Pascaline Dangbuie : « Seul UNIR fait confiance aux femmes de marché »

Les femmes des marchés du Grand Lomé montrent leur soutien indéfectible au parti UNIR, et ce, de plus en plus au fil des élections.

 

Lors du récent scrutin couplé des législatives et des régionales, l’Union pour la République (UNIR) a une fois de plus prouvé sa confiance envers les femmes de ce secteur informel.

 

En effet, UNIR a choisi de mettre en avant deux figures emblématiques de ce milieu, Pascaline Dangbuie et Akossiwa Aguze , en les plaçant comme candidates sur la liste régionale Golfe et Agoè-Nyivé. Ces deux femmes sont respectivement présidente et secrétaire de la Faîtière des Associations des Marchés du Grand Lomé (FAMaL). Une initiative qui a été chaleureusement saluée par leurs pairs, prêts à tout pour soutenir leurs représentantes.

 

« Aucun autre parti ne s’est soucié des femmes des marchés comme UNIR. Seul UNIR et notre champion, le président, ont pris cette initiative de nous valoriser et de nous donner cette opportunité pour que nos camarades aient désormais une voix proche et influente. Seul UNIR fait véritablement confiance aux femmes de marché. C’est remarquable, et cela démontre encore une fois la politique d’inclusion sociale prônée par le Président Faure. Nous lui disons merci et promettons de toujours le soutenir », a déclaré Pascaline Dangbuie, élue conseillère régionale pour la région Maritime.

 

Cette déclaration a été faite lors d’une réunion de remerciement des candidats UNIR à l’intention des 49 marchés formant la faîtière. Cet événement a eu lieu le dimanche 23 juin 2024 au marché de Kégué, sous la direction de Mme Rose Kayi Mivédor, ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale.

 

Avec des figures comme Pascaline Dangbuie à l’avant-garde, les femmes des marchés du Grand Lomé ont trouvé des voix fortes et déterminées pour les représenter et défendre leurs intérêts.

 

Golfe 7 : Aimé DJIKOUNOU veut des Hommes d’impact

Le Maire de la commune du Golfe 7, Aimé Koffi DJIKOUNOU, continue de nourrir de grandes ambitions pour le bien-être de ses administrés. Il aspire désormais à faire émerger une jeunesse d’Aflao Sagbado dotée d’un fort potentiel d’impact.

Ce sujet a été au cœur d’une séance de formation tenue le lundi 18 mars 2024, à laquelle ont participé 300 jeunes, autour du thème : “Homme d’impact’’. Cette rencontre, organisée par le bureau communal du Mouvement des Jeunes Unir (MJU) section Aflao Sagbado, a été l’occasion pour les participants de bénéficier d’un coaching afin qu’ils puissent mieux s’inscrire dans la vision du Chef de l’État, Faure Gnassingbé.

« Le Président de la République est un Homme d’impact, comme en témoignent ses actions sur le plan national et son implication réussie dans la résolution de nombreuses crises de la sous-région. Ainsi, si le Chef de l’État est un Homme d’impact, ses militants et sympathisants doivent également incarner cette qualité. C’est pour cette raison que nous avons initié cette rencontre. Au-delà de tout, l’Homme d’impact est celui qui accélère le développement de sa communauté. Il est donc crucial que tous les jeunes participants à cette formation contribuent au développement de notre commune », a souligné le maire DJIKOUNOU, par ailleurs délégué communal MJU section Aflao Sagbado.

Le formateur, Dieudonné SEWONOU, Journaliste et expert en Art oratoire, a souligné qu’il est primordial que les jeunes du Golfe 7 continuent de saisir avec enthousiasme les opportunités qui leur sont offertes et de croire en leur capacité à impacter positivement leur communauté. Ils sont les véritables moteurs du changement et leur engagement est un pilier essentiel du développement de leur pays.

Les participants ont été exhortés à agir pour transformer leurs aspirations en actions concrètes. Les difficultés rencontrées sur leur chemin ne devraient pas les freiner, mais plutôt les encourager à persévérer et à se dépasser pour construire un avenir meilleur pour tous.

Campagne électorale/ la population d’Amoutiévé accueille avec ferveur Mme ADANLETE à Akassimé

Pas de repos pour les candidats UNIR depuis  le lancement de la campagne électorale le 04 décembre dernier. Ce jeudi 13 décembre 2018, C’ est Madame ADANLETE Akuélé, l’ une des candidate la liste du grand Lomé qui a mobilisé toute une foule de personnes à Akassimé.  Cette rencontre qui a eu la présence de tous les 20 candidats du grand Lomé est présidée par la Vice- présidente nationale du parti UNIR, Mme Maïmounatou IBRAHIMA.

Le message livré par la candidate Mme ADANLETE et ses homologues   est un message adapté à l’évolution des réalités sociales, économiques et politiques. Il s’agit d’amener les populations à comprendre le rôle du député en tant que législateur.

Selon ces candidats, il est impérieux de donner une majorité parlementaire au parti Unir et donc au gouvernement pour qu’il puisse poursuivre ses efforts en vue du développement intégral du pays. Comme l’indique le mot d’ordre du parti Union pour la République, ils ont invité les militantes et militants et l’ensemble de la population de Sagbado à dire non à tous des appels de manifestations de rue et aux actes de vandalisme pour aller aux élections législative du 20 Décembre prochain.

Les intervenants ont insisté sur la nécessité de préserver un climat de paix et de sérénité durant les jours restants de la campagne pour un scrutin apaisé et libre.

Les populations d’Amoutiévé reuinies à l’ occasion ont accueilli la délégation des 20 candidats dans une ambiance conviviale et festive.

Pour Mme ADANLETE. , <<Unir a besoin d’une majorité pour accompagner la politique du président de la République et Amoutivé doit répondre présent en votant massivement pour la liste Grand Lomé de UNIR>>, a-t-elle déclaré.

 

Encore une campagne de haut niveau battue par Madame ADANLETE du parti UNIR.

Les stratégies varient de zones en zones. Une démonstration du charisme  d’une grande dame, gestionnaire a encore séduit deux grands quartiers de la ville de Lomé ce Dimanche 09 décembre.

La candidate   tête de liste du parti UNIR dans la commune d’Amoutiévé,  madame ADANLETE Akuélé et son staff ont tenu une rencontre festive avec les populations de Kodjoviakopé. Il s’agit d’un jeu de course aux pirogues qui a opposé des groupes de jeunes venus de différents quartiers de la commune d’Amoutiévé et de ses environs. Durant 10 minutes, ces jeunes ont démontré leur savoir faire sur des vagues de la mère. C’était une occasion solennelle vu l’engouement que l’activité donnait aux centaines de militants qui se sont regroupés à cette occasion.

La rencontre a permis à Mme ADANLETE et son staff de sensibiliser la jeunesse de Kodjoviakopé sur les valeurs de paix, de cohésion sociale et du développement économique. Ils ont également saisi de l’opportunité pour indiquer aux militants rassemblés à l’occasion, le processus de vote dans les bureaux.

Ainsi un appel fort est lancé à ces militants de voter pour la candidate UNIR,   Mme ADANLETE Akuélé lors des élections qui se tiendront le 20 Décembre prochain.

La course s’est en suite chuté dans le quartier DOGBEAVOU, quartier natal de la candidate. Le retour de l’élite au bercail a été célébré dans une ambiance follement festive. Mme ADANLETE a été relevé au rang des premiers. La population de DOGBEAVOU a accueilli les bras ouverts la grande dame de la politique moderne, à cause de son engagement pour défendre la cause sociale et surtout son attachement personnel aux questions de la jeunesse et  des femmes.

La candidate a promis à ses pères de devenir leurs bouches au l’assemblée  nationale.

Le rendez vous est donné aux populations de NUTIFAFA ce lundi 09 décembre 2019.

Campagne électorale/ Mme ADANLETE séduit les populations d’Amoutiévé avec une politique sociétale et moderne

La quatrième journée de campagne électorale a été exceptionnelle dans la commune d’Amouvtiévé avec la sortie vibrante de la candidate UNIR, Mme ADANLETE. Très tôt dans la matiné du Samedi 08 Décembre dernier, la candidate a donné rendez-vous à ses militants au stade municipal de Lomé.  Il s’agit d’ un meeting à l’endroit des jeunes qui ont accepté respecter les opperations “Togo propre” dans cette commune d’ Amoutiévé, tous les premiers samedis de chaque mois.

Les messages forts portaient sur, la paix, la cohésion sociale et le développement économique.

Madame ADANLETE Akeuley a aussi profité de l’ occasion pour rapeler à ses militants les grands projets du Chef de l’ Etat, président du parti UNIR,  Faure GNASSINGBE.

Ainsi après, le Stade, le Staff et la candidate se sont dirigés vers le quartier kodomé. À ce lieu, ils ont jugé de regrouper la population autour du Football.

Pour la candidate madame ADANLETE, << La paix et la cohésion sociale sont des éléments vecteurs du développement économique. C’est pour cette raison que notre parti UNIR ne cesse de ménager aucun effort pour presever ces thématiques au sein de nos populations togolaises. C’est pour continuer cette noble tâche que nous invitons les populations de la commune d’ Amouvtiévé de voter pour nous le 20 Décembre prochain >>, a t- elle laissé entendre.

Cette quatrième journée de la campagne électorale s’est achevée dans la commune d’Amoutiéve par une caravane des militants et sympathisants du parti Union pour la République (UNIR) dans les rues de Lomé. Aux couleurs bleue et blanche, la longue caravane a marqué la présence du parti pour les prochaines échéances qui doivent être des moments de joie pour le parti UNIR. “Unir, allons-y, allons-y, allons-y. Quand on est uni, on gagne, on gagne. On gagne.” a-t-on entendu toute la soirée dans la capital.

 

Opération “Togo mort”: le vocabulaire excessif de Raymonde Kayi Lawson

Ce lundi 18 juin, à l’appel de la Coalition des quatorze partis de l’opposition togolaise, certains Togolais ont choisi de ne pas vaquer à leurs occupations. C’est l’opération que les quatorze partis ont baptisée “Togo mort”. En face, il y en a qui pensent que le Togo “est bien vivant”. Chacun est dans son rôle. Mais en appelant les Togolais à ne pas respecter le mot d’ordre de l’opposition, la Déléguée nationale des femmes du parti Unir a utilisé un vocabulaire un peu trop fort.

“Traîtres, assoiffés de pouvoir”, voilà les termes utilisés par Raymonde Kayi Lawson qui appelait, via un communiqué, à ne pas respecter l’opération “Togo mort”. « Pour nous, le Togo est cher, une nation bénie de Dieu. Il n’est pas mort notre cher Togo ; prouvons-le à ces traîtres, à ces assoiffés de pouvoir que notre Togo vit et vivra toujours en ouvrant nos magasins ce lundi, en allant au marché, au champ, à la rivière, au service, partout où nos pas ont l’habitude de fouler sans crainte ni inquiétude », a-t-elle martelé.

« Des marches de protestation, de colère, de dernier avertissement à l’opération dos tourné à la mer en passant par des vacarmes, ils sont arrivés aujourd’hui à l’opération Togo mort. Militantes convaincues de notre grand parti Unir, ne cédons pas au chantage », ajoute cette notaire dans ce message aux militants du parti au pouvoir.

L’appel de la C14 a-t-il été suivi? Le message de Raymonde Kayi Lawson de Souza a-t-il eu raison de l’opération “Togo mort”? A chacun d’en juger. Mais on se demande bien en quoi Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, Jean-Pierre Fabre, Dodji Apévon, Tikpi Atchadam, Jean Kissi et les autres leaders de ce regroupement de l’opposition sont des “traîtres” aux yeux de la Déléguée nationale du MFU.

Ambroise D.

Du 6 au 9 juin, l’opposition sera dans la rue, UNIR à l’église et près de sa jeunesse

Alors que le regroupement des 14 partis d’opposition démarre ce mercredi 06 juin,  une  série de manifestations à travers le Togo,  l’Union pour la République (Unir)  invite elle aussi ses militants et sympathisants à prendre part massivement à une série d’activités du Parti.

D’abord, une messe d’action de grâce sera dite aujourd’hui 06 juin 2018, marquant le 52e  anniversaire de Faure Gnassingbe,  président de la République et président du parti Unir, en l’église Notre Dame de la Rédemption de Bè Klikamé à Lomé et dans toutes les églises des chefs-lieux des préfectures. Cette messe sera suivie à partir de 10h d’un festival de football dénommé « Coupe du 06 juin » sur le terrain de Tokoin Forever.

À partir du 7 et ce jusqu’au 9, “le Mouvement des Jeunes Unir (MJU) échangera avec la jeunesse togolaise au cours des Rencontres Unies à Lomé et sur l’ensemble du territoire national suivies de diverses actions caritatives”. 

 

Mohamed MADI DJABAKATE: “Faure peut remercier Gilchrist de lui avoir conseillé de partir en 2020”

Soleil FM a abordé ces questions avec Monsieur Mohamed MADI DJABAKATE, président du Conseil d’administration du Centre pour la Gouvernance Démocratique et la Prévention des Crises (CGDPC). L’homme n’a pas manqué de parler du périple africain du président français, Emmanuel Macron. Lecture.

Soleil FM: L’actualité togolaise est marquée cette semaine par la sortie du président de l’Union des Forces de Changement, Gilchrist Olympio, qui annonce sa retraite politique. Que retenez-vous du parcours de l’homme ?
Mohamed MADI DJABAKATE: Un parcours en decrescendo d’un radical incompris au moment où il s’est compris lui-même. Un passé glorieux, un présent poussif et un futur anonyme. Plus profondément, un parcours essentiellement dicté par un entourage d’anciens compagnons de son feu père qui voyaient en son fils une opportunité de revenir aux affaires. Bref, un précurseur de Faure Gnassingbé qui comme lui est pris en otage par les compagnons de son père depuis le 5 février 2005. Tous deux ont une carrière politique intimement liée à leurs patronymes. En d’autres termes, un fils qui a fait les affaires d’un système dont son père a été fondateur jusqu’au moment de son éviction, en 2010, qui s’explique par son désir de s’assumer en remettant en cause une approche qui, selon lui, n’apportait pas les fruits escomptés.
Et c’est normal quand on comprend que son engagement politique était plus un combat entre le présumé assassin de son père et lui. La mort de Gnassingbé Eyadema en 2005 a pris de court Gilchrist qui s’est retrouvé sans adversaire pour poursuivre son combat.
En définitive, malgré la menace politique sérieuse qu’il a constituée au pouvoir d’abord de Eyadema et dans une certaine mesure de Faure, malgré tout ce passé politique bâti sur la dépouille de son père, Gilchrist Olympio a fini sa course politique la queue entre les jambes parce que fragilisé par la non application de l’accord UFC-RPT qui était devenu la justification de son revirement stratégique. Bref, il a été finalement détruit par le système qui a pris la place de celui créé par son père.
Dans sa déclaration, Gilchrist Olympio demande au Chef de l’Etat d’écouter la voie de la sagesse, de saisir l’occasion de rentrer dans l’histoire et de ne pas se présenter à la présidentielle de 2020. Un coup dur pour Faure Gnassingbé?
C’est clair que ce ne sont pas des propos de nature à avantager Faure. Car sans verser dans son ancienne méthode qui consistait à faire le sensationnel, Gilchrist a donné sa position pour le dialogue qui s’annonce : Faure doit terminer son mandat en cours et se retirer du jeu politique. Et pour donner l’exemple lui-même Gilchrist annonce son retrait. Un retrait qui en réalité est un message à tous ceux qui croyaient que le fils de Sylvanus était obsédé par le fauteuil présidentiel.
Gilchrist une fois de plus tend la main à Faure Gnassingbé pour qu’ils écrivent ensemble une nouvelle page de l’histoire du Togo : la fin de la prise en otage des togolais par les familles Gnassingbé et Olympio.
Il ne faut pas croire que cette sortie sonne le glas du divorce entre l’UFC et le régime (RPT d’hier et UNIR d’aujourd’hui). C’est juste une façon pour la victime de Soudou de donner de la voix et rappeler à tous les acteurs qu’il n’est pas devenu un simple trophée d’exhibition. Il  serait donc exagéré de dire que Faure a perdu un soutien de taille car il n’a jamais été dans le programme de Gilchrist de rester indéfiniment dans l’ombre de Faure. En faisant son choix de 2010, il se voyait plus dans la posture d’un Mandela qui faisait un compromis transitoire en attendant de reprendre le pouvoir au dernier président blanc. Sa stratégie a échoué car pris de court par ses lieutenants qui sont allés créer l’ANC version togolaise au moment où il avait besoin de surfer sur son mythe de premier opposant. Bref comme Edem Kodjo mis en minorité par le CAR devant le RPT, Gilchrist a été mis en minorité par les caciques de l’UFC devant le RPT.Cette situation était prévisible à cause de la mauvaise foi caractérisant le pouvoir en place et qui se traduit par le non-respect des accords signés de père en fils.
En revanche, le message de Gilchrist à l’endroit du président Faure au sujet de la présidentielle de 2020 est d’une maturité incontestable. Un repli de Faure en 2020 est sage car il vaut mieux prendre le changement par la main avant qu’il ne nous prenne par la gorge pour paraphraser Winston Churchill. Sinon il finira par voir les oiseaux déféquer sur sa tête à force de trainer sous l’arbre à palabre pour reprendre une pensée africaine.
 Certains diront qu’aucune loi ne l’empêche d’être candidat et que personne ne doit l’en dissuader. Mais il faut tout simplement que ces personnes prennent conscience du fait que cette crise togolaise qui malheureusement traverse les générations, n’a pas sa racine que dans les considérations juridiques de la dévolution et l’exercice du pouvoir, mais aussi a un caractère très historique. C’est un affront national que de se savoir gouverner par une seule famille sur plus d’un demi-siècle alors même qu’on dit être dans une République, un Etat de droit. Et cet affront, les Togolais veulent le laver peu importe leur appartenance politique ethnique ou religieuse.  Pour vous dire que même au sein du parti UNIR, les gens souhaitent ardemment un changement à la tête de l’Etat. Mais la peur de subir peut-être le même sort que les anciens ministres Boko, Bodjona et compagnie résigne plus d’un.
Faure peut remercier son Grand Frère et ami Gilchrist d’avoir pris position pour qu’il quitte le pouvoir en toute dignité.
 Aujourd’hui que Gilchrist Olympio semble lâcher Faure Gnassingbé, pensez-vous que ce soit un tournant décisif dans la crise sociopolitique que traverse le Togo?
Balle à terre. Gilchrist a donné sa position. Il revient au groupe des 14 de savoir comment le capitaliser. Somme toute, cet élément nouveau dans l’atmosphère politique déjà morose, ne peut constituer un tournant décisif dans la crise puisque les protagonistes de la crise sont bien connus et les tractations sont déjà mises en branle pour la tenue d’un dialogue qui puisse s’ouvrir sur une sortie de crise afin de soulager les souffrances des Togolais. La crainte reste l’interprétation que chaque partie fait du dialogue annoncé.
 Parlant de cette crise, des tractations sont en cours pour la tenue prochaine d’un dialogue. On a vu le président guinéen Alpha Condé recevoir les leaders de certains politiques en France ; on a aussi vu des émissaires du président ghanéen et ce dernier lui-même arriver au Togo. Quelle devrait être l’attitude de chacune des deux parties pour que ce dialogue soit le dernier et que l’on connaisse une issue définitive à la crise sociopolitique au Togo?
Effectivement, les tractations sont en cours pour l’ouverture très prochaine d’un dialogue. Mais eu égard aux discours qu’ont tenu certains leaders de la coalition de l’opposition au sujet de l’option du dialogue, on ne peut pas s’attendre à autre chose qu’un dialogue par procuration car les vrais protagonistes ne seront pas autour du dialogue. Il faut également rappeler qu’il y a une grave crise de confiance entre pouvoir et opposition qui trouve ses racines dans le triste sort ornemental qu’ont connu tous les accords politiques passés. C’est un secret de polichinelle. C’est d’ailleurs sur ça que voudrait jouer la coalition en disant que si leur plate-forme revendicative ne pouvait immédiatement être considérée, alors Faure devra démissionner puisqu’au vu de la longueur de la liste des accords et dialogues politiques stériles, rien ne leur garantit la sincérité d’un prochain dialogue.
Heureusement, je puis dire que sur la pression des tiers, les acteurs commencent par faire preuve de volonté et de disponibilité au dialogue, qui, comme on peut le remarquer, n’est pas irréfragable. Mais encore faut-il que déjà les acteurs adoptent une posture d’apaisement pour susciter un climat de quiétude afin de favoriser la convivialité entre les protagonistes. Et je crois que c’est à ce titre que le chef de l’Etat a pris au cours de cette semaine, certaines mesures non négligeables telles que la levée de l’état de siège sur la ville de Sokodé, la libération du docteur Samah, SG du Parti National Panafricain, sans oublier la libération en début de mois d’une quarantaine de personnes arbitrairement arrêtées puis détenues lors des manifestations de l’opposition, de même que la restitution des engins saisis lors de la marche du 7 septembre et aussi la levée de la procédure de contrôle judiciaire qui pesait sur Jean Pierre Fabre relativement au dossier de l’incendie des marchés de Lomé et de Kara.
Il est vrai que ces mesures restent en deçà des attentes formulées, surtout en ce qui concerne la libération des personnes arbitrairement détenues et aussi de la cessation de la chasse aux sorcières et de la répression des manifestations qui malheureusement continue dans certaines localités. Néanmoins il faut reconnaitre qu’un pas a été posé et inciter le chef de l’Etat à faire mieux.
De même du côté de l’opposition, même si la stratégie est désormais d’allier pression de la rue et dialogue, il serait raisonnable de donner un congé technique aux marcheurs et tendre progressivement vers des sit-in stratégiques. Il ne sert à rien de maintenir la tension électrique.
Aussi vais-je ajouter que tous les acteurs doivent revoir leurs discours ainsi que leur stratégie de communication afin de ne plus embraser le pays comme ce fut le cas depuis la veille du 19 août 2017. Un clin d’œil particulier sur ce point au Colonel Yark qui devrait faire plus dans la protection des civils que de jouer au chargé de communication du parti UNIR.
Enfin, j’exhorte tous les acteurs à être raisonnables et pragmatiques dans leurs prétentions et surtout de mettre en premier plan l’intérêt général qui se définit à travers les aspirations légitimes et clairement exprimées par le peuple. Et ces aspirations, je n’ai nul doute, sont contenues dans le rapport de la Commission sur les réformes même si nous pouvons dire qu’elles ne diffèrent en rien aux conclusions de l’APG signé en 2006 et qui n’a pas suffi malgré tout à éviter au Togo la crise actuelle.
Ce qui m’amène donc à insister sur le fait que chaque partie doit faire preuve de sincérité et de bonne foi, tout en mettant un accent particulier sur la part importante de la responsabilité du gouvernement dans l’aboutissement ou non du prochain dialogue. Ce qui n’exclue pas la responsabilité de l’opposition qui devra savoir raison gardée et être pragmatique. Au lieu de chanter la démission de Faure, elle devra plutôt entonner les revendications permettant de corriger un quart de siècle de rendez-vous manqués.
 Pendant ce temps, la coalition des 14 partis de l’opposition continue de manifester et dit utiliser ainsi sa seule arme pour maintenir la pression. Trouvez-vous opportunes ces manifestations ?
Je n’ai pu m’empêcher de le mentionner dans la question précédente. En réalité dire que ces manifestations que continue la coalition des 14 partis sont inopportunes, je ne le puis. Cette stratégie n’est que la résultante de l’histoire politique du pays. La crise de confiance a tellement gangréné la scène politique que l’opposition a peur de tomber encore dans le piège du marché de dupe qui a très longtemps caractérisé le système dépositaire du pouvoir depuis 1967.
Néanmoins je les invite à apprendre des dérapages de la grève générale illimitée tout comme des succès obtenus avant l’adoption de la charte des partis politiques.
Pour finir, abordons la tournée africaine du président français. Emmanuel Macron a prononcé un discours à l’Université de Ouagadougou 1 ; un discours dans lequel il semble appeler les dirigeants africains à plus d’actions à l’égard de leurs populations. Beaucoup ont aussi relevé une « humiliation » à l’endroit de son homologue Christian Kaboré. Une analyse de tout ceci?
 Une humiliation à l’endroit de son homologue Christian Kabore ? Pour moi, c’est une levée de bouclée émotive. S’il a fallu attendre l’arrivée de Macron pour climatiser des amphithéâtres, on ne doit pas être surpris d’être pris pour un technicien du froid. S’il a fallu l’arrivée de Macron pour que le Président se retrouve devant les étudiants, il ne faut pas être surpris de voir les étudiants aborder des questions qui n’ont rien à voir avec le visiteur. Par ailleurs, reconnaissons-le ! Même si les questions étaient contextualisées aux préoccupations de la jeunesse Burkinabè, aussi bien que son discours s’adressait à toute l’Afrique, autant ses ironies visent toute l’Afrique. C’est tout à fait normal quand on a des carences en bonne gouvernance de se voir interpellé. La Chine ne fut-elle pas colonisée ? Que dirons-nous des Etats-Unis ? Dites-moi si c’est leur métropole qui continue par leur dicter leur politique ou leur ligne de gouvernance ? L’Afrique doit se réveiller.
Merci à vous d’avoir répondu à nos questions.
Au-delà de l’honneur que vous me faites en m’invitant, c’est un devoir pour moi de penser l’avenir et le meilleur devenir de mon pays, mon continent et du monde entier. Alors merci à vous aussi de m’avoir donné l’opportunité de m’en acquitter.
 Interview réalisée à Lomé par Arafat DJAONA pour Soleil FM Guinée

Togo: UNIR à l’ère de la communication 2.0

Près d’un mois après son premier congrès statutaire, l’Union pour la République (parti au pouvoir au Togo) veut se conformer à son siècle, un siècle qui va de paire avec la communication 2.0. Mardi, UNIR a procédé au lancement officiel de sa nouvelle plateforme digitale : « www.unionpourlarepublique.com ». Le nouveau bureau exécutif entend ainsi redynamiser la communication du parti présidentiel.

www.unionpourlarepublique.com a pour vocation, d’après les premiers responsables d’UNIR, de renforcer les liens entre le parti et la population grâce à une interactivité sur la plateforme digitale. Une interactivité voulue, à en croire les initiateurs, par le président du parti et président de la République, Faure Gnassingbé qui veut être à « l’écoute permanente des Togolais » afin de leur apporter les « bonnes réponses à leurs préoccupations ».

« Notre parti est résolument engagé sur la voie de la modernité. Il est prêt à faire face aux défis qui se dressent sur son chemin et à saisir les opportunités qui s’offrent à lui. C’est pourquoi après le congrès de Tsévié,  nous avons pris la ferme résolution d’examiner les modalités pratiques pour renforcer sa communication politique partisane, la formation des militants pour sa meilleure visibilité afin de répondre aux exigences de la jeunesse qui est aujourd’hui le public cible majeur de l’action politique», a indiqué le Secrétaire Exécutif du parti UNIR, Atcholi Aklesso.

UNIR exploitera, a-t-il poursuivi, les voies et moyens pour se mettre au diapason de l’évolution de la technologie afin « de jouer pleinement » son rôle de contributeur à l’éducation politique et civique  des citoyens pour la consolidation de la démocratie et la construction de l’unité nationale. « C’est également une priorité pour le parti de se rendre plus audible auprès de cette frange importante de la population », a-t-il martelé.