Dans le cadre de la 3ᵉ édition du « mois du consommer local », il s’est tenu le 15 novembre dernier à l’hotel 2 février, un panel sur les traitements préférentiels en faveur des très petites et moyennes entreprises.
Plusieurs experts en promotion des entreprises, des entrepreneurs, des opérateurs économiques et porteurs de projets ont pris part afin d’apporter leurs contributions pour booster la consommation locale.
Parmi eux, on note la présence de Mme Médissa SAMA, Mentor et experte certifiée BIT et BRIDGE, Cheffe d’entreprises, directrice générale du cabinet d’expertise et de mentorat YILIM.
Engagée à promouvoir, connecter et renforcer les entrepreneurs africains dans la gestion de leurs entreprises notamment : les micros, les petites et moyennes entreprises (MPME), Mme Médissa lors de ses interventions a saisi l’occasion pour partager ses expériences avec l’assistance. Selon elle, la vie d’une entreprise ou d’un entrepreneur, ce n’est pas de tout repos.
« Je dis toujours qu’un entrepreneur a trois casquettes. Il est l’entrepreneur, sa première casquette, c’est qu’il voit le futur. Quel est le futur de mon entreprise ? Mais il doit pouvoir être le manager de ce qu’il a fait hier et de ce qu’il fait aujourd’hui. Chaque chose doit être. Qui doit faire quoi ? Et comment ? Et ensuite, il est aussi le technicien. Qu’est-ce qui doit se faire aujourd’hui? Qu’est-ce que je propose ? », a-telle martelé.
Pour Médissa, l’accompagnement d’un entrepreneur aujourd’hui, ce n’est pas seulement une question de formation. « Au Togo, nous avons une vision d’encourager l’entrepreneuriat et nous avons beaucoup de projets, qui pour la plupart des pays de la sous région, sont des projets novateurs. Nous sommes les pionniers, mais en réalité si on prend nos voisins du Ghana, ils vont sur le terrain et du terrain, ils modélisent. Aujourd’hui pour entreprendre au Ghana, on n’a pas les mêmes difficultés, même les équipements sont faciles d’accès. Mais ici on a cette difficulté », a- t-elle poursuivi.
À l’occasion, la directrice générale du cabinet d’expertise et de mentorat YILIM a suggéré qu’il faut apprendre aux entrepreneurs et aux futurs entrepreneurs à aiguiser leurs haches.
« Nous nous allons sur le terrain, j’ai fait du nord au sud au Togo et je peux vous garantir qu’aujourd’hui, la majorité des entrepreneurs sont des nanos et micros entrepreneurs. Si nous investissons à organiser, à structurer ces nanos et micros entrepreneurs pour qu’ils puissent mieux structurer, mieux gérer et être mieux renforcés pour l’équilibre entre famille et entreprise, je peux vous garantir qu’on n’aura pas besoin d’avoir un crédit à 4,5%. Nous pourrons prendre des crédits à 10 ou 15%, on paierait », a souligné Mme Médissa SAMA, Cheffe d’entreprises.
Romuald A. (92 87 63 38)