Les semaines cuturelles s’annoncent déjà avec vibration dans les établissements scolaires. Généralement,elles ont lieu après les compositions du deuxième trimestre.
Il s’agit d’une période de transition entre les activités pédagogiques. L’idée selon les pédagogues est de permettre aux apprenants de partager entre eux, un moment de loisirs à travers les soirées récitals, des théâtres, des poésies, des jeux,du sport… dans le but de faire reposer dans un petit temps, le fonctionnement intellectuel du cerveau.
Mais le constat amer que l’on fait depuis un certain moment, est que ces activités culturelles ont changé de postures pour devenir une semaine des activités immorales. Plusieurs sont des établissements du pays et surtout de la capitale, Lomé qui perdent le contrôle de leurs apprenants en cette période des activités culturelles. Ainsi, les comportements de débauche caractérisés souvent par les abus sexuels et la prise de l’alcool et du tabac à outrance deviennent des activités phares et primordiales auxquelles se livrent maladroitement les élèves.
L’autre point qui rend triste est le cas des accoutrements et modèles de coiffures que se font les élèves. Déjà au début des activités culturelles de cette année 2019, plusieurs sont des images sexy scandaleuses qui circulent sur les réseaux sociaux.
Souvent, c’est les filles qui payent les pots cassés de cette malheureuse situation. Des cas de grossesse précoces et la contamination des maladies sexuellement transmissibles sont les conséquences les plus récurrentes qui en découlent.
Les parents sont les premiers acteurs responsables de cette dépravation qui mine le secteur scolaire. Il va falloir que chaque parent d’élèves contrôle les habillements et surtout la façon de la participation de leurs enfants aux activités programmées dans cette célébration. Les sorties aux boites de nuits ou des activités de récitals nocturnes devront être règlementées et surveillées avec rigueur au sein de chaque établissement scolaire et même par des parents.
Romuald A.