Depuis 48h, la Nouvelle-Calédonie est en proie à des violences sans précédent depuis la guerre civile des années 1980.
La réforme constitutionnelle sur l’ouverture du corps électoral, désormais adoptée par l’Assemblée nationale, est à l’origine de la contestation : les indépendantistes la refusent et craignent une « recolonisation » de l’archipel.
Selon le dernier bilan communiqué par l’Élysée, ces émeutes ont fait quatre morts dont un gendarme, décédé des suites de ses blessures.
Ce mercredi 15 mai, le président français Emmanuel Macron a décidé de « déclarer l’état d’urgence en Nouvelle-Calédonie » après des émeutes au cours desquelles quatre personnes ont été tuées dont un gendarme qui avait été grièvement blessé par balle à la tête mercredi. Ce dernier est mort des suites de ses blessures ce jeudi 15 mai.
« Toutes les violences sont intolérables et feront l’objet d’une réponse implacable pour assurer le retour de l’ordre républicain », a ajouté la présidence française à l’issue d’une réunion de crise du Conseil de défense et de sécurité nationale consacrée à la situation de cet archipel français du Pacifique Sud. « Le président de la République a rappelé la nécessité d’une reprise du dialogue politique », a-t-elle précisé.