Recrudescence des cas d’ccaparement des terres : Le président Faure Gnassingbé vivement interpellé

 

Le Mouvement Martin Luther-King (MMLK) du Pasteur Edoh Komi est dépassé par le phénomène d’accaparement des terres au Togo.

En conférence de presse, vendredi 1er, juillet 2022 à Lomé en présence de quelques victimes, le leader du MMLK a, dans un premier temps, dénoncé cette pratique qui gangrène les familles et crée l’instabilité dans le pays, et secondo en union avec les victimes, interpellé le Chef de l’Etat à intervenir pour éviter le pire.

« Nous nous avons estimées que nous n’allons pas nous taire sur ce phénomène. Quand nous avons discuté avec les victimes, on s’est rendu compte qu’il faut désormais qu’on sorte du silence pour que les victimes en question puissent se prononcer et témoigner leur vécu », a martelé, Pasteur Edoh Komi.

Photo de famille des victimes

Venues de quatre préfectures du Togo à savoir : préfecture d’Agou, d’Ogou, de Zio et de Yoto, les victimes ont tour à tour, exposé leurs problèmes.

« Pour nous, ce n’est pas une tierce personne, c’est le Chef du village qui est le problème. C’est son grand-père qui a créé le village. Comme la localité porte son nom, il pense que c’est lui tous. Il livre les terres à des ventes. Il a pris 1 000 f chez les villageois pour qu’il aille faire la levée du plan. Ce qui fut fait. Et finalement, il commence à vendre les terrains. Au paravent, c’est des individus du chef-lieu de notre village qui viennent vendre les terres à plus de 25 kilomètres de distance que c’est leur terrain… Quand le Chef est rentré dedans maintenant, les villageois n’ont mis aucune graine de maïs en terre cette première saison, parce que, pas de parcelles. Le géomètre qui a fait le plan, on lui a donné 300 ha. Il y a un avocat derrière qui a pris 900 ha et finalement, la population ne sais plus quoi faire », a relaté l’une des victimes.

« L’affaire a commencé, nous avons saisi le préfet, il a ordonné au chef de dire à ses acquéreurs de quitter le terrain, mai rien n’est fait. Une veuve a semé du maïs, le géomètre est parti acheter l’herbicide pour arroser tout le champ et après, il a semé le maïs, lui-même », a-t-elle poursuivi.

En suivant tous les témoignages, le MMLK se demande si c’est au Togo, que se passe tout ça ? Cependant, il interpelle ensemble avec les victimes, le président de la République à agir le plus vite possible afin que ces familles, qui vivent ce phénomène d’accaparement des terres, puissent retrouver la paix du cœur.

« Nous sommes devant la presse aujourd’hui pour être libéré de ses malfaiteurs. Et c’est le Chef de l’Etat seul qui peut nous libérer. Nous lui demandons d’intervenir dans cette situation qui crée l’instabilité dans le pays. Nous avons passé par tous les chemins, mais rien. Il est le seul qui peut nous sauver de cette situation », clament les victimes. « Il faut arrêter l’hémorragie et à travers les témoignages, on alerte les autorités notamment, me président Faure Gnassingbé pour qu’il puisse en tant que magistrat suprême, agir », appuie Pasteur Edoh.

À la suite de cette conférence de presse, le MMLK ne compte pas laisser cette affaire. Selon le pasteur Edoh, un mémorandum sera rédigé en bonne et due forme afin de l’envoyer au Chef de l’Etat.

Romuald A (92 87 63 38)