Les Conducteurs de Taxi-Motos Électriques “Commando” Team MBT Leader sont en courroux. Face à la presse, samedi 27 juillet 2024 à Lomé, ils ont dénoncé les conditions de travail imposées par leur employeur, la société Africa Green Mobility Solutions (AGMS) TOGO SARL
Ces conducteurs, qui avaient initialement été attirés par une offre prometteuse, estiment aujourd’hui être victimes d’une ‘’tromperie’’.
Ils dénoncent une publicité trompeuse diffusée en boucle dans les médias, promettant des économies substantielles et des conditions avantageuses.
Selon leurs explications, ils se retrouvent piégés dans un contrat trompeur avec des conditions défavorables. Ils avaient été assurés que les motos électriques, censées être économiques, leur appartiendraient après avoir parcouru 150 000 kilomètres. Cependant, les conducteurs estiment que cette promesse n’a pas été tenue.
Par ailleurs, ils soulignent que les batteries des motos se déchargent après seulement 35 kilomètres, bien en deçà des 70 kilomètres promis.
Cela réduit considérablement leur capacité de travail, d’autant plus que le paiement journalier de 3200 FCFA est obligatoire, même si aucune batterie n’a été changée. Outre ce coût, l’entreprise exige désormais que les conducteurs achètent eux-mêmes les pièces de rechange, contrairement aux clauses initiales du contrat.
De plus, les points de chargement des batteries ferment de plus en plus souvent, obligeant les conducteurs à faire de longues files d’attente pour obtenir une batterie.
L’entreprise justifie ces fermetures par le coût élevé des factures d’électricité, mais cela pénalise gravement les conducteurs. Ils constatent également que la réparation des motos en panne prend une éternité, ce qui les empêche de travailler et de gagner leur vie.
Le groupe estime qu’il s’agit d’une véritable supercherie. Ils exigent l’ouverture de discussions pour la révision des clauses du contrat afin de remédier à ces injustices.
Ils demandent la réparation des préjudices subis et la remise des motos arbitrairement retirées et bloquées.
Par ailleurs, ils insistent sur la nécessité d’améliorer l’autonomie des batteries pour qu’elles atteignent effectivement les 70 kilomètres annoncés.
Ils réclament également que le paiement journalier de 3200 FCFA soit conditionné à l’utilisation réelle des batteries et que les points de swap soient ouverts sur tout le territoire national.
En outre, les conducteurs demandent que les réparations des motos en panne soient effectuées rapidement, sans exigence d’achat de pièces supplémentaires, et que ces réparations soient réalisées dans un délai maximal de 72 heures.
Ils exigent également que les motos soient remises aux conducteurs ayant déjà parcouru les 150 000 kilomètres prévus par le contrat et la réouverture des points de chargement fermés.
En conclusion, le Groupe de Conducteurs de Motos Électriques “Commando” Team MBT Leader espère une résolution rapide et équitable de cette situation pour améliorer leurs conditions de travail et garantir un service de qualité aux usagers