Difficile à l’heure actuelle de savoir si Moïse Katumbi est en possession d’un passeport falsifié, expiré ou invalide. Une certitude toutefois : l’opposant congolais est autorisé à rester en Belgique avec l’obligation de régulariser sa situation dans les plus brefs délais. Un laisser-passer lui a été accordé mercredi par les autorités belges.
L’Agence France presse qui cite des sources belges, il s’agirait d’une fausse page, celle où figure l’identité de Moïse Katumbi, qui aurait été rajoutée à son passeport d’origine et qui rend le document invalide. Moïse Katumbi avance une autre version des faits. Son passeport est semi-biométrique et c’est pour cela qu’il ne serait plus valide. En fin d’année dernière, les autorités congolaises ont décidé d’invalider ces passeports pour les remplacer par des documents biométriques.
L’opposant congolais assure avoir fait une demande de passeport biométrique justement auprès de son ambassade en Belgique. Une demande refusée. Moïse Katumbi dénonce donc une annulation volontaire de son passeport par les autorités congolaises, une instrumentalisation de ses services et un acharnement à son encontre en raison sa candidature pour l’élection présidentielle de RDC prévue en décembre prochain.