Réunion annuelle de l’Organisation inter Africaine du Café : L’autonomisation des jeunes et femmes au cœur des travaux

 

La capitale togolaise accueille depuis ce lundi 14 novembre 2022, les réunions annuelles de l’Organisation inter Africaine du Café (OIAC).

Organisés par l’Agence des Cafés Robustas d’Afrique et de Madagascar (ACRAM), les travaux ont été ouverts par le ministre togolais chargé du commerce, Kodzo ADEDZE, président en exercice de l’OIAC.

La rencontre va réunir pendant cinq jours, les pays membres de l’Organisation inter Africaine du Café (OIAC) autour du thème : « Autonomisation des jeunes et femmes dans l’industrie africaine du café ».

Le Forum politique de haut niveau, les réunions de comité, la 5ᵉ Conférence scientifique sur le café africain, la 62ᵉ Assemblée Générale et le 10ᵉ Symposium du café africain dont l’une des sessions inédites sera consacrée au concours africain des jeunes baristas de café, sont les activités précises sur lesquelles les participants auront à échanger.

« Le thème déjà est assez parlant pour cette rencontre qui est très importante pour nous. On parle de l’autonomisation des femmes et des jeunes qui sont des acteurs non seulement de la promotion de la production, mais de la transformation et également de la consommation. C’est un élément déterminant dans ce que nous recherchons aujourd’hui pour notre café. Nous produisons ce que nous ne consommons pas, malheureusement nous consommons ce que nous ne produisons pas, donc il est temps d’inverser la tendance et c’est dans ce sens que nous organisons ces réunions pour apporter nos contributions », a déclaré le président de l’ACRAM, Enselme GOUTHON.

Dans ses mots d’ouverture, le ministre Kodzo ADEDZE a souligné que le marché du café en Afrique reste perturbé avec la volatilité des cours mondiaux, la structuration des producteurs encore embryonnaires, les nouvelles politiques agricoles à peine élaborées ou difficilement mises en œuvre.

« Ces contradictions doivent nous préoccuper. Notre objectif commun est de revitaliser la filière du café africain pour créer une valeur ajoutée intégrale sur le produit au plan national et continental par la transformation , la consommation domestique du café et se préparer aux opportunités qu’offrent les divers marchés notamment celui de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) », a-t-il poursuivi.

Romuald A. (92 87 63 38)