La C14 sera encore dans la rue à partir du 12 janvier 2019. 

Les leaders de la coalition des 14 partis de lopposition togolaise ont animés une conférence de presse ce jeudi 26 Décembre dernier. Lors de cette rencontre, les responsables ont dévoilé la nouvelle stratégie de lutte « pour la libération du peuple Togolais. Ainsi comme à l accoutumé, une marche de contestation est encore prévue sur le 12 janvier de l année 2019.

Une nouvelle phase de la lutte pour la libération du Togo des mains du régime de Faure Gnassingbé, commence ce mercredi pour la coalition des 14 partis politiques de lopposition togolaise. Cest en tout cas ce que les 14 responsables de cette coalition ont annoncé devant la presse.

A cet effet,  La coalition appelle tous les Togolais, au-delà de toutes appartenances partisanes, à sinscrire dans un grand mouvement citoyen de libération nationale.

Ce grand mouvement aura pour mission, selon la C14,  de lutter pour lavènement des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales avant lorganisation délections démocratiques et transparentes, dobtenir la libération des personnes arbitrairement détenues, le retour des réfugiés et la levée de létat de siège dans plusieurs localités ainsi que larrêt de la destruction des biens et lenlèvement des citoyens, des autorités religieuses et des leaders dopinion.

« Nous allons réfléchir avec les acteurs de ce mouvement des orientations précises à laction qui sera menée avec la mobilisation de toutes les populations », a laissé entendre Brigitte Adjamagbo Johnson, coordinatrice de la coalition des 14 partis de lopposition.

Les leaders de la C14 ont à l occasion de cette conférence de presse dénoncée le caractère qualifié de « parodie » des élections du 20 Décembre dernier.  Et pointe de doigts les facilitateurs que sont les présidents ghanéen, Nana Akufo-Addo et guinéen, Alpha Condé.

« Cette façon étrange de clôturer le dossier togolais, est dautant plus scandaleuse, que les représentants de la CEDEAO ont été témoins de grandes brutalités et de létat de terreur instaurés par les forces de défense et de sécurité avant et pendant la mascarade électorale ainsi que la militarisation à outrance toujours effective dans les préfectures », mentionne  la déclaration liminaire.