Depuis que le Togo dispose des patrouilleurs de dernières génération en mer, les côtes du pays ne sont plus en proies aux actes de pirateries maritimes. En effet lors de la quatrième réunion annuelle du haut conseil pour la mer ce, présidée par le premier ministre togolais Komi Klassou Selom le 7 septembre à Lomé, il ressort lors la communication du préfet maritime que les actes de piraterie sont en baisse. Selon le préfet maritime, au cours de cette année, la préfecture maritime a enregistré 9 actes de pirateries qui ont été déjoués et 8 pirates arrêtés puis jugés.
Depuis que le Togo dispose de ces patrouilleurs, la surveillance maritime est régulière et mobile sur les côtes togolaises ce qui dissuade les pirates. Avec ces patrouilleurs, le golfe de guinée notamment celle du Togo est loin des cas de pirateries répétées souvent enregistrés à plus de 50 cas ou encore à des enregistrements d’otages.
Outre l’acte de piraterie maritime, le golfe de guinée est également confronté à une autre réalité. Celle des déchets des hydrocarbures que déversent les bateaux des entreprises de l’occident et de l’Asie. Des hydrocarbures qui contribuent à la pollution de la mer voire des espèces halieutiques grandement consommées par les Africains. Ainsi la Quatrième réunion du haut conseil pour la mer qui a réuni d’autres préfectures maritimes de la sous-région à l’instar du Benin, a recommandé une synergie d’action des préfectures maritimes pour faire face aux actes de pollution le long des côtes africaines.