En quête de paix sociale et de cohésion nationale, le juriste fiscaliste et guide spirituel Vincent Koudoh, plus connu sous le nom de Papa Paradis, a animé ce mercredi une conférence de presse.
Placée sous le thème : « Les ODD, la théocratie et les réalités et prospectives socio-politiques togolaises : faisons notre part, et les autorités suivront », la rencontre a réuni plusieurs médias nationaux.
Dans une déclaration à forte connotation spirituelle, Papa Paradis a invité la jeunesse togolaise à la retenue face aux appels à la contestation. Selon lui, l’opposition aux autorités constitue une dérive contraire aux principes bibliques. « Certains poussent les jeunes à se révolter contre l’autorité, donc contre Dieu. Je veux faire ma part pour éviter que d’autres innocents meurent dans ce pays », a-t-il déclaré.
S’appuyant sur les Écritures, il a rappelé le principe de soumission aux autorités, insistant sur la résolution pacifique des conflits. Il a également fustigé certains chefs religieux qu’il qualifie de « guides aveugles », accusés de détourner les fidèles des enseignements sacrés. Citant Jésus, il a affirmé : « Ce qui est à César doit être rendu à César, et ce qui est à Dieu, à Dieu ».
Papa Paradis a ensuite présenté les fondements de sa « Vision Paradisienne », un projet de société spirituel et écologique basé sur le travail, le respect de la création, et la solidarité. « La Vision Paradisienne consiste à multiplier les végétaux, aider les animaux à se reproduire, et éduquer des humains qui craignent Dieu pour restaurer la terre », a-t-il expliqué.
Fait notable, il a annoncé que son organisation ne vend pas ses productions agricoles (maïs, ignames, élevage), mais les distribue gratuitement à des communautés rurales dans le but de favoriser l’autosuffisance alimentaire. Plus de 20 villages bénéficieraient déjà de cette initiative.
Dans un message adressé aux autorités, Papa Paradis a lancé un appel à la clémence envers les jeunes parfois en rupture avec l’ordre établi. « L’oppression, le manque, les difficultés peuvent pousser un sage à agir comme un fou. Les jeunes aigris et irrespectueux doivent être pardonnés. Comme des pères de famille, il faut passer l’éponge », a-t-il plaidé.
Il a ainsi invité à un « mouvement national de demande de pardon envers les autorités » dans une dynamique d’apaisement et de reconstruction nationale.
« Si quelqu’un pense qu’il est vraiment en crise, qu’il vienne chez nous. Nous vivons selon les Écritures. Nous partageons la nourriture, l’argent, et nous récompensons ceux qui répondent à des questions bibliques », a-t-il conclu.