Un attroupement militaire à Ségbé pour sauver un ‘’voleur-chat’’ suicidé dans un puits: la scène s’est transformée en une autre chose très horrible

Ce lundi 27 juillet 2020, l’ambiance était morose à Ségbé. Le quartier de Togbui Mitan était visité par un grand nombre des corps habillés (police et militaire) bien armés.

Tout est confus. La scène se produisait au bord d’un puits. « Surement qu’un des présumés braqueur s’est suicidé en se jetant dans le puits. Il faut à tout prix le sauver », disaient les autorités locales.

L’armée et la police dépêchées sur le terrain on tenté pendant plusieurs heures de faire sortir le corps du voleur (voleur au départ).

C’était une affaire de gabarie. Toutes techniques possibles ont été mises à l’œuvre pour la réussite de cette mission. Plus de 06 heures de temps passé au bord du puits, la cible est atteinte.

Finalement il a été sorti du puits, mais bizarrement, c’est un gros chat.

«…Oui, c’est un chat (l’animal). Ça fait un peu rire que c’est un chat qui était dans le puits et nous on croyait que c’est un homme. Çà fait rire les autres, mais moi seul, ça me fait réfléchir à plusieurs choses. Premièrement, je salue la bravoure des soldats qui étaient venus et qui ont tout fait pour sauver la situation. Si c’était un homme là dedans, ils vont le sauver forcément. Parce que leur détermination ici était très forte… », a déclaré Togbui Edem Sémékonawo, contacté au téléphone.

Fin.

NB : Ecriture débrayée, c’est explicative

Nigeria: plus de 30 morts dans des violences communautaires

Au moins 30 personnes ont été tuées dans des attaques menées contre des villages d’éleveurs peuls dans l’Etat d’Adamawa, dans le nord-est du Nigeria, a annoncé mercredi la police.

Des agriculteurs de l’ethnie chrétienne Bachama ont attaqué lundi quatre villages d’éleveurs peuls musulmans dans la région de Numan, tuant principalement des femmes et des enfants, a déclaré le porte-parole de la police de l’Adamawa, Othman Abubakar.

D’autres responsables locaux ont fait état de bilans bien plus lourds, atteignant la soixantaine de victimes.

Nous avons jusqu’ici récupéré 30 corps dans les villages touchés, mais le bilan n’est pas définitif, les équipes de secours continuent de fouiller la brousse environnante à la recherche de corps“, a expliqué M. Abubakar.

Le vice-gouverneur s’est rendu dans les villages et une enquête a été ouverte pour comprendre les motifs de l’attaque et traduire les responsables en justice“, a-t-il ajouté.

Une milice Bachama a attaqué les villages voisins de Kikan, Kodomun, Shafaran et Ketowal lundi vers 13h00 (12H00 GMT), incendiant de nombreuses habitations et “tuant des femmes et des enfants”, a confirmé le patron du syndicat des éleveurs de l’Adamawa, Mafindi Danburam.

Mais des leaders de la communauté peule ont fait état de bilans bien plus lourds.

Selon nos estimations, plus de 60 femmes et enfants ont été massacrés au cours de l’attaque, certains d’entre eux ont été poursuivis et tués dans la brousse alors qu’ils tentaient de fuir“, a affirmé M. Danburam.