les postes téléviseurs installés dans les lieux communs et dans les chambres des établissements de tourisme et assimilés font la part belle aux chaînes étrangères au détriment de la chaîne nationale d’information, la Télévision Togolaise (TVT). Il arrive qu’elle ne figure même pas dans les bouquets numériques offerts aux usagers desdits établissements », a dénoncé le ministre.

 

Prenant ses responsabilités, le ministre a donné des instructions fermes aux promoteurs de ces établissements.

 

« Afin d’assurer la promotion et la visibilité des richesses et valeurs culturelles de notre pays, je vous demande de prendre les dispositions idoines pour faire de la TVT la chaîne de référence et de premier choix dans la programmation de vos postes téléviseurs », a souligné la note.

 

Le ministre Lamadokou a également averti que des contrôles inopinés seront effectués dans les lieux concernés pour veiller à l’application de ces mesures.

Le Saint

Législatives françaises : Julie Lagui, la candidate qui défend les immigrés

Julie Lagui, candidate indépendante aux élections législatives françaises de 2024, s’est adressée à la presse togolaise et à la communauté française du Togo ce vendredi 28 juin. L’objectif de cette rencontre était de présenter à toute la communauté les valeurs pour lesquelles elle se présente aux législatives.

 

Le mot d’ordre de la Franco-Ivoirienne est clair : « Non, au refus de l’immigration vers la France ».

 

Pour la candidate, l’immigration n’est pas le problème de la France. Selon elle, le débat sur le refus des immigrés en France ne devrait pas exister, car les immigrés participent énormément à la vie du pays.

 

« Ne laissons pas certains partis politiques nous faire croire que les immigrés sont le problème de la France. Je n’y crois pas. Au contraire, je crois qu’ils sont une richesse pour le pays », affirme-t-elle.

 

« Il y a encore en France des jeunes, des femmes et des hommes issus de l’immigration qui aiment ce pays. Il y a encore des binationaux qui aiment ce pays. Il y en a qui travaillent légalement et qui respectent les droits de ce pays. Ne laissons pas croire aux Français que la France est un pays raciste, je n’y crois pas », a-t-elle également déclaré.

L’un des combats de Julie Lagui est aussi l’essor de l’Afrique à travers la multiplication des entreprises françaises sur le continent.

 

L’idée, selon elle, est de faire profiter à l’Afrique des expertises françaises et, par là, de diminuer le taux de chômage dans les pays africains. Pour elle, « une grande entreprise qui s’installe dans un pays, ce sont des milliers d’emplois qui se créent ».

 

Née en France et ayant passé plus de 30 ans en terre française, Julie Lagui entend faire rayonner la France à travers le sport, la culture, et bien plus encore.

 

Julie Lagui est candidate dans la 10e circonscription des Français de l’étranger. Elle espère obtenir le maximum de suffrages parmi les 100 000 inscrits, pour être plus « Proche de tous et au service de chacun ».

Lesaint.

 

Togo : Seulement 213 hôtels agréés par l’Etat

 

Le ministère chargé du tourisme a procédé à l’élaboration d’un répertoire national des établissements agréés et classés dans le pays. En tout, 685 établissements répartis sur tout le territoire national ont été officiellement reconnus.

 

Dans le détail, on recense 213 hôtels de diverses catégories (l’Hôtel 2 Février, seul classé 5 étoiles), 66 auberges, 53 établissements d’hébergement assimilés (motels, appartements meublés, maisons d’hôtes, entre autres), 34 restaurants, 73 lieux de restauration assimilés, 38 débits de boissons et bars, et 10 centres de loisirs.

 

A ceux-ci, s’ajoutent 195 agences de voyage et de tourisme, ainsi que 3 guides de tourisme.

Lire ici la liste complète des hôtels agréés

https://tourisme.gouv.tg/wp-content/uploads/2024/05/LISTE-DES-ETABLISSEMENTS-DE-TOURISME-AGREES_2019-2023-.pdf

Musique: Jah Stone réinvente le reggae togolais avec « Good Life »

 

L’artiste togolais Jah Stone a dédicacé, samedi 17 mai 2024 à Lomé, son tout premier album intitulé « Good Life ». Cet opus vient enrichir l’univers discographique de la musique reggae dans le monde et particulièrement au Togo.

 

Ce chef-d’œuvre a été officiellement présenté aux mélomanes lors d’une conférence de presse suivie d’un concert-dédicace qui a rassemblé des amateurs de musique reggae ainsi que des acteurs culturels, notamment le Président national de la Fédération togolaise de musique (FTM), Ariel Dassanou.

À travers cet album composé de 10 titres, Jah Stone appelle l’humanité à une « bonne vie ».

 

« Good Life » est une petite mais néanmoins longue histoire. En tout cas, c’est un album qui véhicule des messages de paix, de non-violence, d’humilité, et qui prône le respect de la nature et de la vie », a expliqué l’artiste.

 

« Good Life » a vu le jour grâce au soutien et à l’accompagnement de Peace Forever Family, un collectif d’acteurs culturels spécialisés dans la promotion de la musique reggae. Sur le disque figurent des chansons comme Ganhui, Laisse-moi vivre, Venunye, Avoundoupou, Reggae vivina, No agbenyuie, Mikpakouwo, Reine des femmes.

 

Ces morceaux ont été présentés en live au public par l’artiste Jah Stone lors de la soirée de dédicace.

« C’est un album mature avec une diversité de thématiques et une musicalité arrangée et diversifiée. Je pense que c’est ce qu’attend un mélomane fervent du reggae. Nous avons réussi à populariser ce genre musical au Togo, bien que le look du rasta ne soit pas apprécié et que la musicalité elle-même gêne certains, car c’est une musique qui dénonce, qui attaque avec une certaine violence verbale en termes de composition musicale. Pourtant, le reggae, avant tout, prône la paix, l’amour du prochain et la crainte de Dieu », a indiqué Elvis Hor, Secrétaire Général de Peace Forever Family.

L’association prévoit, à partir de cette aventure avec Jah Stone, de produire au minimum un album reggae par an.

Prochaines élections : UNIR zoom sur Pascaline Dangbuié et Akossiwa Agouzé

 

Pour les prochaines élections, le parti UNIR a décidé de donner une place à toutes les couches sociales. Ainsi, dans le Grand-Lomé, le parti du Président de la République a porté son choix sur deux femmes de marché en tant que candidates aux élections régionales.

 

Il s’agit de Pascaline Dangbuié pour la liste de la circonscription électorale de Golfe et d’Akossiwa Agouzé pour Agoè-Nyivé.

 

Ces deux dames ont été présentées, dimanche 07 avril 2024, à leurs camarades de la Faitière des marchés du Grand-Lomé (FAMaL), lors d’une rencontre d’échanges dirigée par l’honorable Raymonde Kayi Lawson, déléguée nationale du Mouvement des femmes UNIR (MFU), ainsi que d’autres éminentes personnalités, notamment des ministres, des maires, des conseillers municipaux et d’autres cadres du parti.

L’événement s’est déroulé dans une ambiance conviviale. Les deux candidates d’honneur ont été chaleureusement accueillies par l’assistance composée du bureau des associations de tous les marchés du Grand-Lomé.

 

« Nous sommes candidates au nom des marchés et nous allons gagner pour défendre la cause des marchés du Togo. En réalité, c’est pour cette raison que le Chef de l’État, Président de notre grand parti, a fait ce choix. Cela témoigne vraiment qu’il accorde une place importante à la promotion de la femme, même à celles de l’informel. L’inclusion sociale est une réalité au sein de notre parti. Le Président nous a fait confiance en nous plaçant au cœur de l’arène politique malgré notre classe sociale, et nous ne le décevrons jamais. Tous les marchés de la capitale seront derrière lui », a déclaré Pascaline Dangbuié.

Pascaline Dangbuié est la présidente du marché d’Adidogomé-Assiyéyé et également présidente de la FAMaL. Cette femme très dynamique est un modèle en leadership féminin, comme en témoignent ses initiatives sociétales et ses qualités de facilitatrice. Quant à sa collègue, Akossiwa Agouzé, elle est la présidente du marché d’Agoè-Nyivé Assiyéyé et également secrétaire générale de la FAMaL. Cette jeune dame, experte en gestion des crises sociales, reste très attentive à la cause des femmes et s’implique activement pour la paix et la cohésion sociale dans son entourage.

 

 

 

 

 

Togo/Changement climatique : Défis et perspectives

 

Le changement climatique est devenu l’une des préoccupations mondiales majeures en raison de ses effets dévastateurs sur l’environnement, l’économie et la société. À l’échelle mondiale, les pays africains, tels que le Togo, sont particulièrement vulnérables aux impacts du changement climatique en raison de leur dépendance aux ressources naturelles.

 

Le Togo, situé en Afrique de l’Ouest, est confronté à une série de défis liés au changement climatique, y compris la désertification, l’élévation du niveau de la mer, les sécheresses et les inondations. Ces phénomènes ont des impacts dévastateurs sur l’agriculture, la sécurité alimentaire, la santé humaine et animale, l’économie et la vie quotidienne des Togolais. Par exemple, la réduction des précipitations affecte la productivité agricole, tandis que l’élévation du niveau de la mer menace les zones côtières densément peuplées. Face à ces défis, le Togo a pris des mesures pour atténuer et s’adapter aux effets du changement climatique. Le pays s’est engagé à renforcer sa résilience climatique en mettant en œuvre des politiques et des programmes visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à promouvoir les énergies renouvelables et à sensibiliser la population aux enjeux climatiques. De plus, le Togo participe activement aux négociations internationales sur le climat et a ratifié l’Accord de Paris. Cependant, malgré ces efforts, des défis persistants subsistent. Le Togo fait face à des contraintes financières, institutionnelles et technologiques qui entravent sa capacité à relever pleinement les défis du changement climatique. De plus, la coordination entre les différents acteurs et la sensibilisation du public restent des aspects cruciaux pour assurer une réponse efficace et durable au changement climatique. Pour aborder ces défis et créer un avenir plus résilient pour le Togo, des actions concertées sont nécessaires. Renforcer la gouvernance environnementale serait nécessaire, aussi d’investir dans des infrastructures durables, de promouvoir une agriculture climato-intelligente et de renforcer les systèmes d’alerte précoce pour faire face aux catastrophes climatiques. De plus, l’éducation et la sensibilisation doivent jouer un rôle central pour mobiliser la société dans son ensemble.

 

Il sied de souligner que le changement climatique représente un défi majeur pour le Togo, mais offre également des opportunités de transformation et d’innovation. En adoptant une approche holistique et inclusive, en intégrant les dimensions sociales, économiques et environnementales, le Togo peut surmonter les défis du changement climatique et bâtir un avenir plus durable pour ses citoyens et ses générations futures. Pour ce faire, le pays peut renforcer ses relations avec des organisations locales et étrangères à l’instar de NTC.

 

NTC, est une association française qui s’engage dans la création et l’entretien de jardins au sein d’écoles sénégalaises et françaises et très bientôt togolaises.  Leurs projets visent à sensibiliser les jeunes générations à l’importance de la nature, de la biodiversité, ainsi qu’à promouvoir des modes de vie durables.  Suivez-les sur les réseaux sociaux et à travers l’adresse www.ntc-jardins.com.

 

Amen LeSaint

Contre la nouvelle constitution : Voici la stratégie de mobilisation que propose l’Alliance Ensemble

 

L’Alliance ENSEMBLE a une stratégie pour mobiliser le peuple contre la récente adoption de la nouvelle constitution par l’Assemblée nationale.

Cette coalition politique propose que les populations togolaises soient « fortement mobilisées pour transformer les élections législatives et régionales prochaines en un véritable référendum pour ou contre la modification constitutionnelle en votant massivement pour les listes de l’opposition démocratique ».

Cet appel a été lancé par Me Mohamed TCHASSONA TRAORE et ses collègues à travers un communiqué publié le jeudi 28 mars 2024. L’occasion pour eux de condamner fermement les événements survenus après l’adoption de la nouvelle constitution, notamment l’interdiction de la conférence de presse d’un groupe de partis politiques.

Dans ce communiqué, l’Alliance ENSEMBLE rappelle qu’à la veille de cette révision constitutionnelle, elle avait exhorté l’Assemblée nationale et le gouvernement à privilégier le consensus national pour préserver la paix et la cohésion nationale. La coalition déplore vivement la restriction des libertés publiques et l’atteinte à la sérénité publique occasionnée par cette interdiction, surtout à l’approche des élections majeures.

L’Alliance ENSEMBLE en appelle une fois de plus aux plus hautes autorités du pays pour privilégier le consensus national dans cette réforme constitutionnelle importante, afin de préserver l’unité nationale.

Prochaines élections : La Cour Suprême rejette 18 listes

 

La Cour Suprême vient de publier la liste définitive des candidats aux élections régionales du 20 avril prochain.

Selon les informations, 284 listes sont retenues et 18 listes sont rejetées pour non-conformité.

Il convient de rappeler que c’est la première fois que le Togo organise des élections régionales qui seront couplées avec les législatives en scrutin combiné.

La campagne électorale se déroulera du 4 avril jusqu’au 18 avril 2024.

Togo/Nouvelle constitution : Le MPDD fait comme Ponce Pilate

 

 

Tout comme Ponce Pilate l’a fait dans l’affaire du jugement de Jésus-Christ, le Mouvement Patriotique pour la Démocratie et le Développement (MPDD) de feu Agbéyomé Kodjo se lave également les mains concernant l’implication de son député dans la révision constitutionnelle du 25 mars, qui suscite de vifs débats au sein de l’opinion.

 

Dans un communiqué, le bureau de cette formation politique a condamné et dénoncé cette modification constitutionnelle opérée par l’Assemblée nationale, qu’elle considère comme une violation des lois régissant la République.

 

Par la même occasion, le MPDD informe l’opinion publique nationale et internationale de la démission, depuis le 28 janvier 2024, de M. Kpeveey Gaby-Gadzo, député de la circonscription électorale de Kloto-Kpélé de la législature 2018-2023 à l’Assemblée nationale.

 

« En aucun cas le MPDD n’est associé à la forfaiture du coup d’État constitutionnel, comme tentent de le faire croire les détracteurs de la lutte souverainiste portée avec dignité et éthique par notre formation politique au sein de l’Écosystème DMK. Tout acte posé en signature ou en vote par ce dernier, ou par qui que ce soit, en faveur de la modification de la Constitution érigeant le Togo en monarchie, n’engage ni de près ni de loin la responsabilité du MPDD. Il s’agit d’une prise de position contraire à la ligne du Parti, pour laquelle le Président Dr Gabriel Agbéyomé Messan Kodjo est décédé le 03 mars 2024 en exil au Ghana », souligne la note signée par Paul MISSIAGBETO, l’actuel dirigeant local de ce parti de l’opposition.

 

Il convient de rappeler que le nouveau texte adopté par l’Assemblée nationale propose la transition d’un régime présidentiel à un régime parlementaire.