Réchauffement climatique au Togo: Laurence Beuchard plaide pour des solutions durables

 

Lomé, 25 novembre 2024 – Le réchauffement climatique, véritable défi du 21e siècle, affecte de manière croissante tous les pays du monde, dont le Togo. Dans un article publié ce lundi sur le site www.ntc-jardins.com, Laurence Beuchard, Présidente de l’Association Française NTC Jardins, active au Togo, souligne les impacts dévastateurs du changement climatique sur le pays et propose des solutions concrètes pour y faire face.

Selon Mme Beuchard, le Togo, un pays au climat diversifié, est confronté à de nombreux enjeux environnementaux. L’agriculture, secteur clé de l’économie, subit des perturbations dues à des sécheresses prolongées et des inondations saisonnières, menaçant la sécurité alimentaire de la population. La montée du niveau de la mer représente également une menace pour les communautés côtières, en raison de l’érosion et de la salinisation des terres agricoles.

La santé publique, quant à elle, est impactée par l’augmentation des températures, propice à la propagation de maladies vectorielles comme le paludisme et la Dengue, ainsi que des problèmes respiratoires liés aux conditions climatiques extrêmes.

Des solutions pour un Togo résilient

Pour lutter contre ces défis, Mme Beuchard propose plusieurs stratégies. La première est la promotion de l’agriculture durable. Elle plaide pour l’adoption de l’agroécologie, qui permettrait non seulement de protéger la biodiversité, mais aussi de renforcer la résilience des cultures face aux aléas climatiques. La formation des agriculteurs aux techniques de conservation des sols et de gestion de l’eau est également primordiale pour améliorer les rendements agricoles.

Ensuite, elle insiste sur le renforcement des infrastructures résilientes, en particulier les systèmes de drainage, les barrages et les routes adaptées aux aléas climatiques, afin de protéger les populations vulnérables et garantir l’accès aux services de base même en période de crise.

Mme Beuchard souligne également l’importance de la sensibilisation et de l’éducation de la population. Elle propose d’organiser des campagnes pour encourager les comportements responsables, comme la réduction des déchets, l’adoption des énergies renouvelables, et le recyclage des plastiques.

Enfin, la Présidente de NTC Jardins plaide pour une collaboration internationale renforcée. Elle recommande au Togo de participer activement aux initiatives mondiales de lutte contre le réchauffement climatique, telles que les accords de Paris, et de s’engager dans des partenariats pour bénéficier des financements et des technologies nécessaires.

Un engagement collectif pour l’avenir

“Le Togo a l’opportunité de jouer un rôle clé dans la lutte contre le réchauffement climatique en adoptant des politiques ambitieuses pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre”, conclut Laurence Beuchard. Elle rappelle que chaque acteur, qu’il soit gouvernemental, sociétal ou individuel, a un rôle essentiel à jouer dans ce combat pour préserver l’avenir de la planète et des générations futures.

Amen A.

L’EGLISE DE PENTECOTE DU TOGO LANCE UNE CROISADE DE 4 JOURS

 

C’est sur le terrain du CERFER à Lomé que les responsables de l’Eglise de Pentecôte du Togo ont donné ce jeudi le coup d’envoi d’une grande croisade d’évangélisation. Celle-ci est organisée en collaboration avec le Destiny Church International Fellowship des Etats Unis dont l’un des dirigeants est présent comme l’orateur principal au cours de cette rencontre
Bishop David TUCKER a été sans équivoque à l’entame de cette croisade : « Je suis au Togo pour aider à élever le nom de Jésus-Christ ». D’ailleurs le thème de cette croisade est tiré de Hébreux 13 :8 « Jésus est le même hier, aujourd’hui et éternellement »
A cette ouverture louanges et adorations ont rythmé les 4 coins du terrain de football du CERFER transformé à l’occasion en un temple géant pour magnifier la puissance qui se trouve dans l’évocation du nom Jésus-Christ. L’orateur a martelé que ce nom guérit, assure la vie éternelle et produit des miracles.
En 4 jours, les responsables de l’Eglise de Pentecôte du Togo et ceux de Destiny Church International Fellowship espèrent que de nombreuses personnes donneront leur vie à Jésus. Des dizaines de personnes l’ont déjà fait ce premier jour. Ils espèrent aussi que le Saint Esprit se manifestera pour guérir les malades et soulagera les affligés

Pierrot A

Enseignement supérieur : Les Universités publiques du Togo et le SNU renforcent leur coopération

 

Les Universités de Lomé, de Kara et l’équipe-pays du système des Nations Unies (SNU) ont procédé à la signature d’un nouvel accord de partenariat, le 25 septembre 2024, à la présidence de l’Université de Lomé, après celui de 2019.

A travers cet accord, les trois parties s’engagent à soutenir les actions destinées à développer des orientations stratégiques appropriées en matière de formation et de recherche, de prospective et d’évaluation du développement et à assurer aux étudiants, des formations postuniversitaires adaptées au marché du travail.

C’est un document-cadre de partenariat signé entre les universités publiques du Togo et la Coordination Résidente par intérim du système des Nations Unies au Togo. Les signataires s’engagent à collaborer pour la production et la transmission du savoir ; à encourager la recherche et les découvertes et à soutenir la création des cours en ligne, des massive open online course (MOOC) et des universités virtuelles.

L’accord envisage également de renforcer les compétences des étudiants en leadership et leur aptitude à travailler dans un cadre qui permette de concrétiser les droits humains et l’égalité des sexes. De ce fait, un travail collectif sera fait pour développer la culture d’entrepreneuriat et pour soutenir la création des start-ups.  Il s’agira pour les deux universités publiques du Togo (UPT) et le Système des Nations Unies de créer un cadre de communication, de documentation et de partage de bonnes pratiques et des connaissances.

La Déclaration d’engagements communs encourage les contributions du monde universitaire à l’accélération des actions du système des Nations Unies, en vue de l’atteinte des Objectifs de Développement durable (ODD) et de l’agenda 2063 de l’Union Africaine.

La gestion des interventions liées à cet accord de partenariat sera assurée par un comité de pilotage en charge des orientations stratégiques et d’un comité de suivi opérationnel composés de représentants des trois parties.

Dans son discours de circonstance, au nom des universités publiques du Togo, le Prof. Adama Mawulé Kpodar a exprimé sa gratitude à l’endroit de l’équipe-pays du système des Nations Unies pour son engagement aux côtés de leurs institutions.

De son côté, le Coordonnateur Résident par intérim du système des nations unies au Togo, Abdou Dieng, se dit fier de constater que la Déclaration d’engagements communs, qui couvre la période de 2024 à 2030, traduit parfaitement les ambitions actuelles de l’humanité.

Pour rappel, cet accord vient réaffirmer le partenariat actif entre le système des nations unies et les universités publiques du Togo avec plus de 3 milliards de FCFA investis par le système des nations unies entre 2019 et 2024. Les principales réalisations l’ont été sous la direction de l’ex-ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche Majesté IHOU WATEBA. Des réalisations qui sont entre autres relatives au Pôle Université d’Innovation et de Technologie à l’Université de Lomé, à la construction et l’équipement du laboratoire de télédétection appliquée et de géomantique, au soutien au développement du Master en planification du développement de l’Université de Kara, l’équipement du Laboratoire d’Hydrologie Appliquée et à l’Environnement et plusieurs études et recherches dans différents domaines.

Le succès du précédent partenariat, qui a permis d’investir plus de 3 milliards de FCFA dans le secteur de l’éducation, est un gage d’avenir prometteur. Ce nouvel accord ouvre des perspectives considérables pour le développement de l’enseignement supérieur au Togo, en renforçant la qualité de la formation, en favorisant l’insertion professionnelle des jeunes diplômés et en contribuant à la construction d’une société plus inclusive et plus prospère.

La Rédaction

Santé : Une enquête de grande envergue cible les campagnes de vaccination  

Le Togo veut connaître avec précision l’état de la couverture vaccinale de ses jeunes enfants et de ses nouvelles mères. Pour ce faire, le ministère de la Santé a lancé le 18 septembre une vaste enquête nationale qui se poursuivra jusqu’au 25 octobre.

Cette opération d’envergure, selon les sources officielles, vise à collecter de nouvelles données sur le niveau de protection offert par les différents antigènes du Programme Élargi de Vaccination (PEV). Elle cherche également à déterminer la proportion d’enfants nés avec une immunité contre le tétanos, grâce à la vaccination de leur mère.

L’étude cible spécifiquement deux groupes : les enfants âgés de 12 à 35 mois et les femmes ayant accouché au cours de l’année écoulée. Des agents de collecte spécialement formés sillonneront le pays, allant de ménage en ménage pour recueillir des informations précises et fiables.

L’objectif final de cette enquête est double. D’une part, elle permettra d’évaluer les progrès réalisés en matière de vaccination au Togo. D’autre part, elle fournira des données cruciales pour améliorer la qualité et l’efficacité du Programme Élargi de Vaccination.

Il est important de noter que cette enquête s’inscrit dans une démarche plus large du ministère de la Santé. En effet, celui-ci organise régulièrement des campagnes de vaccination à travers le pays, souvent accompagnées d’actions de sensibilisation.

Ces efforts visent à prévenir des maladies potentiellement graves comme la rougeole, la poliomyélite et le tétanos, qui peuvent avoir des conséquences sérieuses sur la santé des enfants.

Enseignement supérieur : le Togo engagé vers une formation professionnelle ciblée sur les métiers prioritaires

 

On se rappelle, le gouvernement togolais a consacré plusieurs projets et programmes affectés à chaque ministère sectoriel. Il était question en fait d’une feuille de route structurée en 42 projets réformes qui incluent chaque secteur de la vie de la nation y compris celui de l’enseignement supérieur.

En Juin 2024, l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, le professeur Majesté IHOU WATEBA est revenu sur le sujet sur les antennes de la télévision nationale. La feuille de route de l’enseignement supérieur et de la recherche est basée sur deux projets essentiels. Lepremier projet est relatif à la revue de la politique d’orientation et la promotion des formations professionnelles vers les métiers prioritaireset le deuxième projet est l’amélioration de la qualité de l’enseignement.

Nous allons revenir sur le projet relatif à la revue de la politique d’orientation et la promotion des formations professionnelles vers les métiers prioritaires qui a été décliné en 23 projets opérationnels.

Tout est parti d’un constat relatif au fait que pendant longtemps le système éducatif de l’enseignement supérieur a formé des étudiants et des cadres. Cependant, ces étudiants et cadres formés ne trouvent pas rapidement du travail ou s’insèrent difficilement sur le marché de l’emploi.Il faut dire que dans le même temps, la formation est axée sur des thématiques qui ne tiennent pas compte de l’évolution du monde, des défis et enjeux auxquels le Togo fait face à l’instar des autres pays du monde. Il y a donc nécessité désormais de former sans pour autant occulter les grands domaines qui font actuellement l’objet de formation, mais former en mettant l’accent sur des points particuliers liées aux besoins de la jeunesse togolaise. Des besoins de formation qui sont inscrits dans les métiers prioritaires.

Comment est-on arrivé à définir ces métiers prioritaires ?

Une enquête de terrain effectuée avec la chambre de commerce, la chambre de métiers, le patronat et d’autres structures impliquées dans la formation a permis d’identifier et de répertorier les besoins véritables en matière de formation des cadres qui puissent répondre aux ambitions du pays. Les métiers prioritaires, de ce point de vue répondent essentiellement à trois critères.

Le premier, qui est considéré comme le critère d’écart permet de déterminer s’il y a un problème dans un domaine donné, de matérialiser son existence et d’en faire une priorité.Le deuxième critère, considéré comme le critère d’impactreste dans la recherche de solution qui pourrait avoir un impact sur les cadres qui seront formés et le troisième critère est le critère de faisabilité.
Environ 1700 métiers ont été passés au peigne fin au Togo dans le cadre de ce projet. L’objectif, c’est d’identifier des métiers qui répondent aux critères précités et qui sont des critères de développement. Une revue de la littérature au niveau mondial a été faite pour identifier les nouveaux métiers ou les nouvelles professions qui pourraient impacter durablement la vie de la nation togolaise.

Après avoir fait passer toutes ces formations sur le plannational et international au niveau de ces trois critères, il a été retenu une trentaine de domaines dans lesquels le Togo a des insuffisances avérées et pour lesquels il va falloir engager alors une formation pour non seulement répondre aux défis et aux enjeux d’aujourd’hui mais préparer et lancer le pays afin qu’il répondre au rendez-vous de l’histoire.

Dans les métiers prioritaires, il y en a qu’on appelle des métiers en tension : des métiers ou il y a plus d’offre d’emploi que de demande. Il est à noter que la formation est désormais focalisée sur ces métiers en tension.

Lancé, il y a un an, le projet a enregistréà ce jour1200 étudiants qui sont enrôlés dans ce programme ambitieux dont 600 se déroulent au Togo et les 600 restants à l’étranger.

 

Comment en est arrivé là ?

C’est un programme qui a été présenté au séminaire gouvernemental ou tous les ministres concernés ont eu à apporter leurs contributions avec l’appui des experts sur la démarche méthodologique à suivre. Le diagnostic ne s’est pas faite seulement sur la base des données liées au répertoire des métiers au Togo mais le sectoriel a été également mis à contribution.Ajouté à cela les actuaires. Un domaine très vaste composé des super génies qui sont généralement dans les prévisions en termes de risque lorsqu’il s’agit d’appliquer la feuille de route.

En fonction des trois critères précités, il est question de réorganiser le domaine en se focalisant sur des formations qui se déroulent déjàdans le pays et celles qui ne peuvent pas être faites. Pour ces dernières, il va falloir créer les curricula, bref des contenus des enseignements pour inciter et encourager le secteur tant public que privé à ouvrir ces formations et l’élargir au grand nombreparce que c’est un secteur identifié comme un secteur porteur pour aujourd’hui et demain.

Pour les domaines ou le gouvernement n’a pas les compétences pour les former, le travail a consisté à aller chercher à l’international des écoles qui peuvent le faire.

On peut citer en exemple le cas de l’actuariat. Le gouvernement a trouvé une école en Inde qui se spécialise dans la formation des actuaires avec laquelle un partenariat a été signé pour permettre aux étudiants togolais d’aller se faire former dans le domaine. 22 étudiants togolais sont aujourd’hui envoyés dans cette école pour la formation. Le gouvernement avec cette dynamique espère que leur retour sera beaucoup plus bénéfique pour l’Etat dans les années à venir.

 

KIJAIN : Le nouveau musée qui fait de Lomé la “capitale de la culture africaine”

 

Un gigantesque musée a été inauguré le jeudi 8 août 2024 à Lomé. Baptisé KIJAIN, ce joyau est l’œuvre de l’artiste togolais résidant aux États-Unis d’Amérique, Bamazi Talle.

“KIJAIN se veut un lieu de référence mondiale et incontournable pour l’exploration et l’apprentissage de l’art et de la culture”, a expliqué Mme Fernande Damba, Directrice Générale du nouveau musée.

Les missions principales de ce musée comprennent la conservation, la restauration, la collecte, l’étude et l’exposition d’objets culturels et historiques, ainsi que la conception et la mise en œuvre d’actions éducatives visant à assurer un accès égal à la culture pour tous.

L’ouvrage abrite les œuvres d’acteurs culturels et artistiques du Togo, y compris des expositions de son promoteur. Les œuvres de Bamazi Talle ont pour thème central la “Calebasse”. Une série d’œuvres d’art appelée “Dwell”, célébrant la connexion spirituelle entre les êtres humains et les ancêtres, y est également exposée.

« Ce thème a été choisi parce que la calebasse a été l’une des premières découvertes de l’homme. Si toutes les cultures ont par la suite abandonné la calebasse, l’Afrique l’a conservée. C’est avec elle que l’on remercie chaque matin et que nous recevons le message des ancêtres, on communique avec eux », a expliqué l’artiste Talle.

KIJAIN est ouvert à tous pour découvrir ces magnifiques œuvres et l’empreinte unique de l’artiste. Le musée accueille les visiteurs du mardi au dimanche, à partir de 10 heures.

Pour l’instant, KIJAIN est provisoirement hébergé dans les locaux du siège de China Road and Bridge Corporation (CRBC) à Lomé.

Ce nouveau musée ambitionne de faire de Lomé un centre culturel majeur en Afrique, offrant une plateforme unique pour la promotion et la préservation de l’art et de la culture africaine.

JO Paris 2024 – Togo/Akoko Komlanvi : “Mes adversaires ne sont pas des extra-terrestres” 

 

Akoko Komlanvi est à quelques heures de descendre sur les eaux du stade nautique de Vaires-sur-Marne. Première athlète togolaise à se qualifier pour ce rendez-vous mondial du sport, la native d’Agbodrafo dans la préfecture des lacs au Togo, se sent en pleine forme. Elle est prête à défendre les couleurs de son pays.

« A quelques heures de mon entrée en compétition, je suis sans crainte. J’ai pris des années pour préparer ces jeux et demain je donnerai le meilleur de moi-même », confie Akoko Komlanvi. 

Elle est tout de même consciente de la supériorité de ses adversaires qui viennent des pays qui ont de gros moyens pour mettre leurs sportifs dans de bonnes conditions. La Togolaise reste tout de même sereine. 

« Mes adversaires des Etats-unis, de l’Autriche, de Serbie, de Koweït et que sais-je encore, oui, ce sont des adversaires de taille mais elles ne sont pas des extra-terrestres. Ce sont des femmes comme moi, nous avons les mêmes caractéristiques. Je peux faire tout ce dont elles sont capables », ajoute-t-elle. 

Après sa qualification en octobre 2023 lors de la compétition organisée par World Rowing pour la zone Afrique en vue des Jeux Olympiques, Akoko Komlanvi avait un seul rêve : Faire flotter très haut les couleurs de son pays à Paris malgré le peu de moyens financiers et matériels dont elle dispose. Pour elle, sa qualification n’est pas le fruit du hasard mais d’un travail acharné. 

La boursière olympique a suivi plusieurs mois de stage en Tunisie pour s’améliorer et se mettre au niveau de ses adversaires

Komlanvi Akoko bénéficie également des conseils  de ses prédécesseurs tels que Benjamin Boukpeti, le seul médaillé olympique du Togo. Il est aux côtés de sa petite sœur depuis quelques jours au village olympique. Claire Ayivon, l’autre athlète togolaise olympienne spécialiste également en Aviron Skiff apporte également son soutien à Akoko.

Akoko ne perd pas de vue son objectif principal. Comme tous les athlètes aux JO, elle a dans le viseur une médaille olympique. Mais à défaut d’être la meilleure, Akoko Komlanvi veut donner tout ce qu’elle a dans les bras.

Daniel Dodjagni

Gakokoe.tg – Togo

Télécom : Moov Africa Togo risque une grosse amende

 

Au Togo, l’opérateur télécom Moov Africa Togo fait face à des accusations répétées d’indisponibilité de ses services dans certaines régions, et est actuellement sous les feux des projecteurs de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP).

Moov était ainsi en audition publique devant le comité de direction de l’ARCEP mercredi 24 juillet 2024. C’est suite à une procédure lancée par le gendarme des Télécoms togolais, il y a deux ans (avril 2022), et qui pourrait aboutir à des sanctions financières sévères pour l’opérateur téléphonique.

Menace d’une sanction plus sévère

Selon le régulateur, Moov n’a pas rempli ses obligations contractuelles en termes de disponibilité et de qualité de service dans plusieurs localités du pays.  Des manquements qui, répétés, pourraient lui coûter jusqu’à 4% de son chiffre d’affaires annuel. « Le Togo et ses consommateurs ne peuvent tolérer de compromis sur la qualité et la disponibilité des services de communication, surtout dans des zones déjà peu desservies », indique Ouro Agora Kader, directeur juridique de l’ARCEP, cité lors de cette audience.

Le cadre de l’ARCEP précise que lorsqu’un opérateur est en faute et qu’il est reconnu comme tel devant le comité de direction, il risque une sanction financière pouvant aller jusqu’à 2% de son chiffre d’affaires, dans le cadre d’une première procédure. Mais, en cas de deuxième procédure (comme c’est le cas pour Moov actuellement), ce taux peut monter à 4% de son revenu.

Ceci étant précisé, l’enjeu de la procédure dépasse la simple amende ; il s’agit également pour l’ARCEP de renforcer les standards de service dans un secteur crucial pour le développement économique et social du Togo. Pour Moov Africa Togo, le défi sera non seulement de régler ses problèmes opérationnels mais aussi de restaurer la confiance avec un public togolais de plus en plus méfiant face aux défaillances de service répétées.

Moov plaide sa cause

De son côté, Moov a évoqué à sa défense des défis comme des problèmes d’énergie (notamment les coupures d’électricité intempestives de ces derniers mois) et de sécurité (les défis sécuritaires dans la région nord du pays, compliquant le déploiement rapide des techniciens en cas de pannes sur ses antennes de réseau).

De plus, intervenant à la fin de l’audience, Younes El Bedraoui, DG de Moov, a plaidé pour sa société, relevant notamment les efforts engagés depuis des années et leur engagement à régler les points remontés par l’Autorité de régulation.

« Nous sommes engagés à corriger tout ce qu’on nous reproche et nous demandons juste un temps pour le faire. Nous sommes engagés à améliorer nos services. C’est pour cette raison que nous investissons depuis 2021 pas moins de 18 milliards de FCFA », a-t-il notamment indiqué, en demandant un nouveau délai pour régler tous les points de manquements indexés. « Donnez-nous le temps ! Nous sommes convaincus qu’il y aura une grande disponibilité. Nous sommes dans une dynamique d’amélioration, surtout pour satisfaire les clients. Nous sommes engagés, nous avons pris les engagements, nos indicateurs commencent à s’améliorer ».

L’issue de la procédure pourrait être connue dans les jours à venir.

 Avec Togofirst

TOGO : Ce que le ministre Lamadokou exige dans les chambres d’hôtel

 

Le ministre de la Culture et des Loisirs, Dr Kossi Lamadokou, n’apprécie pas certaines pratiques dans les lieux communs et dans les chambres des établissements de tourisme et assimilés.

 

Il l’a clairement indiqué dans une note circulaire rendue publique ce vendredi 5 juillet 2024, mettant l’accent sur les postes téléviseurs installés dans ces lieux.

 

« Il nous a été donné de constater que les postes téléviseurs installés dans les lieux communs et dans les chambres des établissements de tourisme et assimilés font la part belle aux chaînes étrangères au détriment de la chaîne nationale d’information, la Télévision Togolaise (TVT). Il arrive qu’elle ne figure même pas dans les bouquets numériques offerts aux usagers desdits établissements », a dénoncé le ministre.

 

Prenant ses responsabilités, le ministre a donné des instructions fermes aux promoteurs de ces établissements.

 

« Afin d’assurer la promotion et la visibilité des richesses et valeurs culturelles de notre pays, je vous demande de prendre les dispositions idoines pour faire de la TVT la chaîne de référence et de premier choix dans la programmation de vos postes téléviseurs », a souligné la note.

 

Le ministre Lamadokou a également averti que des contrôles inopinés seront effectués dans les lieux concernés pour veiller à l’application de ces mesures.

Le Saint

Législatives françaises : Julie Lagui, la candidate qui défend les immigrés

Julie Lagui, candidate indépendante aux élections législatives françaises de 2024, s’est adressée à la presse togolaise et à la communauté française du Togo ce vendredi 28 juin. L’objectif de cette rencontre était de présenter à toute la communauté les valeurs pour lesquelles elle se présente aux législatives.

 

Le mot d’ordre de la Franco-Ivoirienne est clair : « Non, au refus de l’immigration vers la France ».

 

Pour la candidate, l’immigration n’est pas le problème de la France. Selon elle, le débat sur le refus des immigrés en France ne devrait pas exister, car les immigrés participent énormément à la vie du pays.

 

« Ne laissons pas certains partis politiques nous faire croire que les immigrés sont le problème de la France. Je n’y crois pas. Au contraire, je crois qu’ils sont une richesse pour le pays », affirme-t-elle.

 

« Il y a encore en France des jeunes, des femmes et des hommes issus de l’immigration qui aiment ce pays. Il y a encore des binationaux qui aiment ce pays. Il y en a qui travaillent légalement et qui respectent les droits de ce pays. Ne laissons pas croire aux Français que la France est un pays raciste, je n’y crois pas », a-t-elle également déclaré.

L’un des combats de Julie Lagui est aussi l’essor de l’Afrique à travers la multiplication des entreprises françaises sur le continent.

 

L’idée, selon elle, est de faire profiter à l’Afrique des expertises françaises et, par là, de diminuer le taux de chômage dans les pays africains. Pour elle, « une grande entreprise qui s’installe dans un pays, ce sont des milliers d’emplois qui se créent ».

 

Née en France et ayant passé plus de 30 ans en terre française, Julie Lagui entend faire rayonner la France à travers le sport, la culture, et bien plus encore.

 

Julie Lagui est candidate dans la 10e circonscription des Français de l’étranger. Elle espère obtenir le maximum de suffrages parmi les 100 000 inscrits, pour être plus « Proche de tous et au service de chacun ».

Lesaint.