Le vent du Saint-Esprit est actuellement en train de souffler sur notre mère patrie le Togo et, visiblement, il n’a pas du tout oublié la région centrale.
Cette région a toujours été consacrée à la troisième personne de la Trinité (Saint-Esprit) ; mais une mise à jour de cette consécration est nécessaire pour un développement durable de cette localité. Ensemble, reconnectons la région centrale au Saint-Esprit !!
Tel un nouveau-né qu’on dédicace à Dieu, nous dédicaçons la région centrale du Togo au Saint-Esprit.
Dans Luc 1:35, il est écrit :” L’ange lui répondit: Le Saint Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu”. Nous invoquons ce même Esprit sur la région centrale. Protégée par le Tout Puissant, nous la renommons “territoire de Dieu”.
Grâce à l’influence du Saint-Esprit, toutes les filles et fils de la région centrale sont intouchables. Le feu dévorant de l’esprit de Dieu forme un cercle de protection autour d’eux et consume tout esprit démoniaque qui ose s’en approcher.
Père céleste, Luc chapitre 4 nous enseigne que le Saint-Esprit a guidé Jésus dans le désert et l’a aidé à vaincre Satan et ses ruses. Nous prions pour que les habitants de la région centrale soient guidés par ce même esprit afin qu’ils puissent opérer des choix qui honorent Dieu et sa volonté au nom de Jésus.
La puissance du Saint-Esprit brise les chaînes et les liens des esprits malveillants dans la région centrale et plonge ses habitants dans une nouvelle dimension. Une dimension spirituelle favorable à leur épanouissement et à leur bien-être sous toutes ses formes.
La domination du Saint-Esprit sur cette localité au centre du Togo fait des merveilles et y fait prospérer la vie économique.
De soutouboua à Sokodé en passant par Bafilo, les enfants de la région centrale ne sont pas paresseux. Nous invoquons alors l’assistance du Saint-Esprit sur eux afin qu’ils puissent évoluer dans leurs différents secteurs d’activité.
Parmi ces secteurs d’activité, nous avons les transports et la conduite routière. Nous consacrons donc ces conducteurs routiers à l’Esprit vivant de Dieu. Jésus Christ a déjà versé son sang pour eux, il n’y a plus aucune raison pour qu’ils versent leur sang dans des accidents de route orchestrés par les forces du mal.
Nous réduisons à néant les alliances faites par les ancêtres avec le sang des filles vierges et des innocents dans le seul but d’assujettir les enfants de cette localité. Ces pactes sont à l’origine de beaucoup de malheurs, en l’occurrence les accidents de route.
Au nom de Jésus, tous les chauffeurs sont entièrement protégés ainsi que leurs véhicules et leurs passagers grâce à la domination du Saint-Esprit sur les forteresses de cette région.
Comme évoqué un peu plus haut, la région centrale a toujours été sous l’influence du Saint-Esprit. Ce qui justifie la conversion d’un nombre non négligeable de ses habitants au Christianisme. Toutefois, nous remarquons une instabilité dans l’exercice de cette foi chrétienne et un rétropédalage de certains de ces convertis.
L’autorité que nous donne le Saint-Esprit nous permet de briser les esprits et les alliances qui sont à l’origine du vacillement de la foi des enfants du Christ. Aussi, nous anéantissons toutes les forces qui sont contre l’œuvre de l’Evangile.
Le Saint-Esprit régnant en maître dans cette région, sa vérité sera révélée aux cœurs des habitants. Les yeux de ces-derniers seront ouverts et ils verront la beauté de la grâce divine en Jésus Christ.
Leur compréhension sera ainsi éclairée et leur foi, fortifiée. Ce qui leur permettra de résister aux tentations et aux influences négatives qui cherchent à les éloigner de Jésus.
La mise à jour est ainsi effectuée, nos prières sont déjà exaucées par le ciel. La région centrale est donc consacrée à nouveau à Jésus Christ et reconnectée au Saint-Esprit par l’amour et le regard bienveillant du Dieu le père Tout Puissant.
Au nom de Jésus-Christ nous avons ainsi prié.
Amen !!!
#Emparole
#MaisonDelEvangile
Reconnectons la région centrale au Saint-Esprit
Mali: Sadio Barry, la pourvoyeuse d’engrais aux terroristes, arrêtée !
Damehame Yark : « Les ALPC, une menace pour la stabilité de l’Afrique »
Jeudi 05 juillet, le ministre togolais de la Sécurité et de la Protection, le Gal Damehame Yark, et la sous-Secrétaire générale des Nations unies aux affaires de désarmement, Izumi Nakamitsu, ont inauguré les locaux du nouveau siège du Centre des Nations unies pour le désarmement en Afrique (UNREC). Avant cette cérémonie, la diplomate onusienne s’est entretenue avec le Premier ministre togolais. « J’ai discuté avec le Premier ministre des possibilités d’approfondir la coopération entre le Togo et les Nations Unies afin de faire davantage pour la paix et le désarmement en Afrique, car le Togo participe à différents processus, non seulement au niveau global, mais aussi dans le cadre des organisations régionales comme la CEDEAO et l’Union Africaine », a-t-elle confié à la presse à l’issue de son audience avec Sélom Komi Klassou.
Lancement du marquage des ALPC
Faisant d’une pierre deux coups, le ministre togolais et la diplomate onusienne ont aussi procédé au lancement officiel des activités du projet de marquage des armes légères et de petit calibre. Les ALPC, un vrai danger pour la stabilité de l’Afrique. Damehame Yark peint le tableau peu reluisant du phénomène : « La très grande accumulation et circulation anarchique des armes légères en Afrique a ôté aux Etats, le monopole de la violence légitime ; et ces derniers sont en concurrence avec des groupes d’insurgés, des milices capables de s’opposer à la légalité et à la légitimité des institutions établies avec autant, sinon plus de moyens de violence. Un tel phénomène est source d’instabilité chronique et hypothèque dangereusement les fragiles processus démocratiques en Afrique ».
Les efforts du Togo en la matière
Pour tenter d’endiguer « cette avancée continue vers le désastre », le Gal de brigade a vanté les mérites du Togo qui a, en plus de ratifier des traités internationaux, pris des mesures au plan national. Des postes de surveillance et de barrages mixtes aux frontières au renforcement des capacités des agents en charge de la gestion des stocks des armes, l’implication des parlementaires et universitaires togolais ou le marquage des armes des personnes privées, les efforts du Togo en matière de lutte contre les ALPC ces dernières années sont remarquables.
Un marquage en amont et en aval
La cérémonie de ce jeudi lance donc le traçage est le suivi systématique du parcours des armes et des munitions depuis le fabricant jusqu’à l’utilisateur final. Cela permettra d’identifier une arme, ses origines et les transferts dont elle a fait l’objet dans le but de déterminer sa fabrication illicite ou retrouver les responsables d’un transfert illicite ou d’un détournement. Un étape importante dans la lutte contre la prolifération des ALPC en Afrique et son cortège de conséquences que sont “des millions de victimes, des populations entières déplacées, le phénomène des enfants soldats, en passant par le grand banditisme transfrontalier et urbain“.
Ambroise D.
Attentat contre le G5 Sahel: Faure Gnassingbé plaide pour la solidarité internationale
Dans un communiqué rendu public ce samedi 30 juin, le président togolais par ailleurs président en exercice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) déclare avoir appris avec “consternation le lâche et barbare attentat commis contre le Quartier Général de la Force conjointe du G5 sahel“.
Au nom de ses pairs, Faure Gnassingbe “condamne avec vigueur ces actes criminels et ignobles et présente ses condoléances et compassion au peuple malien et à son gouvernement ainsi qu’aux familles endeuillées“.
“Cette nouvelle attaque terroriste est la preuve que, plus que jamais, la solidarité internationale et une stratégie vigoureuse et globale s’avèrent nécessaires voire urgentes pour préserver nos peuples contre de telles barbaries”, plaide le président togolais.
Il ne s’agit pas de la première attaque de ce type à Sévaré. Le 7 août 2015, une attaque contre un hôtel de cette localité avait fait 13 morts, dont quatre étrangers –deux Ukrainiens, un Népalais et un Sud-Africain–, employés par des sous-traitants de la Minusma.
Malgré l’accord de paix au Mali signé en mai-juin 2015, les violences jihadistes ont persisté et se sont propagées du nord vers le centre et le sud du pays, puis au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des tensions ou des conflits intercommunautaires.
Qui veut noyer son opposant l’accuse de terrorisme
Depuis les évènements de 19 aout 2017, le gouvernement togolais recourt systématiquement à ce lexique pour stigmatiser le PNP et Tikpi Atchadam afin de disqualifier son combat et de délégitimer les revendications formulées dans la foulée des marches populaires. Dans sa fameuse interview à Jeune Afrique du 20 décembre dernier, le chef de l’Etat togolais a fait valoir que la virulence de la contestation était imputable à un nouveau parti « radicalisé » qui, par la violence de son discours et son mode opératoire belliqueux, menace de faire basculer le pays au mieux dans un scénario insurrectionnel, au pire le plonger dans l’« arc de crise terroriste qui va du Mali au lac Tchad». Un parti dont le Colonel Agadazi Ouro-Koura, accessoirement ministre de l’Agriculture, accuse le leader d’appropriation de symboles culturels (les deux personnalités étant d’ethnie Kotokoli-Tem et ayant en partage le symbolique cheval blanc cabré sur fond rouge devenu l’effigie du PNP) et d’avoir « fini (sa) course dans un mouvement djihadiste ». Que faut-il penser de ces accusations ? Que faut-il entendre par ces chefs d’accusation ? Explications.
Politique de l’antipolitique
L’islamisme d’où dérive le djihadisme est une notion polysémique. On peut y entendre (1) une idéologie politique visant l’islamisation de la politique ou (2) une idéologie religieuse aspirant à la politisation de l’Islam par des moyens plus ou moins violents.
L’islamisation de la politique vise l’érection par des moyens souvent violents d’une théocratie nationale ou califale dont le Coran serait la Constitution et la Charia le code pénal. L’islamisation complète de la politique telle que portée par les mouvements djihadistes contemporains d’inspiration fondamentaliste vise à soumettre totalement la politique à la religion. De façon quintessentielle, ce courant est incarné par le défunt proto-Etat islamique (Daech) dont le Calife Abu Bakr Al Baghdadi s’est autoproclamé commandeur de tous les croyants musulmans (Oumma) de l’Indonésie au Sénégal. On recense des épigones de ce courant minoritaire dans l’Islam un peu partout dans le monde. En Somalie, ces idéaux sont incarnés par les Tribunaux islamiques qui ont tenté avec échec de s’imposer sur les ruines de cet État failli. Au Nigeria, le groupe Boko Haram devenu l’État islamique en Afrique de l’Ouest suite à son allégeance à Daech, fonctionne sur le même agenda politique.
La politisation de l’islam suppose une instrumentalisation, dans le cadre intentionnel légal, des textes coraniques au service de desseins politiques avec pour objectif final de déboucher sur l’apocalypse du politique. Dit autrement, c’est armer l’islam contre la politique, en tant qu’espace autonome d’action de la société sur elle-même en dehors de toute détermination divine. Dans cette configuration, le gradient se mesure à la hauteur de la dose plus ou moins létale d’islamisation à injecter dans la politique. Cette tentation de politisation de l’islam vise souterrainement un projet antipolitique, qui consiste à utiliser la démocratie contre elle-même. Certains partis islamistes comme les Frères musulmans d’Égypte se sont soumis au jeu électoral dans le but inavoué d’aboutir à la théocratie. Pour ces mouvements, qui se revendiquent d’être des pendants musulmans des partis « démocrates-chrétiens » en Europe, la démocratie est souvent un moyen pour atteindre leur but ultime : l’islamisation totale de la société. À l’instar des nazis qui sont passés par les urnes pour imposer leur dictature totalitaire, ceux-ci veulent instaurer « démocratiquement » une dictature théocratique.
Vous avez dit djihadisme ?
Malgré son utilisation inflationnelle actuelle, la notion de djihadisme reste rebelle à une conceptualisation univoque. Le djihadisme dérive du précepte musulman de djihad qui signifie à la fois (1) un effort d’élévation spirituelle (djihad personnel et inoffensif) ou (2) le combat contre les infidèles et les hypocrites (djihad (contre)-offensif). Les organisations terroristes qui déploient des actions violentes au nom de cette idéologie islamiste se réfèrent à la seconde acception pour justifier leur passage à l’acte. Le djihadisme contemporain puise ses racines généalogiques dans deux sources : l’Égypte et l’Arabie saoudite. Les Frères musulmans égyptiens et le salafisme wahhabite saoudien ont allumé l’étincelle du feu qui ravage le monde musulman. Le wahhabisme a fourni le corpus théologique alors que les Frères musulmans ont forgé la matrice politique.
L’imaginaire collectif associe de façon moqueuse le djihadisme à la rétribution charnelle qu’elle promet aux martyrs dans l’au-delà. Contradictoirement, cette promesse fournit une motivation surhumaine aux djihadistes qui se battent en définitive pour mourir plus que pour vivre. Dans cette conception morbide de la guerre, la mort est une victoire sur l’adversaire. Sur le plan stratégique, cette croyance sert à combler le fossé technologique entre les forces insurgées et les troupes occidentales dans un Moyen-Orient en proie à des guerres asymétriques opposant des drones aux kamikazes, des frappes chirurgicales aux meurtres de masse, etc. En bref, la politique du kamikaze vise la kamikazisation de la politique.
Après ce détour sémantique et sur la foi des déclarations publiques de Tikpi Atchadam, il serait hasardeux de postuler que ce dernier aspire à « politiser l’islam » ou à « islamiser la politique » au Togo. On ne peut objectivement pas supputer d’ambiguïté sur ce fait.
En revanche, on ne peut pas non plus évacuer sans examen préalable, l’accusation de collusion avec des monarchies du Golfe dans le but d’empêcher le rapprochement entre Israël et les États africains, dont la diplomatie togolaise a été la principale cheville ouvrière. Sur l’échiquier géopolitique de la région moyen-orientale, Israël est la bête noire de ses voisins musulmans qui ne reculent devant aucun sacrifice pour lui damner le pion sur la scène mondiale. L’annulation du sommet Afrique-Israël initialement prévu à Lomé en octobre 2017 a permis opportunément à ces dernières de conjurer le péril d’un réchauffement diplomatique entre l’État hébreu et le continent africain. “Benjamin Netanyahu avait mené la campagne la plus robuste depuis la politique de Golda Meir [la première ministre d’Israël entre 1956-1966] dans les années 1950. Le Sommet du Togo était censé être le couronnement de son rapprochement avec les États africains, d’autant qu’il a réussi à convaincre les pays les plus réticents en Afrique d’assouplir leur position vis-à-vis d’Israël ” comme le soulignait l’article jubilatoire qu’Al Jazeera a consacré au renvoi aux calendes grecques du sommet. Le média qatari impute l’annulation à la contestation politique qui secouait la capitale togolaise, malgré les démentis ultérieurs qu’apportera le chef de l’État togolais. Simple coïncidence de calendrier ou l’organisation de la marche du 19 août 2017 par le PNP d’Atchadam visait-elle le sommet ? Encore une fois, il est impossible d’établir objectivement de tels rapprochements. Cependant, une chose est sure, les fondations et autres organisations caritatives du golfe ne rechignent pas à financer des projets visant à affaiblir des ennemis-héréditaires comme l’Iran ou Israël ou à promouvoir l’islam(isme) à travers le monde. Du fait de ses connexions avec des imams ayant des ramifications avec des milieux caritatifs du Golfe, Tikpi Atchadam avait l’opportunité de quêter un soutien financier pour contrecarrer les plans du pouvoir de Lomé. L’a-t-il fait ? Impossible de trancher. Le gouvernement en est convaincu. Problème : il est loin d’avoir apporté le début d’une seule preuve.
De l’usage du terrorisme en politique
Le terme terrorisme politique relève du truisme. Le terrorisme est toujours politique, même si l’inverse n’est que contingent. Le terrorisme désigne un mode de recourt à la violence totale dans un double objectif : soit de produire un impact idéologique ou soit déstabiliser psychologiquement l’adversaire. L’attentat aveugle, qui est l’un des modes opératoires les plus caractéristiques de cette forme de violence, frappe au hasard pour insinuer la psychose et exacerber le sentiment d’insécurité des civiles voire d’impuissance des acteurs étatiques. Autre marqueur signifiant, les terroristes pratiquent l’indiscrimination entre les théâtres de guerre et de paix, ainsi qu’entre des cibles militaires et les populations civiles déniant à celles-ci tout sentiment de neutralité ou d’innocence.
Malgré son rapport ambigu à la violence et ses proclamations sujettes à caution de mener un combat non violent, Tikpi Atchadam ne coche pour le moment aucune des cases susmentionnées. Les accusations portées contre lui relèvent d’un procédé d’hyperbolisation sémantique de la part d’un pouvoir qui chasse des fantômes au lieu de répondre aux vraies préoccupations des populations togolaises. Ce constat ne vaut pas amnistie pour les violences contre les forces de l’ordre en aout 2017 ni contre la vandalisation les biens privés et le meurtre de deux militaires dans ces circonstances troubles à Sokodé en octobre. Les détails au compte-goutte que livre le gouvernement sur les circonstances de ces drames ne peuvent en aucun cas servir de prétexte au déni de ceux-ci, mais à l’ouverture d’une enquête indépendante pour situer les responsabilités. L’instrumentalisation obscène de ces deux morts et le flou volontairement entretenu par le régime togolais sert à instruire à charge une accusation de terrorisme contre les partisans d’Atchadam à Sokodé. Le danger d’une telle stratégie c’est qu’elle risque de fonctionner comme une prophétie autoréalisatrice.
Historiquement, les populations musulmanes du Nord du Togo pratiquent un islam traditionnel africanisé qui mixe coutumes locales et préceptes religieux sunnites. Cet alliage syncrétique non-inflammable, sédimenté par des siècles de brassage, est aujourd’hui remis en cause par la mauvaise foi et la naïveté du gouvernement togolais. La mauvaise foi. La répression et les arrestations d’imams sur des mobiles religieux risquent de pousser les esprits fragiles à la radicalisation voire coller une cible dans le dos du pays. Naïveté. L’islam syncrétique traditionnel est en proie à une wahhabisation que le gouvernement encourage ou laisse faire par le biais de programmes de bourses de formation d’étudiants togolais financés par l’Égypte, le Soudan, l’Arabie saoudite voire l’Iran. Le danger de l’islamisme est porté par ces imams formés à un islam fondamentaliste dans les universités de Médine et d’Al azhar avec l’onction du gouvernement togolais. Pour ces fondamentalistes formés à la pure doctrine du wahhabisme, Tikpi Atchadam et ses imams font figure d’hérétiques du fait de leur penchants mystiques pas très orthodoxes. Les imams wahhabisés, parfois titulaires d’un master en charia ou d’une licence en théologie islamique, sont plus à craindre qu’une poignée d’imams politisés, parce qu’ils mènent une guerre théologique qui souvent précède l’insurrection djihadiste armée. Malheureusement comme le dit l’adage « quand le sage montre la lune, le sot regarde de doigt ».
Radjoul MOUHAMADOU
Togo : la société civile formée sur le rôle des femmes dans la lutte contre le terrorisme
14 avril 2014, le monde apprend avec stupeur que plus de 200 filles avaient été kidnappées par le groupe islamiste nigérian Boko Haram. Même si plusieurs d’entre elles ont été libérées, cet événement a attiré l’attention de la communauté africaine et internationale sur ce que le bassin du Lac est devenu un terreau fertile pour le terrorisme. Mais que personne ne s’y trompe, les femmes ne sont pas que victimes des actes terroristes, elles y prennent également une part active. D’où la nécessité de les impliquer dans la lutte contre le phénomène.
Le ministre togolais en charge de la Sécurité, à l’ouverture des travaux, a insisté sur le rôle ô combien indispensable que les femmes peuvent jouer dans la lutte contre les apôtres de la terreur. « En plus d’être victimes, certaines femmes sont actives et jouent des rôles de messagers, d’espions, de recruteurs, bailleurs de fond, contrebandiers et de plus en plus de kamikazes au sein du groupe Boko Haram », a expliqué Damehane Yark avant d’ajouter que « dans ce climat d’insécurité et d’extrême violence, les femmes ont un rôle à jouer et doivent même contribuer à diminuer la souffrance humaine et sauver l’humanité ».
Rappelant la nécessité de la mise en œuvre de la résolution 1325 du conseil Paix et Sécurité de l’ONU, la coordinatrice du système des Nations unies au Togo, a décliné les grands axes de la rencontre de Lomé qui va durer trois jours. « La rencontre d’aujourd’hui va faire le point sur la situation, et contribuer à relever le défi lié à la paix, à la sécurité, à la lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme, a indiqué Khardiata Lo Ndiaye. Il sera aussi question du rôle éminent des femmes dans la lutte contre les maux qui seront diagnostiqués durant les trois jours de l’atelier ».
Financé par le Royaume de la Suède, le présent atelier est l’activité principale de l’UNREC, en conformité avec les différentes résolutions du Conseil de sécurité et de l’AG des Nations Unies sur les femmes, le désarmement, la non-prolifération et le contrôle des armes.
Nigeria: un match de foot des stars africaines pour aider les victimes de Boko Haram
Selon Diouf, le “Match pour les personnes déplacées” (“Match for IDPs”, en anglais) est destiné “à rassembler de l’argent” mais surtout “à sensibiliser les gens au besoin vital des personnes déplacées”. C’est ce que rapporte le site infostime qui cite l’AFP.
“Tout l’argent recueilli ici sera utilisé pour venir en aide aux IDPs”, a ajouté l’ancien international sénégalais qui a aussi porté, notamment, les maillots de Rennes et Lens en France, Bolton, Sunderland, Blackburn et Liverpool en Angleterre.
A côté de Kanu et El-Hadji Diouf, le Sud-Africain Fabian McCarthy et le Congolais Cyrille Mubiala figuraient aussi dans l’équipe All Star, battue 2-1 par Kano Pillars, hôte de la rencontre de gala, au stade Sani Abacha de Kano, devant 16.000 spectateurs.
Outre la vente des billets du “Match for IDPs”, un dîner de charité a été organisé pour venir en aide aux quelque 2,6 millions de personnes sans domicile ou déplacées depuis le début des violences dans le pays en 2009.
Environ 1,8 million de personnes déplacées vivent dans les Etats de Borno, Yobe et Adamawa, soit dans camps tentaculaires et insalubres ou recueillies chez leurs familles. D’autres ont fui le pays vers le Niger, le Tchad et le Cameroun.
“Nous voulons utiliser le football comme moyen d’information des gens sur ce qui se passe dans les camps des personnes déplacées afin de les sensibiliser ainsi que leurs gouvernements. Notre action n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan tant les besoins des IDPs sont immenses”, a reconnu l’organisatrice du match, Abi Goodman.
Source: AFP
Sécurité: Abidjan abrite depuis mardi un séminaire sur le terrorisme maritime
Organisé par l’institut de sécurité maritime inter régionale (Ismi) avec l’appui du gouvernement français, le séminaire réunit dans la capitale économique ivoirienne des experts et des cadres civils et militaires tous issus des administrations et des services en charge des missions de lutte contre le terrorisme, des forces armées et de la sécurité, des auditeurs et des intervenants des pays d’Afrique de l’ouest et de l’Afrique centrale, du golfe d’Aden, de France et des Etats unis autour de la conception des moyens pour lutter efficacement contre le terrorisme maritime dans le golfe de Guinée.
« Avant le 11 septembre, on ne savait pas qu’on pouvait prendre des avions pour percuter une tour. Et aujourd’hui c’est le terrorisme maritime qui inquiète les quelques 260 millions de personnes vivant dans le golfe de Guinée. Il peut arriver à tout moment et il faut donc anticiper », a rappelé le Colonel Karim Coulibaly de l’Académie régionale de sciences et techniques de la mer (Arstm) d’Abidjan à l’ouverture des travaux ce matin.
La rencontre d’Abidjan permettra, selon les organisateurs, d’« identifier et rappeler les menaces et risques liés au terrorisme maritime dans le golfe de Guinée, à obtenir une vision des dispositifs de lutte contre le terrorisme maritime, le cadre juridique en place à travers les conventions internationales et les droits internes, et les structures existantes en matière de partage des informations et de coordination de l’action des services dans la sous-région ».
Elle va également permettre de faire le lien avec le terrorisme qui sévit dans la bande sahélo-saharienne notamment sur les connexions, le brigandage maritime et groupes armés terroristes.
Plusieurs pays du golfe de Guinée ont déjà été victimes d’attaques terroristes ces derniers mois dont la Côte d’ivoire avec l’attaque djihadiste de sa station balnéaire en mars dernier qui a causé près de 19 morts, le Nigeria et le Cameroun qui combattent toujours les assauts et les attaques terroristes du groupe Boko Haram.
Face à ces attaques terroristes, il faut des solutions idoines et efficaces pour les combattre. C’est en cela que le séminaire d’Abidjan a proposé des pistes de solutions et des stratégies destinées à prévenir ce fléau dans le golfe de Guinée en exigeant l’arrêt de l’approvisionnement des groupes terroristes pour briser d’éventuels liens entre terrorisme maritime et attaques dans la bande sahélo-saharienne.
« Ce n’est pas une fiction, l’idée est de donner une réponse à ce type de menace », souligne Olivier Mornet de l’institut de sécurité maritime interrégionale (Ismi) d’Abidjan.
Depuis les années 1980, de nombreuses attaques terroristes maritimes ont été perpétrées en mer sur des navires à savoir « Achille Lauro, City of Poros, Uss Cole, Limburg ou encore Silco ». Avec la fréquence de ces attaques terroristes, le golfe de Guinée fait l’objet d’une surveillance accrue de plusieurs marines nationales.
Aujourd’hui le constat a dégagé que le contexte géopolitique, sécuritaire, économique et social de l’Afrique de l’ouest et du centre met en exergue les dangers que représentent au sens large, la menace terroriste qu’il s’agisse de terrorisme maritime ou de terrorisme tel qu’observé dans la bande sahélo-saharienne et dont il convient de poser des interrogations.
A l’issue de la rencontre d’Abidjan, des recommandations en matière de lutte contre le terrorisme seront formulées et diffusées aux états et organisations régionales en vue de réunir les moyens nécessaires pour combattre ce fléau qui sévit dans le golfe de Guinée.
Plusieurs communications thématiques seront débattues lors de ce séminaire par des experts et cadres des questions de lutte contre le terrorisme à travers des exposés débats, des ateliers de réflexion et des partages d’expériences.