Les organisations de la société civile togolaise sont très préoccupées par l’affaire dite « Pétrolegate ».
Mercredi 17 mars 2021 à Lomé, elles étaient douze ( ALCADES-APVT-ASVITO-GCD-GLOB-FDP-LCT-LTDH-MCM-MJS-SEET-SYNLITOPE) devant la presse pour présenter et expliquer aux professionnels de médias, le contenu du rapport provisoire d’audit de l’Inspection Générale des Finances (IGF) du Ministère de l’économie et des finances.
Selon ces organisations de la société civile, le rapport de l’IGF révèle un détournement chiffré à une ardoise de quatre cent soixante-seize milliards sept cent quatre-vingt treize millions six cent trente et trois mille cinq cent cinquante-deux ( 476.793.633.522) de francs CFA.
Ce détournement d’après la présentation du rapport par les 12 OSC, est mis sur la tête des personnes comme: M. ADJAKLY Fancis Sossah, ex-coordonnateur du secrétariat de la commission technique du CSFPPP, M. KONDO COMLAN Koffi Ononh-Nofoumi, coordonnateur par intérime du secrétariat de la commission technique du CSFPPP, M.ADJAKLY Fabrice Affatsao, Directeur financier chargé des relations avec les traders, Mme Essossimna B. LEGZIM-BALOUKI, ancienne ministre du commerce, les responsables de la douane togolaise et de la société togolaise de Lomé (STSL).
« Il faudrait que le ministre en charge du commerce mette ce rapport à la disposition de la justice… Il faut non seulement que ces personnes remboursent mais aient en prison pour purger les peines de leurs actes », a laissé entendre Emmanuel H. SOGADJI, président de la LCT.
Il faut rappeler que cette affaire dite « pétrolegate » a commencé depuis juin 2020 entre le journal l’alternative et la famille ADJAKLY.
AKR