Au Togo, il semble que toute entreprise florissante doive ployer sous le poids des obstacles, érodée par des forces obscures qui frappent ceux qui osent briller dans les domaines les plus divers. L’exemple poignant des acteurs politiques contraints à l’exil par un régime oppressant est malheureusement loin d’être unique. Les jeunes ambitieux et influents, porteurs d’initiatives dynamiques, ne sont pas épargnés par cette réalité sombre qui assombrit l’horizon de l’essor.
Un exemple frappant de cette lutte pour la survie de l’initiative et de l’ambition se trouve dans le destin tragique des organisateurs de la Foire Kermesse de la Capitale. Jadis, cette foire, créée par des jeunes togolais, animait avec ferveur la capitale, Lomé. Pourtant, aujourd’hui, elle est reléguée au silence, engloutie par les méandres d’une adversité insidieuse.
Depuis la dernière édition en 2019, un silence lourd de sens s’est abattu sur cet événement autrefois vibrant. L’organisation, représentée par AS COMMUNICATION & EVENEMENTIEL, s’est murée dans un mutisme inquiétant, laissant les aspirations et les attentes des participants dans l’oubli.
Le succès fulgurant des premières éditions n’a pas manqué d’attirer les regards, et visiblement, il y a ceux pour qui ce succès dérangeait. Des investigations révèlent que derrière cette réussite se cachait bien plus qu’une simple entreprise festive : Les jeunes organisateurs se retrouvaient malgré eux liés à des intérêts obscurs, devenant les pions d’un jeu politique malsain.
Selon nos informations, face à la résistance de ces jeunes à devenir de simples marionnettes, des menaces ont été proférées, plongeant les initiateurs de la foire dans une situation de danger imminent. Certains ont été contraints de fuir, d’autres ont été forcés de payer le prix ultime, comme le tragique destin d’Awoudor Koami Leopold.
Leur tort ? Avoir osé rêver et concrétiser un événement majeur pour la capitale. Dans un pays où les voix discordantes sont étouffées, où l’initiative est bridée, où le talent est réprimé, que reste-t-il de la promesse d’un développement participatif et inclusif ?