Comme dans son premier communiqué, le regroupement dirigé par Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson félicite les facilitateurs de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest qui, “dans leur communiqué du 27 juin 2018, ont invité le gouvernement à garantir le droit et la liberté de manifester en toute sécurité sur l’ensemble du territoire national.”
Sans renoncer à la série de manifestations annoncées, la C14 réaménage le calendrier de celles-ci “en raison de contraintes d’agenda“. Ainsi, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson et les autres leaders de la coalition se rendront au chevet des détenus de la prison civile de Lomé le mercredi 18 juillet puis à la prison de Kara et celle de Sokodé le jour suivant.
Les meetings d’information et de sensibilisation, eux, démarrent le vendredi 20 à Mango pour se terminer le 28 à Kpalimé, en passant par Bafilo, Sokodé, Lomé, Tsévié et Atakpamé.
Le message sera le même dans toutes les localités: le retour à la constitution de 1992 dans sa version originelle, les réformes institutionnelles, la révision du cadre électoral y compris le droit de vote des Togolais de la diaspora.
La libération des manifestants arrêtés dans l’exercice de leur droit constitutionnel et la levée de l’État de siège de fait des villes de Mango, Bafilo, Sokodé, Tchamba, Kara et des quartiers de Lomé, l’arrêt immédiat des rafles dans les quartiers de Lomé et sur toute l’étendue du territoire et le retour des réfugiés et des déplacés, sont également les sujets qui seront abordés lors de ces rencontres d’échanges entre les responsables de la C14 et les populations.