Koamy Gomado : “Je n’ai pas de temps à perdre”

 

“Je n’ai pas de temps à perdre avec ces histoires” : c’est ainsi que le ministre de l’Aménagement et du Développement des Territoires, Koamy Gomado, a répondu aux critiques entourant son entrée au gouvernement.

 

Invité ce mardi 3 septembre 2024 dans une émission sur Victoire FM, le ministre-maire s’est montré déterminé à réussir dans ses nouvelles fonctions.

 

“Le plus important pour moi, c’est de travailler au développement de mon pays. Notre mission principale sera d’aider les communes et les régions du pays à élaborer et mettre en œuvre leurs plans de développement,” a-t-il déclaré.

 

M. Gomado a profité de cette tribune pour lancer un appel solennel à l’ensemble de la population togolaise, les invitant à mettre de côté les différends lorsqu’il s’agit du développement national.

 

“On ne montre pas ses origines avec la main gauche,” a martelé le natif de Bè, citant un adage local. “Les diversités partisanes peuvent exister, mais quand il s’agit du développement de notre pays, chacun doit apporter sa contribution,” a-t-il ajouté.

 

À noter que l’émission a été animée en langue locale éwé.

Un an après la mort de Nadjinoudine Alabi, la LCT exige l’ouverture d’une enquête

Dans un communiqué rendu public ce jeudi, la Ligue des Consommateurs Togolais, après avoir  rappelé les circonstances du décès de Nadjinoudine Alabi, revient sur la promesse faite à l’époque par le ministère de la Sécurité dans le sens de l’ouverture d’une enquête. « Dans la foulée et sur demande des organisations de consommateurs et des droits de l’homme, le Ministère de la sécurité avait promis que des enquêtes allaient s’ouvrir pour élucider et punir les auteurs responsables de la mort du jeune conducteur décédé », peut-on lire dans le document signé d’Emmanuel Sogadji, président de la LCT.

Pour la Ligue, il est inconcevable qu’un an après, « la famille de la victime ainsi que l’ensemble des Togolais soient restés sans moindre détail sur la suite du dossier ». C’est pourquoi elle « réitère sa demande d’ouvrir une enquête sur les circonstances du décès du jeune par le parquet pour que les auteurs soient punis selon la rigueur de la loi ».

Dans la nuit du 28 février 2017, le gouvernement avait procédé à l’augmentation à hauteur de 10% des prix des produits pétroliers, la deuxième dans l’intervalle d’un mois. Le lendemain, le 1er mars donc, une manifestation spontanée  des chauffeurs de taxis et taxis-motos s’était déclenchée, entraînant la mort du sieur Nadjinoudine Alabi. “Le gouvernement  avait déploré et condamné ces manifestations de rues qui ont fait un mort et un blessé par arme à feu parmi les manifestants ainsi que plusieurs blessés dans les rangs des forces de sécurité“, selon un communiqué lu à la télévision nationale.