Amélioration de la sécurité routière : Le ministère des Transports appelle à l’action

 

Le ministère des Transports routiers et ferroviaires du Togo s’engage résolument à réduire le nombre et la gravité des accidents de la circulation routière.

Dans le cadre de la 15e édition de la journée de l’Organisation pour la Sécurité Routière en Afrique de l’Ouest (OSRAO), observée le 8 mai dernier dans les pays membres de la CEDEAO, le ministère a organisé un atelier de réflexion le jeudi 29 juin 2023 à Lomé. L’objectif de cette réunion était de permettre aux parties prenantes des structures impliquées de discuter en profondeur de la mise en place d’un système d’information sur les accidents de la circulation routière.

Cette rencontre était centrée sur le thème de l’édition 2023 de la journée de l’OSRAO : “Améliorer la gestion des données de sécurité routière : un appel à l’action”.

Selon Dermane Tadjudini, responsable de la Direction des Transports routiers et ferroviaires, il était essentiel que tous les acteurs impliqués se réunissent pour évaluer le système actuel de collecte des données et identifier les axes d’amélioration nécessaires afin d’obtenir des données de qualité qui contribueront à la prise de décision par les autorités publiques.

Nous enregistrons en moyenne plus de 6 000 accidents chaque année, avec plus de 100 décès et plus de 6 000 blessés. Il était donc nécessaire d’identifier les causes réelles des accidents, de déterminer les zones problématiques et de proposer des mesures collectives appropriées“, a-t-il précisé.

Lors de l’ouverture des travaux, le ministre des Transports routiers, aériens et ferroviaires, Affoh Atcha Dedji, a souligné les données des cinq dernières années des accidents de la route publiées par le ministère de la Sécurité et de la Protection civile. Ces données révèlent une augmentation moyenne annuelle de 8% des cas d’accidents, de 4% du nombre de décès sur les routes et de 6% du nombre de blessés.

Ces accidents enregistrés de 2018 à 2022 ont impliqué 44 389 véhicules, dont 63% de motos (2 et 3 roues), 29% de véhicules légers et 8% de poids lourds. En somme, pour améliorer la gouvernance de la sécurité routière, il est essentiel de disposer d’une connaissance claire et complète de la réalité sur le terrain. Personne ne peut prétendre connaître parfaitement la réalité du terrain sans des données fiables et exhaustives. Nous devons agir ensemble et solidairement pour améliorer la gestion des données de la sécurité routière“, a-t-il souligné.

 

Romuald A. (92 87 63 38)