Lettre ouverte à l’Etat et la population sénégalaise : Par Mamadou Lamine Cissé responsable des projets de l’association NTC

 

Nous avons récemment été profondément touchés par une histoire odieuse concernant une fillette de 9 ans dont l’innocence a été brutalement bafouée par son maître coranique.

Selon le journal Le Monde du 12/12/2024 article lien Sénégal : une enfant de 9 ans enceinte après un viol, le débat sur l’avortement toujours au point mort cette jeune enfant a été victime du viol de son maître coranique et se retrouve, à seulement 9 ans, confrontée à une grossesse indésirable.

Ce drame soulève des questions urgentes sur la protection des enfants et les limites du système éducatif. Il est révoltant de constater qu’une enfant, en pleine croissance, se voit ainsi privée de son droit fondamental à la sécurité et à l’éducation.

En outre, la situation est d’autant plus tragique que l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est interdite au Sénégal, laissant cette fillette dans une impasse, sans recours légal pour prendre des décisions sur son propre corps meurtri, blessé à jamais.

Mesdames et Messieurs, vous avez toutes et tous, une fillette dans votre famille, dans votre entourage ?! Pensez aux conséquences physiques et psychologiques d’un viol sur cette fillette et l’impact d’une grossesse non désirée !

Rappelez-vous que le viol est l’un des crimes les plus tragiques et dévastateurs, en particulier ici dans cette histoire lorsqu’il touche des enfants. Lorsqu’une fillette devient enceinte à la suite d’un viol, les conséquences sont non seulement tragiques mais aussi profondément déroutantes, affectant sa santé physique, mentale et émotionnelle.

Un viol inflige souvent des blessures physiques graves. En plus des lésions, une fille de jeune âge peut être confrontée à des complications telles que des infections, des hémorragies ou des traumatismes internes. Si une grossesse survient, l’accouchement pourrait engendrer des complications supplémentaires, tels que le risque de rupture utérine, étant donné que le corps de l’enfant n’est pas préparé à supporter une grossesse et un accouchement !

Les très jeunes mères, surtout celles qui sont encore en pleine croissance, sont exposées à des risques accrus durant la grossesse. Les probabilités de naissances prématurées, de faible poids à la naissance ou d’autres problèmes de santé du nouveau-né sont élevés. De plus, l’accouchement peut altérer gravement leur santé physique, causant des douleurs chroniques ou d’autres complications obstétricales !

Les conséquences psychologiques entrainent des traumatismes psychologiques immédiats et à long terme.  Le viol est déjà en soi un événement traumatisant, et la grossesse qui en résulte peut exacerber ce traumatisme. Les victimes peuvent développer divers troubles psychologiques, notamment le syndrome de stress post-traumatique, l’anxiété, la dépression, et des troubles de l’estime de soi. La prise de conscience d’être enceinte à la suite d’un acte violent peut renforcer la douleur psychologique vécue, entraînant un sentiment de perte de contrôle sur son corps et sa vie.

Les conséquences d’un viol sur une fillette, notamment lorsqu’elle tombe enceinte, sont absolument dévastatrices et multiformes. Les effets physiques vont bien au-delà des blessures immédiates et incluent des risques gravés sur la santé future. De plus, les répercussions psychologiques entraînent un traumatisme prolongé qui peut affecter non seulement la vie de la jeune mère mais également celle de l’enfant à naître.

Il est crucial que la société sénégalaise réponde à ces situations avec empathie, en offrant un soutien médical, psychologique, et social aux victimes. Une approche intégrée est nécessaire pour aider ces jeunes filles à surmonter le traumatisme et à bâtir un avenir plus sûr et plus sain. La sensibilisation, l’éducation, et l’engagement communautaire jouent un rôle essentiel dans la prévention de telles tragédies et dans le soutien des victimes.

Et au-delà de ça, nous devons tous, en tant que société, nous unir pour dénoncer de tels actes et travailler ensemble afin de renforcer les protections pour les enfants. Il est impératif d’encourager une culture de respect et de sécurité dans les écoles, et de soutenir législativement les droits des victimes. Que toutes et tous se lèvent pour dénoncer ceci !

En tant que Sénégalais et membre actif d’une association humanitaire et d’acteurs engagés intervenant régulièrement au Sénégal, j’exprime ma plus profonde indignation face à ce drame inacceptable. Je demande instamment qu’une enquête de police soit ouverte afin d’étudier avec sérieux les circonstances entourant cette affaire. Il est essentiel que justice soit rendue et que tous les responsables soient traduits en justice.

De plus, j’appelle à ce que cette fillette soit entendue par des spécialistes de l’enfance, afin de garantir qu’elle bénéficie du soutien psychologique et émotionnel nécessaire pour surmonter cette épreuve traumatisante. Son bien-être doit être notre priorité absolue à toutes et à tous, aussi elle mérite d’être entourée d’experts capables de l’accompagner dans ce processus difficile.

Ne laissons pas cette voix brisée se perdre dans l’indifférence collective. Luttons pour la justice et pour un avenir où chaque enfant peut grandir en sécurité et avec dignité.

Combien d’enfants sont violés chaque jour au Sénégal ? La société doit se mobiliser pour protéger les enfants et assurer leur sécurité. Nous ne pouvons tolérer que des actes de violence restent impunis. Ensemble, œuvrons pour faire entendre la voix des victimes et instaurer une culture de protection des droits des enfants

Nous vivons une époque où l’engagement et la solidarité sont plus que jamais nécessaires. C’est avec une profonde détermination que nous appelons chacun d’entre vous à œuvrer pour le bien-être collectif et à promouvoir des valeurs de justice, d’égalité et de paix.

Mesdames, Messieurs, citoyennes, citoyens du Sénégal réagissez !

Mesdames, Messieurs, votre rôle en tant que leaders sociaux et politiques est crucial ! Vous avez le pouvoir d’inspirer, de rassembler et de transformer la société.

Que votre engagement pour la bienveillance et l’empathie guide vos actions et décisions.

Ensemble, faisons du Sénégal un modèle de solidarité et donc de prospérité.

Avec Sentv.info

Sénégal : après le passage de Macron,  des Sénégalaises militent en faveur de la polygamie

Elles sont toutes des femmes mariées. Leur point commun : elles ne trouvent aucun à ce que leur mari prenne jusqu’à trois autres femmes. Bref, cela ne les dérangerait pas d’être quatre épouse sous le même toit. L’association « mon mari a droit à quatre (04) femmes » a pour mission « d’accompagner les époux dans l’accomplissement des saintes écritures du Coran qui permettent à un homme musulman, de prendre au-delà d’une femme ».

Une contestation du modèle occidental

Une nouvelle qui vient renforcer la législation sénégalaise en matière de polygamie. En effet, la loi sénégalaise propose à l’homme de choisir dès son premier mariage entre la monogamie, la polygamie classique (jusqu’à quatre épouses) et la polygamie «limitée» à deux ou trois épouses.

Dans les années 60, le président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, avait interdit à ses ministres d’avoir plus d’une épouse. Aujourd’hui, on assiste à un complet revirement. L’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, est un polygame revendiqué.

Au Sénégal aujourd’hui, de nombreuses jeunes femmes (même) instruites en quête d’indépendance déclarent. Ce n’est donc plus une polygamie subie mais choisie.

Un pied de nez à Emmanuel Macron

On se rappelle son premier discours l’année dernière en Afrique lorsqu’il déclarait que la cause des malheurs de l’Afrique résidait dans le fait que les familles africaines sont des familles nombreuses. Cette année encore, pour la Conférence Mondiale pour l’Education, le Président français n’a trouvé mieux que la chanteuse américaine, Rihanna, comme invitée d’honneur et ambassadrice pour l’éducation de la jeune fille en Afrique. De quoi provoquer des remous dans les milieux religieux conservateurs sénégalais. Au point même que des intellectuels africains s’en sont pris à Macron, « le jeune homme qui n’a pas honte de s’afficher avec une femme qui a l’âge de sa mère ou de sa grand-mère, et qui n’a aucune leçon de civilisation à donner aux Africains ».

Interrogé sur le sujet, un sociologue togolais déclare : « c’est une question civilisationnelle. L’Occident pense que l’homosexualité va bien avec ses valeurs morales, alors pourquoi condamner la polygamie en Afrique ? ».

Le collectif  « mon mari a droit à quatre (04) femmes » se fait-il le porte-voix de cette silencieuse voix africaine qui en a marre de se faire dicter des conduites par l’Occident ?

Pascal KUAKUVI

Sénégal – Pêche: Macky Sall à Nouakchott ce jeudi pour “éteindre le feu”

Je vais me rendre en Mauritanie, pour évoquer avec mon homologue Mohamed Ould Abdel Aziz “tous les problèmes“. C’est ce qu’a déclaré samedi, le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall. Ainsi, il invite avec justesse les deux pays voisins à résoudre le mal, notamment, la question des licences de pêche. Ce sera une façon pour permettre aux pêcheurs sénégalais d’opérer dans les eaux territoriales mauritaniennes dans des conditions respectueuses de la législation. En outre, il sera aussi question de discuter l’exploitation du gaz à la frontière sénégalo-mauritanienne.

Pendant ce temps, huit pêcheurs sénégalais ont retrouvé la liberté ; ils étaient détenus par les gardes côtes mauritaniens.

Met Gaye (Correspondant à Dakar)

Conférence Mondiale pour l’éducation : 1211 de F CFA milliards mobilisés

« Si le Sénégal avec ses modestes moyens peut mobiliser 3,6 milliards de dollars, je peux faire le pari que la communauté internationale pourra mobiliser 2,3 milliards de dollars », a déclaré le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.

De son côté, la France apporte un appui constant. « Nous allons porter à 200 millions d’euros notre engagement pour le partenariat mondial », indique Emmanuel Macron, Président de la France. A côté, Macron indique « qu’il y’a 100 millions d’euros d’aide bilatérale que nous verrons sur l’éducation à travers l’action de l’Agence française de développement ».

D’autres pays ont décidé aussi d’apporter leur concours. C’est le cas du Canada : « je suis enthousiasmée par la générosité et la détermination dont nous avons été témoins », affirme Julia Gillard.

Pour le Président malien, Ibrahim Boubacar Keita, « la survie de l’humanité est un jeu aujourd’hui ». Contrairement au président tchadien, Idriss Deby, il a appelé le Gpe à soutenir le Tchad en proie à des difficultés économiques.

Met Gaye (Correspondant à Dakar)

Finance: Lomé abrite un séminaire régional sur les logiciels de gestion bancaire

La réglementation des banques est une tâche extrêmement compliquée. Une situation qui devient encore plus complexe avec les nouveaux textes de la Bcéao adoptés il y a quatre ans et qui bouleversent complètement le mode de fonctionnement des banques au plan réglementaire, c’est-à-dire la façon de rendre certains résultats à la banque centrale, à savoir le passage aux normes Bâle 2. Durant trois ans, une vingtaine d’ingénieurs de Cergi SA a travaillé d’arrache-pied sur ces nouvelles réglementations. C’est donc pour restituer les résultats de ce travail de longue haleine que le présent séminaire a été initié.

Cette rencontre vient à point nommé pour les établissements financiers et bancaires, selon le PDG de Cergi SA. “Les banques qui sont nos clients attendent beaucoup de nous. Vendredi prochain, on doit restituer des documents électroniques, une centaine de rapports établissements tous aussi compliqués les uns que les autres à la banque centrale. Et aucune banque ne peut trouver l’excuse de ne pas l’avoir fait. Ce sont nos clients qui ne l’ont pas encore fait que nous réunissons aujourd’hui pour les aider à sortir ces documents“, a indiqué Yao Dodzi Dogbo.

En quoi va donc consister le fond les activités de ce séminaire? La dizaine de banques présentes est arrivée à Lomé chacune avec sa base de données, c’est-à-dire l’ensemble de sa structure informatique. Et c’est sur ces bases de données que “Cergi Banking Services déploiera ses programmes qui vont tourner des heures durant pour extraire les données réglementaires à restituer.

Crée en 1991 à l’initiative du Togolais Yao Dodzi Dogbo, Cergi Afrique Sarl est devenue en 2003 Cergi Banking Services SA dont est issue Cergi SA créee en 2015. Elle apporte des solutions logicielles développées par elle-même et qui sont exploitées aujourd’hui par des institutions financières dans l’espace Uémoa mais aussi dans la zone Cémac (Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale).