Six mois après l’annonce du gouvernement Klassou de prendre en compte les revendications des questions enseignantes, objet de grève à répétition, quelques points des revendications se précisent enfin. En effet, la primature a été le cadre de la cérémonie de réception de l’adoption du statut particulier des enseignants du Togo.
Plusieurs responsables des acteurs concernés à savoir les fédérations des syndicats de l’éducation et des parents d’élèves ont pris part à cette rencontre. Pour le premier ministre Klassou Selom, c’est se basant sur le document de base que les membres du gouvernement ; ceux des centrales syndicales ; des confessions de l’enseignement confessionnel et autres entités dans une volonté commune, sont parvenus à un consensus. « Comme aucune œuvre humaine n’est parfaite, nous pensons que des améliorations en terme d’analyse globale des questions du secteur de l’éducation seront apportées. C’est la preuve que tout différend se règle toujours autour d’une table de discussion.
Outre ce statut le gouvernement a également décidé d’augmenter la prime unique de 5000 FCFA en plus des efforts déjà consentis en mars dernier selon toujours le premier ministre.
Si les responsables des fédérations syndicales apprécient cette remise, elles attendent cependant son application avant de parler d’un acquis.
L’année 2017 quoi qu’on en dise a été celle de réforme pour l’éducation au Togo. D’abord le système éducatif a connu l‘intégration des enseignants auxiliaires ensuite le règlement la question des cotisations ou prélèvements suivi de l’assurance maladie au profit de deux millions d’élèves des écoles publiques et enfin ce statut particulier.