Coup de théâtre dans l’affaire Benalla, du nom du proche collaborateur d’Emmanuel Macron, qui avait frappé un manifestant le 1er mai dernier. Sous la pression médiatico-politique, l’Elysée a annoncé ce vendredi engager la procédure de licenciement d’Alexandre Benalla.
Selon France Télévision, l’Elysée a annoncé vendredi avoir “pris la décision d’engager la procédure de licenciement d’Alexandre Benalla”, car celui- ci, “aux fins de prouver son innocence, (…) aurait été destinataire d’un document de la préfecture de police qu’il n’était pas autorisé à détenir”. Une décision justifiée par le fait que ce collaborateur du président français fait “l’objet d’une procédure judiciaire”, selon le porte-parole de l’Elysée, Bruno Roger-Petit qui évoque des “faits nouveaux constitutifs d’une faute commise”.
Le 1er mai, Alexandre Benalla était filmé frappant un manifestant. Trois policiers – un contrôleur général, un commissaire et un commandant – ont été suspendus à titre conservatoire pour avoir extrait des images de vidéo-surveillance de la Ville de Paris et les avoir transmises.
Même s’il « condamne lourdement » ces agissements, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb reste dans le collimateur de l’opposition et de la presse française qui se demandent s’il peut encore conserver son portefeuille.