Au lendemain de leur participation à la réunion initiée par le gouvernement togolais sur les questions de l’extrémisme violent et du terrorisme, les dirigeants de la DMK ont à leur tour, tenu une conférence de presse pour faire le compte rendu.
Selon cette formation politique, le thème de cette rencontre entre le gouvernement et l’opposition a été décliné en 3 sous-thèmes notamment: « l’état de sécurité au Togo », « l’état d’urgence sécuritaire », « le plan d’urgence dans les savanes ».
Suite aux exposés, rapporte la dynamique, l’opportunité a été donnée à l’assistance de poser des questions.
« Concernant ce qui s’est passé hier, nous voulons dire haut et fort qu’il n’y a pas eu de dialogue, il n’y a pas eu de discussions. Il y a eu des informations, d’ailleurs des informations que nous connaissons tous déjà, l’information que tous les Togolais avaient. Nous sommes allés écouter conformément à la sagesse africaine qui veut que quand quelqu’un vous dit qu’il a quelque chose à vous dire, il faille aller et écouter », a martelé la coordinatrice de la DMK, Mme Brigitte Kafui Adjamagbo.
Néanmoins, les représentants des partis membres de la DMK présents à cette réunion ont souligné avoir saisi cette perche des questions – réponses, pour demander la libération des détenus politiques, la levée des poursuites contre les leaders de l’opposition et le règlement des questions sources de frustrations préjudiciables à l’unité, « à la collaboration et à la cohésion auxquelles le régime ne cesse d’appeler ».
Pour la DMK, « on ne peut régler cette crise sécuritaire qu’à travers un consensus national ».
« Pour venir à bout d’agressions terroristes avérées, certes, la DMK est consciente qu’il faut que la nation togolaise devienne une réalité et reste soudée derrière les forces de défense et de sécurité. Mais cette vérité tautologique ne peut s’imposer dans un Togo au tissu social en lambeau à cause des crises sociopolitiques récurrentes depuis plus de 30 ans et aussi du comportement de l’armée togolaise qui s’illustre plus par la répression des Togolaises et togolais manifestant leurs désapprobations de la gouvernance économique et politique du régime », a déclaré Gérard Adja, membre de la dynamique.
Dans cette optique, la Dynamique entend initier dans les prochains jours, des démarches vers les acteurs politiques de l’opposition et la société civile ainsi que la diaspora, en vue d’une adhésion autour de cette plateforme minimale pour renforcer une dynamique propice à la refondation du pays.
Romuald A. (92 87 63 38)