Togo: Faure Gnassingbe appelé à favoriser le retour de Tikpi Atchadam

Tikpi Atchadam a-t-il “zéwa” (fui) le Togo? Une chose est sûre, l’opposant, à l’origine des manifestations du 19 août 2017, ne vit pas actuellement au Togo qu’il a quitté depuis plusieurs mois. Son retour est-il nécessaire pour la suite des événements? En tout cas, les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao) ont évoqué le sujet avec leur homologue togolais Faure Gnassingbé.

A en croire La Lettre du Continent, dans son numéro 781 de ce 18 juillet 2018, le retour au Togo de Tikpi Atchadam était au cœur des discussions entre Faure Gnassingbé et Alassane Ouatarra lors de la récente visite du Togolais chez son homologue ivoirien.

Avant cela, Nana Akufo-Addo et Alpha Condé, facilitateurs de la crise togolaise, avaient, lors de la reprise du dialogue politique fin juin, demandé à Faure Gnassingbé de prendre des “dispositions” afin de permettre le retour de Tikpi Atchadam. Chose que Ouatarra aurait rappelée à son homologue.

Qu’est-ce que le leader du PNP risque en cas de retour au Togo, étant entendu que les ministres de la Sécurité Damehame Yark et de l’Administration territoriale Payadowa Boukpessi entendent imposer des “conditions spéciales” à Atchadam accusé de “troubles à l’ordre public et d’incitation à la haine”?

En attendant cet hypothétique retour au bercail, La Lettre du Continent croit savoir que l’opposant togolais a quitté la ville de Téma, “où il logeait dans une villa prêtée par un ami, pour une résidence plus huppée à East Legon, au cœur d’Accra“.

Togo: On balise la voie pour le 31 juillet

Les facilitateurs de la CEDEAO l’ont dit et redit: il faut autoriser les manifestations de l’opposition dans les villes en état de siège de fait depuis plusieurs mois.  À partir du 20 juillet,  la coalition de l’opposition expérimentera pour la première fois cette liberté retrouvée dans les villes de Sokodé,  Tchamba,  Bafilo et Mango.

L’autre exigence de Nana Akufo-Addo et Alpha Condé reste la libération de toutes les personnes arrêtées et jetées en prison dans le cadre des manifestations de l’opposition.  Même s’ils sont encore nombreux dans les geôles,  Faure Gnassingbé a accordé mardi la liberté provisoire à de 12 détenus et une remise de peine à 7 autres dans trois centres carcéraux du Togo.  Une grâce présidentielle qui s’analyse comme un signe de bonne volonté pour décanter la crise qui secoue le pays depuis le 19 août.

Dans la foulée,  on annonce pour jeudi une rencontre entre la Coalition présidée par Brigitte Adjamagbo-Johnson et la Commission de la CEDEAO,  en vue de la réouverture du dialogue inter-togolais.

De part et d’autre,  on note une volonté de voir enfin se terminer le statu quo. D’un côté,  le gouvernement se dit “prêt à opérer les réformes“, ainsi que l’a rappelé le ministre Octave Nicoué Broohm.  De l’autre,  la Coalition de l’opposition s’est montrée très prudente en maintenant ses manifestations d’avant le sommet de la Cedeao,  malgré la “désolidarisation” du PNP de Tikpi Atchadam pour des raisons que la C14 dit comprendre tout de même.

Reste à présent que les recommandations qui seront issues de la rencontre des chefs d’État et de gouvernement de l’espace sous-régional soient acceptées et respectées par les deux parties.  Car comme l’a dit l’ambassadeur de France près le Togo,  Marc Vizy, “les recommandations de la CEDEAO sont déterminantes pour le Togo“.

“Atchadam Zéwa” ou pas, il y a plus important que ça !

Il s’agit d’une vidéo dans laquelle on voit des lutteurs (Evala chez les Kabyè) se moquer de Tikpi Atchadam, l’opposant qui a rallumé la flamme de la lutte pour l’alternance depuis le 19 août 2017. La fameuse “chanson” présente le leader du Parti National Panafricain (PNP) comme un poltron qui a “fui“. Allusion faite à l’absence de Tikpi Atchadam peu de temps seulement après le début des manifestations, parce que “craignant pour sa sécurité” et ce jusqu’au ce jour.

Depuis, partisans de la majorité présidentielle et ceux de l’opposition ne se font pas cadeau sur les réseaux sociaux. Pour les premiers, cette “chanson” n’a rien de “méchant” ni de nouveau. “Il s’agit de chants guerriers que des lutteurs se lancent souvent en période des Evala pour provoquer l’adversaire. Donc cela n’a rien de nouveau “, se défendent les web-activistes du parti présidentiel.

Des arguments qui sont loin de convaincre les soutiens de l’opposition qui dénoncent le “sourire complice” du chef de l’État au nez et à la barbe duquel le morceau “provocateur” a été fredonne. “Les Evala sont une fête traditionnelle des Kabyè (ethnie du président togolais. Atchadam est Tem. Qu’est-ce que son nom vient chercher à Pya dans une fête traditionnelle ?”, rétorquent-ils se demandant si les Evala seraient devenues un meeting politique.

Dans ce marigot, la présidence de la République aussi se jette. Réagissant à la polémique autour de la “chanson” en question, le service de communication de Lomé II estime que les messages de la chanson n’ont rien d’insultant et ne devraient même pas faire objet de débat ou polémique. “Il y a quelques mois des messages, audio, visuels, vidéos faisaient état de ce que le président de la République, Faure Gnassingbé a fui le pays’ mais cela n’a pas suscité de polémique au sein de l’opinion“, a commenté le directeur de la communication de la présidence.

En quoi la “fuite” de Tikpi Atchadam intéresse-t-elle des lutteurs dans une fête traditionnelle ? “Pas besoin de polémiquer autour de cette banalité. Il faut comprendre ces jeunes. C’est juste pour que l’enveloppe du patron (le chef de l’État, ndlr) soit plus conséquente“, ironise un internaute togolais qui s’interroge cependant sur le silence voire le sourire du président de la République qui avait pourtant, dans un passé récent, repris des femmes d’Awandjélo qui s’en étaient prises aux leaders de l’opposition. “La tension politique actuelle ne permet pas de tels écarts“, a-t-il analysé.

Quoi qu’il en soit, ce qui intéresse aujourd’hui les Togolais dans leur grande majorité, ce n’est pas tant une chanson qui constate l’absence effective de Tikpi Atchadam sur le sol togolais. Une chanson qui d’ailleurs n’a pas empêché les manifestations de la coalition des quatorze partis de l’opposition de se poursuivre. Le plus important et qui mérite l’attention aujourd’hui, c’est comment arriver à sortir de cet engrenage dans lequel le pays se retrouve depuis le 19 août 2017. À ce propos, tous les regards sont tournés vers le père Noël (CEDEAO) dont les recommandations sont très attendues à la fin de ce mois pour une sortie de crise. Il y a donc plus important qu’une simple chanson.

Fabre discutera de la crise togolaise à l’Élysée et au Quai d’Orsay à la mi-juin

À en croire La Lettre du Continent paru ce mercredi 6 juin,  le président de l’Alliance nationale pour le changement (Anc) devrait rencontrer à Paris la puissante confédération de la diaspora togolaise de France qui soutient fortement,  et depuis plusieurs mois la coalition des 14 partis de l’opposition.

Jean-Pierre Fabre,  dont le parti est proche de l’Internationale Socialiste,  devrait également être reçu au Quai d’Orsay et à l’Elysée où la question togolaise sera discutée avec les autorités politiques françaises.

Après Paris,  Fabre  est attendu à Bruxelles pour y rencontrer la diaspora togolaise.  Candidat malheureux aux deux dernières élections présidentielles,  il dénonce “la recrudescence de la violence et le refus de Faure Gnassingbe de mettre en oeuvre les mesures d’apaisement pourtant préconisées par les présidents ghanéen Nana Akufo-Addoh et guinéen Alpha Condé,  facilitateurs désignés de la crise par la Cedeao.

Ambroise D.

Togo: la loi “Bodjona” décidément en souffrance sous Boukpessi

Dans un courrier adressé à la coalition des14, Payadowa Boukpessi assure avoir tenu une réunion vendredi 1er juin,  à son ministre,  avec son collègue de la Sécurité et de la Protection civile,  et Robert Olympio,  représentant la C14. Cette rencontre tripartite fait suite à un courrier envoyé au ministre par la coalition de Kafui Adjamagbo-Johnson, l’informant de l’organisation les 6, 7 et 9 juin, d’une série de manifestations à Lomé ainsi que dans d’autres villes du Togo.

“Le gouvernement déplore une fois encore la persistance de cette volonté de la coalition de violer les mesures prises par le facilitateur, en prévoyant de manifester à nouveau,  pour les questions qui sont en cours de discussion au sein du dialogue inter-togolais“, s’indigne le ministre dans sa note.

Ainsi donc,  Payadowa Boukpessi informe la coalition que “pour des raisons de trouble à l’ordre public,  les itinéraires anciennement utilisés par la coalition pour ses  marches depuis le 19 août 2017 ne sont pas acceptés”.

Selon la note,  le ministre prend d’autres mesures plus contraignantes allant jusqu’à l’interdiction des marches dans certaines localités du pays.  “Les manifestations à Sokode,  Bafilo,  Mango sont interdites”, précise le courrier qui rappelle par ailleurs que lesmanifestations sur les routes nationales sont interdites” avant de demander aux organisateurs des marches de “se mettre en rapport avec les préfets des autres villes” pour définir de nouveaux itinéraires.

Alassane Ouattara disqualifié pour régler la crise togolaise ?

“La nouvelle Constitution m’autorise à faire deux mandats à partir de 2020. Je ne prendrai ma décision définitive qu’à ce moment-là, en fonction de la situation de la Côte d’Ivoire. La stabilité et la paix passent avant tout, y compris avant mes principes”, a déclaré M. Ouattara, dans un entretien à  Jeune Afrique.

Des propos qui contrastent avec les premières déclarations du président ivoirien au lendemain de la modification de la Constitution ivoirienne en 2016, qui remettait les compteurs à zéro. À l’époque, Alassane Ouattara la possibilité d’un troisième mandat.

Simple effet d’annonce ou réelle volonté d’un président qui a fini par prendre goût aux délices du pouvoir ?  En tout cas,  ADO justifie sa nouvelle position par le souci de mettre la Côte d’Ivoire à l’abri de toute instabilité.  Mais pour certains observateurs, le président utilise la “menace” de se représenter pour faire taire les querelles internes nées de la guerre de succession qui a déjà commencé.
En même temps, le président tente de transformer en partie la coalition au pouvoir afin d’organiser une primaire pour la présidentielle de 2020.

Quoi qu’il en soit,  le chemin vers un troisième mandat d’Alassane Ouattara est jonché de plusieurs embûches.  Il faudra d’abord pour l’ancien directeur Afrique du FMI de convaincre le PDCI et son emblématique président Henri Konan Bedie pour qui l’heure du retour de l’ascenseur a enfin sonné.  Avec la réforme constitutionnelle de 2016, ADO est certain d’avoir “neutralisé” Guillaume Kigbafori Soro désormais quatrième personnalité au sommet de l’Etat.  Mais l’ancien chef des rebelles de Bouake n’a pas encore dit son dernier mot.  Même si les ennuis judiciaires peuvent à n’importe quel moment se déchaîner contre lui,  l’actuel président de l’Assemblée nationale ivoirienne reste encore un homme très écouté par les ex-rebelles reconvertis en forces loyales à  la gâchette facile pour oui ou pour un non.

De toutes les façons,  cette déclaration d’Alassane Ouattara résonne mal dans les oreilles des partisans de l’opposition togolaise. “C’est ce Alassane Ouattara qui va régler la crise politique togolaise ?  Quels conseils va-t-il donner à Faire Gnassingbe ? “, peste un militant d’un parti membre de la coalition des 14.

“Si monsieur Ouattara dont la Constitution de son pays limite les mandats présidentiels est prêt à briguer un troisième mandat,  ce n’est pas Faure qu’il dira de quitter le pouvoir alors que la Constitution ouvre un boulevard devant lui”, ironise un web-activiste de UNIR,  parti présidentiel au Togo.  De quoi faire répliquer un autre militant de l’opposition: “force à la rue”. 

 

Déterminée jusqu’au bout

Les partis membres de la Coalition des 14 (C14) sont déterminés à aller jusqu’au bout de leur lutte.  Alors que les manifestations de rue sont devenues une véritable pomme de discorde entre elle et le gouvernement,  la C14 a  trouvé le moyen de garder allumée  la flamme du combat pour l’alternance,  en attendant que les lignes bougent.

Ce dimanche,  elle organise des meetings d’information simultanément dans trois différents quartiers de Lomé.  L’annonce a été faite à travers un communiqué rendu public jeudi. Remerciant les populations togolaises pour “leur courage et détermination“, la coalition dirigée par Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson invite ses militants et sympathisants à prendre part massivement à ces rencontres,  “face au dilatoire et au refus du régime RPT/UNIR de respecter ses engagements en présence du facilitateur, notamment la mise en œuvre des mesures d’apaisement, l’arrêt des préparations unilatérales de consultations électorales ainsi que l’arrêt des persécutions , arrestations, poursuites à l’encontre des militants et dirigeants des partis politiques de l’opposition et de la société civile et aussi face la stagnation du dialogue”.

Ces meetings sont prévus à Baguida (Place publique), Avénou (Terrain CEG Avénou face Eglise Catholique), Agoè Zongo (Terrain Zongo face boutique AMI- AMI).

La coalition des 14 partis politiques compte sur la mobilisation massive et la présence de tous à ces différents points pour avoir les meilleures informations sur la situation actuelle.

Née des manifestations du 19 août 2017, la crise politique actuelle est un casse-tête pour la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui a confié sa gestion au président ghanéen, Nana Kufo -Addoh.  Mais depuis le 23 février, le dialogue intertogolais ouvert quatre jours plus tôt , sous l’égide du Ghanéen est au point mort.

 

Pour le moment, la montagne n’a accouché que d’une petite souris

Les Togolais doivent encore prendre leur mal en patience. Pouvoir et opposition ne sont pas encore prêts à se mettre d’accord sur l’essentiel. Seule chose à se mettre sous la dent à l’heure actuelle, la cessation du processus électoral, ainsi que l’a exigé la C14. “S’agissant de la demande de cessation du processus électoral unilatéralement conduit par le gouvernement, le Facilitateur a informé la Coalition de la décision des autorités togolaises d’y accéder. Cette information a été confirmée par la partie gouvernementale au Dialogue“, a déclaré la C14 devant la presse ce lundi. Petite victoire donc pour Brigitte Adjamagbo-Johnson et sa coalition.

Pour ce qui est des violences militaires à Kparataou, le facilitateur a, selon la C14, indiqué les enquêtes diligentées sur le terrain ont permis de relever dans la zone, une forte présence militaire qui est source de tension.

Mais au fond, les discussions ouvertes le 19 février dernier n’ont pas permis d’avancer sur les questions essentielles. En effet, le retour à la constitution originelle de 1992 était jusqu’ici la principale revendication de l’opposition togolaise. Une exigence que la coalition des 14 partis doivent abandonner au profit de la réintroduction des dispositions permettant d’adapter la loi fondamentale aux réalités du moment. Une révision constitutionnelle qui devrait bien se garder de comporter le bout de phrase “en aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats” considéré par le parti présidentiel comme une une volonté de l’opposition d’écarter la candidature de l’actuel président en 2020.

Face à cette impasse, la C14 propose une période de transition. “La coalition a proposé l’ouverture, après le rétablissement des dispositions fondamentales, d’une période de transition jusqu’à la prochaine élection présidentielle“, indique la coalition qui définit déjà les prérogatives des autorités au cours de cette période: “au cours de cette période, les autorités de transition auront en charge l’administration du pays, la mise en œuvre des réformes électorales et l’organisation consensuelle des prochaines élections locales, législatives et présidentielle“.

Le parti au pouvoir avalera-t-il cette pilule? L’opposition togolaise compte sur la médiation ghanéenne et l’implication des chefs d’État de la Cédéao pour ce faire. Mais en attendant, elle se dit prête à remuer de nouveau la rue.

Togo: la suspension des manifestations maintenue jusqu’à la reprise du dialogue

Nous vous informions hier lundi que le ministre ghanéen de la Sécurité, Albert Kan-Daapah, émissaire du président ghanéen Nana Akufo-Addo, a de nouveau échangé avec les leaders de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise. Au menu des discussions, la reprise très prochainement du dialogue politique actuellement au point mort. « Nous avons reçu le message que le ministre ghanéen est venu nous délivrer. Il y a une perspective très proche d’évolution du processus du dialogue. Je suis confiante que les choses vont bouger la semaine prochaine », a confirmé mardi la coordinatrice de la C14, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson sur une radio locale.

Ainsi, pour donner une chance à ce dialogue qui devrait reprendre la semaine prochaine, la coalition des 14 est invitée à maintenir la suspension de ses manifestations. « Je prie nos compatriotes de garder patience encore pour un tout petit peu de temps. Les choses vont bouger », ajoute Mme Johnson qui toutefois met en garde contre tout calcul politicien visant à “faire traîner les choses pour freiner la détermination des populations“.

Cet appel de la médiation ghanéenne suivi par la coalition des 14 prend ainsi le contre-pied du Parti National Panafricain (Pnp) de Tikpi Atchadam qui avait annoncé la reprise des manifestations pour compter de ce mardi 20 mars.

Togo: un émissaire du président ghanéen rencontre la C14 cet après-midi

Cette visite du ministre ghanéen intervient au moment où le dialogue ouvert entre les acteurs politiques togolais le 19 février dernier est au point mort, et où des incompréhensions sont nées au sein de la coalition des 14 partis d’opposition quant à la reprise ou non des manifestations politiques.

Selon les indiscrétions, Albert Kan-Dapaah devrait écouter les premiers responsables de la coalition sur les mobiles qui expliqueraient une éventuelle reprise des manifestations alors même que le dialogue devrait se rouvrir très prochainement. Le messager de Nana Akufo-Addo pourrait, semble-t-il, aussi rassurer la C14 quant à la ferme volonté du président ghanéen d’œuvrer à la résolution de la crise politique actuelle, à travers le dialogue.

Alors que le Parti national panafricain (Pnp) a annoncé la reprise des manifestations entre le 20 et le 24 mars, le porte-parole de la coalition, Eric Dupuy, a déclaré dimanche 18 mars sur une radio de la place que le regroupement n’avait appelé les populations à « aucune manifestation ». Le responsable a ouvertement accusé le PNP de Tikpi Atchadam de violer les règles établies dans le groupe en allant « un peu trop vite en besogne ».

« La coalition n’a jamais publié un communiqué appelant à une manifestation. Cependant, la coalition a écrit à titre conservatoire au ministre de l’administration territoriale pour l’informer d’un projet de manifestation la semaine prochaine », a précisé Eric Dupuy.