Il a étranglé son ex-femme et amené le corps au commissariat

C’est Ouest-France qui révèle l’information ce mardi. Selon le journal français repris par 20minutes.fr, la cour d’assises d’Ille-et-VIlaine juge à compter de ce mardi un homme soupçonné d’avoir tué son ex-femme en 2015 à Rennes. Le mari avait lui-même amené le corps de son ancienne épouse au commissariat du Blosne. Il l’avait transporté dans une grande malle militaire puis porté jusqu’à sa voiture. L’accusé sera jugé pour meurtre par une personne étant ou ayant été conjoint.

Les faits s’étaient déroulés le 27 janvier 2015 en pleine journée. Le couple, dont le divorce avait été prononcé un mois plus tôt, s’était disputé au domicile de la femme, qui avait fêté ses 36 ans la veille. Son mari ne supportait pas la séparation. Il a étranglé son ex-femme à l’aide d’un câble métallique alors qu’elle avait le dos tourné.

L’accusé avait ensuite passé deux heures auprès du corps, avant d’aller acheter une grande malle militaire pour le transporter jusqu’au commissariat. « Il n’avait pas l’air paniqué. Il s’est présenté au commissariat et a d’emblée indiqué qu’il avait tué sa femme et que le corps se trouvait dans une malle, rangée dans le coffre de sa voiture », précisait à l’époque le procureur de la République Thierry Pocquet du Haut-Jussé.

L’homme avait expliqué qu’il ne voulait pas que leurs enfants, âgés de 11 et 17 ans, voient la scène. L’accusé encourt la prison à perpétuité. Le procès doit durer trois jours.

 

Mondial Russie 2018 : l’Angleterre menace de boycotter la compétition

Dimanche sur un banc d’un centre commercial de Salisbury (à 139 kilomètres au sud-ouest de Londres) Sergei Skripal a été retrouvé mort. L’homme de 66 ans n’est autre qu’un ancien colonel du renseignement russe, arrêté en 2004 par le FSB (services secrets russes) pour “haute trahison” au profit de Sa Majesté dès 1995.

De quoi provoquer le courroux de Boris Johnson. Le ministre des Affaires étrangères britannique menace de boycott, le mondial 2018, par son pays si les faits s’avéraient. “Nous ne savons pas exactement ce qui s’est passé à Salisbury mais si c’est aussi grave que ça en a l’air, ce serait un nouveau crime dans la litanie de crime que nous pouvons mettre sur le dos de la Russie.” Cela serait difficile d’imaginer une participation de l’Angleterre à la Coupe du monde “de façon normale”, a diplomatiquement expliqué l’ancien Maire de Londres.

La disparition de Sergei Skripal rappelle le souvenir de la mort par empoisonnement en 2006 d’Alexandre Litvinenko, ex-agent du FSB opposant à Vladimir Poutine. Après trois semaines d’une agonie très médiatisée, il avait succombé à ce qui va se révéler être un empoisonnement au polonium-210, une substance radioactive extrêmement toxique retrouvée dans sa tasse de thé.

Déclaré mort, un détenu se réveille pendant son autopsie

Un détenu du centre pénitencier des Asturies en Espagne dont la mort avait été certifiée par les services médicaux, et qui allait subir une autopsie, était en fait toujours en vie, rapporte l’AFP.

Détenu dans une prison près d’Oviedo dans le nord de l’Espagne, l’homme a été retrouvé inanimé ce dimanche, vers huit heures du matin. Trois médecins l’ont alors observé, constatant “qu’il ne présentait aucun signe de vie“, a expliqué à l’AFP une porte-parole de l’administration pénitentiaire. Son corps a alors été évacué, pour être emmené à l’institut de médecine légale d’Oviedo.

Inconscient après une tentative de suicide

Il s’est aperçu qu’on le sortait de la housse (mortuaire) pour le mettre sur la table et pratiquer l’autopsie“, a raconté à des journalistes son père, José Carlos Montoya, assurant que son fils était inconscient après une tentative de suicide à l’aide de médicaments ingérés dans la prison.

Selon la presse locale espagnole, le détenu de 29 ans se prénomme Gonzalo Montoya, et purge une peine de prison pour vol de métaux. Les autorités n’étaient pas en mesure de préciser combien de temps il a été donné pour mort.

Les médecins constatent sur la table d’autopsie qu’il n’est pas mort

C’est uniquement une fois sur la table d’autopsie, alors que son corps était déjà marqué en vue de l’autopsie, que les médecins ont constaté que le jeune homme n’était pas mort et qu’il a pu être transféré à l’hôpital, où il se trouvait encore ce mercredi, d’après une porte-parole de l’administration pénitentiaire.

L’administration pénitentiaire et le gouvernement régional des Asturies ont, chacun de leur côté, ouvert une enquête.