JO Paris 2024/En direct de la Station Afrique Basile Boli : « Mon cœur bat pour deux pays 

 

Dimanche 28 juillet 2024, Basile Boli, l’ancien international français d’origine ivoirienne, était de passage à L’Ile Saint-Denis. Il a évoqué les JO et son vif intérêt pour les représentants du continent.

 

“ Basile Boli, Bonjour ! Qu’avez-vous ressenti en suivant la cérémonie d’ouverture ?

C’était très émouvant ! A chaque passage d’un bateau dans lequel se trouvaient deux ou trois pays africains, j’avais le cœur qui battait. La pluie a essayé de “gâter” un peu la fête. Mais c’était exceptionnel, avec une belle ambiance.

Cette cérémonie d’ouverture a été qualifiée d’organisation du siècle. Partagez-vous cet avis ?

Je ne sais pas, parce que je ne peux pas comparer avec toutes les autres organisations. Mais vous savez, la France, c’est la discipline, le travail, l’égalité, la solidarité, la diversité… Il y avait tout ça !

Avez-vous déjà visité un site de jeu ?

Oui puisque j’ai donné le coup d’envoi du match de football France – Etats-Unis. Ensuite, J’irai voir les 100m. J’ai également d’autres coups d’envoi à donner, donc je serai bien présent sur ces jeux !

Quel regard portez-vous sur cette station Afrique, à quelques encablures du village olympique ?

Les JO sont universels. Si dans le cadre de ces jeux, il y a un endroit aménagé pour regrouper tous les pays africains dans leurs diversités, c’est une bonne chose !

Vous savez, le sport en Afrique a une vraie dimension sociale. J’ai visité les stands des différents pays africains. Et je me suis bien senti dans celui de la Côte d’Ivoire !

Vous êtes binational, Français et Ivoirien. Pour quel pays votre cœur bat-il lors des JO ?

Mon cœur bat pour les deux pays ! Mes origines m’ont poussé à être français puisque mon père l’était avant même que je ne naisse.

Quels pays africains suivez-vous plus particulièrement ?

Je suis tous les pays africains. Chaque fois qu’il y a un athlète ou une sélection en compétition, quelle que soit la discipline, je suis ! Bon, à la fin je ne suis pas chauvin. Mais j’ai l’impression d’avoir un sentiment particulier dès que je vois un pays africain jouer !”

 

Daniel Dodjagni

Gakogoe.tg – Togo

#PARISMEDIAS2024

JO Paris 2024/Programme: Le calendrier des Togolais 

 

Cinq athlètes représentent le Togo aux JO : trois femmes et deux hommes, et ce dans quatre disciplines : aviron skiff dames, natation 50m nage libre, 100m haies dames et triathlon. 

C’est la rameuse Komlanvi Akoko qui va donner le top départ pour la délégation togolaise. Ce samedi 27 juillet, elle sera au stade nautique de Vaires-sur-Marne, en aviron 2000m skiff dames à partir de 11h12, heure de Paris (9h12 GMT).. 

Après Akoko, suivra Eloi Adjavon. Le franco-togolais a réussi à qualifier pour la première fois le Togo en triathlon aux JO. Il démarre sa compétition le 30 juillet sur le site du Pont Alexandre III à Paris. 

Le jeune Daou Jordano Magnim sera de son côté dans la piscine olympique de Paris-La Défense Arena le 1er août sur 50m nage libre. 

Le même site de compétition va accueillir Adèle Sodalo Agnès Gaitou le 3 août, toujours en 50m nage libre. 

A Paris, le Togo est naturellement présent en athlétisme. Le 2 Août verra Naomie Akakpo entrer en compétition sur 100m haies dames.

Les cinq représentants togolais découvrent pour la première fois les JO. Parmi eux, Naomi Akakpo est de loin la plus expérimentée pour avoir pris part aux Jeux Islamiques où elle a décroché l’argent. 

Elle était aussi aux Mondiaux d’athlétisme, aux Jeux de la Francophonie et tout récemment au championnat d’Afrique d’athlétisme à Douala. 

Daniel Dodjagni

Gakogoe.tg, TOGO

JO Paris 2024 – Togo/Akoko Komlanvi : “Mes adversaires ne sont pas des extra-terrestres” 

 

Akoko Komlanvi est à quelques heures de descendre sur les eaux du stade nautique de Vaires-sur-Marne. Première athlète togolaise à se qualifier pour ce rendez-vous mondial du sport, la native d’Agbodrafo dans la préfecture des lacs au Togo, se sent en pleine forme. Elle est prête à défendre les couleurs de son pays.

« A quelques heures de mon entrée en compétition, je suis sans crainte. J’ai pris des années pour préparer ces jeux et demain je donnerai le meilleur de moi-même », confie Akoko Komlanvi. 

Elle est tout de même consciente de la supériorité de ses adversaires qui viennent des pays qui ont de gros moyens pour mettre leurs sportifs dans de bonnes conditions. La Togolaise reste tout de même sereine. 

« Mes adversaires des Etats-unis, de l’Autriche, de Serbie, de Koweït et que sais-je encore, oui, ce sont des adversaires de taille mais elles ne sont pas des extra-terrestres. Ce sont des femmes comme moi, nous avons les mêmes caractéristiques. Je peux faire tout ce dont elles sont capables », ajoute-t-elle. 

Après sa qualification en octobre 2023 lors de la compétition organisée par World Rowing pour la zone Afrique en vue des Jeux Olympiques, Akoko Komlanvi avait un seul rêve : Faire flotter très haut les couleurs de son pays à Paris malgré le peu de moyens financiers et matériels dont elle dispose. Pour elle, sa qualification n’est pas le fruit du hasard mais d’un travail acharné. 

La boursière olympique a suivi plusieurs mois de stage en Tunisie pour s’améliorer et se mettre au niveau de ses adversaires

Komlanvi Akoko bénéficie également des conseils  de ses prédécesseurs tels que Benjamin Boukpeti, le seul médaillé olympique du Togo. Il est aux côtés de sa petite sœur depuis quelques jours au village olympique. Claire Ayivon, l’autre athlète togolaise olympienne spécialiste également en Aviron Skiff apporte également son soutien à Akoko.

Akoko ne perd pas de vue son objectif principal. Comme tous les athlètes aux JO, elle a dans le viseur une médaille olympique. Mais à défaut d’être la meilleure, Akoko Komlanvi veut donner tout ce qu’elle a dans les bras.

Daniel Dodjagni

Gakokoe.tg – Togo