Presque chaque jour, le sang coule sur la route Lomé-Kpalimé, surtout au niveau de l’axe Attikoumé-Zanguéra.

Cette semaine a été particulièrement dramatique pour ce qui est de nombre de victimes des accidents enregistrés sur ce tronçon.

Confiés à l’entreprise EBOMAF, les travaux de reconstruction de la route Lomé-Kpalimé sont presque achevés, sur l’axe Todman- Zanguera. Ce qui réjouit les riverains et passagers.

Seulement que cette ambiance d’ouf de soulagement est célébrée d’une manière tristement folle sur cette route.

Rien que du désordre dans tous les sens.

Malheureusement que la route ne dispose pas encore des panneaux de signalisation, puisqu’étant en chantier, les usagers continuent de faire l’excès de vitesse tout en violant les sens interdits.

Les passages au rond-point, les entrées des écoles, et même les trottoirs, sont utilisés comme la chaussée. La limitation de vitesse est tabou sur cette route. Et tout ceci conduit vers le chaos !

Ce sont les dizaines de familles togolaises qui perdent des proches chaque semaine, à cause de ces comportements purement spéculatifs des usagers.
Si le bon Dieu évite le pire dans ces accidents, il faut s’attendre au moins à des cas de fracture ou d’entorse rimant avec des hémorragies.

Si rien n’est fait, cette route sera baptisée : le mouroir
Chacun à son niveau doit prendre ses responsabilités. L’Etat doit prendre des mesures urgentes pour que, bien que la route soit toujours en chantier, des panneaux de signalisation et des passages à niveau soient mis en place, afin d’éviter le dommage.

Quant aux usagers, ils sont appelés à faire preuve de responsabilité et d’une moralité élevée en circulant sur cette voie.

La vie humaine est chère et le Togo a besoin de tous ses fils et filles vivants et en bonne santé. C’est dans ces conditions que nous pourrons construire notre cher pays.

A. A