Le pic d’Agou, est le sommet le plus élevé du Togo, culminant à plus de 900m d’altitude. Sous d’autres cieux, on ferait de ce sommet une véritable attraction, un site touristique. Les tatas tamberma auraient la que d’autres sites si à un moment moments donné, les pouvoirs publics avaient œuvré à donner du prix, de la valeur aux rares curiosités dont le pays peut s’enorgueillir d’avoir. Le mont Cameroun a une valeur parce que les filles et fils de ce pays ont su valoriser ce don naturel avec l’ascension du mont doté d’un prix qui attire les sportifs des quatre points du globe. On peut faire pareille avec le pic national.
Ainsi, à défaut de créer l’évènement autour du pic d’Agou, il ne faudrait pas non plus le laisser dans un état comateux qui à longue aura même raison de son existence. En effet, accéder à ce sommet n’est plus une chose aisée. La seule voie serpentée qui dessert ce mont ou mieux qui permet aux vive de s’épanouir risque fort de plus exister à cause des éboulements toujours fréquents qui obstruent la seule voies d’accès du sommet de ce pic. Des gravats sont drainés depuis le haut du pic pour venir choir sur cette exigüe route. Certains foies, ce sont des grosses pierres qui commencent leur lugubre trajet pour finir ensuite sur cette seule route. Il se pose de ce fait une situation de danger permanent. En effet, ces gravats ou grosses pierres qui se détachent porte non seulement entravent la libre circulation des personnes et leurs biens mais aussi et surtout peuvent causer mort d’hommes.
Par ailleurs, quand ont sait que les populations qui vivent dans cette zone sont à majorité agricultrices, l’écoulement de leurs produits vers le marchés par des véhicules devient de par ce phénomène, une équation difficile à résoudre. C’est une question de survie et les populations n’ont eu cesse de porter la voix vers le gouvernement pour sécuriser la route en construisant des remparts contre les éboulements mais voix paraissent inaudibles à partir du moment où aucune approche de solution n’est envisagée. Faut-il des lors craindre le pire ? Absolument, la vie risque de s’arrêter parce qu’aucune activité ne sera plus possible pour ces braves populations qui lèvent leurs mains vers le ciel priant de toutes leurs forces pour qu’une suite heureuse soit trouvée à leurs détresses. Cet axe qui s’en va petit à petit est un autre motif de stress après celui de la course effrénée pour la survie.
Amen ANIKA