C’est fini! Gabriel Robert Mugabe n’est plus président du Zimbabwe. Celui qui a dirigé le pays pendant 37 ans a fini par céder à la pression populaire en démissionnant ce mardi, alors même qu’une procédure de destitution venait d’être engagée…Load more
C’est fini! Gabriel Robert Mugabe n’est plus président du Zimbabwe. Celui qui a dirigé le pays pendant 37 ans a fini par céder à la pression populaire en démissionnant ce mardi, alors même qu’une procédure de destitution venait d’être engagée à son encontre par le parlement.
C’est le président du parlement zimbabwéen qui s’est personnellement chargé de lire la lettre de démission de Robert Mugabe. “Moi Robert Gabriel Mugabe (…) remets formellement ma démission de président de la République du Zimbabwe avec effet immédiat”, était-il écrit sur la missive, des mots qui ont provoqué une explosion de joie dans l’assistance.
“J’ai choisi volontairement de démissionner. (…) Cette décision a été motivée par (…) mon désir d’assurer un transfert du pouvoir sans problème, pacifique et non violent”, a expliqué Robert Mugabe dans sa lettre.
Selon l’AFP, un véritable concert de klaxons a immédiatement eu lieu dans les rues de la capitale zimbabwéenne à l’annonce de la nouvelle.
Une démission tourne la page Mugabe vieille de 37 ans, marquée par des hauts et des bas, des actions bonnes et moins bonnes aussi. A bientôt 94 ans, celui qui avait farouchement combattu l’apartheid dans son pays était considéré comme un héro qui a su conquérir l’indépendance de son pays, arraché les terres agricoles aux fermiers blans pour les confier aux Zimbabwéens. Malheureusement, sous les jupons de Grace Mugabe, son épouse de 52 ans, la sénilité aidant aussi, Robert Mugabe a fini par commettre plus de gaffes. Sa dernière erreur politique a été d’avoir limogé son dauphin constitutionnel, le vice-président Emmerson Mnangagwa, très respecté au sein de la hiérarchie militaire.
S’il avait annoncé sa démission dans son dernier à la nation, Mugabe serait sans doute sorti par la grande porte. Mais il a attendu que le parlement engage la procédure de destitution pour enfin écouter la voix de la raison. C’était hélas trop! En tout cas, il aura réussi à échapper de justesse à l’humiliation suprême.
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