Politiques alimentaires au Togo: Ce que révèle un rapport de l’ONG Floraison

L’ONG Floraison a présenté un rapport intitulé « Dialogue sur les politiques et les systèmes alimentaires » jeudi 26 août 2021 à Lomé en présence des représentants des institutions étatiques et les professionnels des médias.

Cette présentation du rapport fait suite à une enquête de six (6) mois menée par l’ONG pour contribuer à l’élaboration de la politique africaine de l’alimentation mise en place par l’Alliance pour la Souveraineté Alimentaire en Afrique (AFSA) dans une vingtaine de pays dont le Togo.

Au cours de cette enquête, les responsables de l’ONG ont tenu des réunions avec les acteurs et parties prenantes pour leur permettre de s’exprimer sur les politiques alimentaires dans le pays.

Ces enquêtes ont été conclues dans ledit rapport que le Togo dispose des politiques alimentaires mais les acteurs ne sont souvent pas associés au processus d’élaboration de ces politiques.

« Notre rapport révèle qu’il y a des politiques surtout au niveau du ministère de l’agriculture, au niveau de l’eau et de la santé. Mais ce que nous avons constaté est que les politiques qui existent ne sont pas connus par la population. Quand vous rentrez dans les marchés ou restaurations, les dames qui gèrent ces activités ne connaissent pas vraiment les politiques qui gèrent leurs activités », a révélé la coordinatrice de l’ONG Floraison, Mme Claire QUENUM.

Selon le même rapport, les commerçantes et revendeuses des produits alimentaires demandent leurs participations à la prise de décision les concernant et l’amélioration des conditions des lieux d’exercice de leurs activités, les élèves des établissements scolaires demandent l’amélioration de leur nourriture à l’école.

« Il faudrait que les politiques soient appropriées, adéquates par rapport aux attitudes alimentaires, à la façon dont les aliments sont produits et transformés. L’alimentation adéquate est un droit humain et fondamental », a laissé entendre Mme QUENUM.

Chaque acteur a un rôle prépondérant à jouer dans les politiques alimentaires. C’est ainsi que l’ONG Floraison dans son rapport a formulé des recommandations à l’endroit des acteurs que des parties prenantes.

Romuald A. (92-87-63-38)