Comme annoncé par votre journal en ligne flashinfotogo, le ministre en charge du développement à la base, Mme Myriam Dossou-d’Almeida a représenté jeudi 8 juillet 2021 à Paris (France) le Togo au Sommet International sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).
L’un des temps fort de cette rencontre de haut niveau, était l’intervention du ministre togolais. Une occasion pour elle de partager l’expérience de son pays en ce qui concerne la RSE et prodiguer des conseils à l’endroit des autres.
« Qu’elles soient locales ou internationales, les entreprises doivent jouer leur partition et nous voyons certaines le faire assez bien. Nous sommes convaincus qu’aucune activité humaine ne peut prospérer durablement, quel que soit le niveau d’investissement, de technologies, de productivité, si la majeure partie de la population n’a pas la capacité de consommer et de s’insérer dans cette économie », a déclaré le membre du gouvernement.
La pandémie du coronavirus a été une alerte de tous les paradigmes de l’économie et de la gestion. Les rigueurs et rigidités de gestion sont fragilisées et bien d’autres mythes sont tombés. Ceci a entrainé la prise en compte avec humilité des limites du pays, mais surtout un regain de prise de conscience de la place majeur de l’homme et tout doit s’articuler dorénavant autour de l’homme. Le gouvernement togolais argue Myriam Dossou-d’Almeida, a déjà commencé ce travail par le truchement du programme « NOVISSI »
« Ce programme (NOVISSI) a contribué à la résilience des populations vulnérables et a favorisé la riposte sanitaire et ses conséquences sur ces populations. Alors qu’il visait au départ à soutenir les Togolais éligibles qui ont perdu leurs revenus en raison de l’adoption des mesures de riposte contre le coronavirus, il est allé au-delà de cette mission pour aider durablement les plus faibles et les plus démunis de la population à faire face à la pandémie », a-t-elle rappelé avant de promettre « Il est destiné à se poursuivre pour continuer à soutenir grâce au digital, les populations vulnérables ».
L’essentiel pour Mme Myriam Dossou-d’Almeida, est de faire du Togo un hub de la Responsabilité Sociétale des Entreprises. Ce qui suppose la création de normes et d’un cadre de concertation et faciliter la collaboration entre les acteurs, promouvoir le partage d’expérience. Sur ce point le ministre a rappelé que le gouvernement togolais en vue d’une accélération de l’inclusion financière et d’un partage équitable des richesses du pays au profit de toutes ses filles et à tous ses fils a réalisé moults efforts.
« Au Togo, nous avons choisi le développement endogène. Pour éviter que cette brave jeunesse ne construise ses rêves qu’autour des capitales, le ministère du développement à la base crée au sein des communautés à la base dans les villages, un écosystème qui respecte leur environnement et les établit dans un modèle de transformation socioéconomique positif », a-t-elle énuméré.
L’agriculture moderne basée sur la carte de fertilité des sols, voici l’une des grandes priorités du gouvernement togolais. Celui-ci pense que la création de zones agricoles aménagées (ZAP) permettra de créer des emplois dans les zones rurales et d’encourager aussi l’agriculture biologique, une agriculture qui préserve la nature.
« Il y a une réserve de choses à faire et il n’est pas possible de s’arrêter en si bon chemin. Briser la dichotomie public-privé et fédérer les acteurs autour d’engagements collectifs pour plus d’inclusion et l’atteinte des ODD, c’est notre leitmotiv », a avancé le ministre.
La Rédaction