Le Chef de l’Etat, Faure Gnasingbé séjourne, ce jeudi 20 mai 2021 à Bruxelles, dans le cadre d’une mission de travail avec la Commission de l’Union européenne.
À cette occasion, certains Togolais vivant dans la capitale européenne ont essayé de troubler le sommeil du Président, en organisant des manifestations d’humeur contre sa personne.Il s’avère important pour les opposants togolais de revoir leur copie.
Faure Gnassingbé a effectué tranquillement sa mission et a été reçu dans la journée par le roi belge, Philippe.
Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur le renforcement des liens entre Lomé-Bruxelles, en ce qui concerne surtout, les opportunités d’affaires au Togo.
Il s’avère important pour les opposants togolais de revoir leur copie. Le régime UNIR ne tremble pas devant ces pagailles, comme manifestation.
Manifestation de la diaspora contre Faure Gnassingbé : Une histoire du chien aboie, la caravane passe
Une manifestation de trop à l’Université de Kara à qui la faute ?
La présidence de l’Université de Kara a annoncé à travers un communiqué rendu public le 11 décembre 2018, la fermeture de son campus universitaire jusqu’à nouvel ordre. Ceci, dans le souci de préserver l’intégrité physique des personnes et des biens et fait suite à « des violences dont se sont rendus coupables certains étudiants revendiquant le payement des arriérés de tranches d’allocations de bourses et aides », précise le communiqué.
Qu’est ce qui est à l’origine de ces novelles contestations émaillées de violences que connait l’UK quelques semaines après le début de la rentrée académique 2018-2019 ?
En effet, l’Etat togolais a décidé d’accorder quatre allocations de secours par an aux étudiants et une bourse aux plus méritants ayant capitalisé un minimum de crédits. Cette disposition est gérée par la Direction des Bourses et Stages (DBS) après réception du fichier des étudiants élaboré soigneusement par les Universités publiques.
Chaque début d’année, cet engagement peine à être réalisé au profit des étudiants à temps.
Selon une source proche de la présidence de l’Université de Kara (UK), depuis l’arrivée du Professeur Komla Sanda à la tête de cette institution, tous les étudiants, de même que le personnel s’accorde à lui reconnaitre la mention « excellente » pour ses compétences managériales.
Malheureusement, nonobstant les grands efforts fournis par le président de l’Université de Kara et ses collaborateurs, le campus sud de Kara connait des troubles répétés (AG, manifestations spontanées, campus mort…).
La cause, toujours clamée haut et fort par les étudiants, est le retard ou le non-paiement de leurs tranches d’aide et/ou des bourses, confie cette source.
Lundi dernier a été une manifestation de trop, ce sont en effet les étudiants des semestres 5 et 6 de Lettres Modernes qui, n’ayant pas reçu leurs tranches d’aide pour toute l’année académique 2017-2018, ont manifesté leur mécontentement.
Selon la même source, la Présidence a fait le nécessaire en envoyant deux fois une délégation d’étudiants auprès de la directrice de la DBS et au ministère. « Ceci, en dépit des multiples appels effectués à l’endroit de ces deux autorités pour le règlement du problème. Et si les manifestations des étudiants dans les Universités publiques du Togo étaient dues à l’incompétence notoire de madame Obi Assemboni, la directrice de la DBS ? » s’interrogent certains acteurs de l’Université.
Tout le monde le sait, le nombre des étudiants croît d’année en année. Et pour tout bon manager, la prévision est de mise, faire en sorte que l’on ne soit pas surpris à la dernière minute. Connaissant le nombre d’étudiants servis courant une année académique ; connaissant le nombre de ceux qui ne devront plus bénéficier des services de la DBS et connaissant le pourcentage des nouveaux étudiants à accueillir dans les universités publiques, pourquoi ne pas gérer le problème à l’avance ?
A l’heure de modernisation des Universités publiques dont la mission a été confiée aux Professeurs compétents et dynamiques, ce problème de retard ou de non-paiement des bourses et allocations de secours doit être traité avec urgence et délicatesse. Pour l’heure, les étudiants, auteurs de la suspension des activités pédagogiques à l’Université de Kara n’entendent pas baissez les bras tant que la DBS ne réagira pas à temps. La reprise, le calme et la réussite de l’année académique qui à peine a démarré, est à ce prix », s’indignent ces acteurs éducatifs que ces évènements affectent sans doute.
Il faut rappeler que depuis quelque temps, les deux Universités publiques du Togo connaissent un développement sans précédent grâce à la volonté du gouvernement qui veut faire de ces temples du savoir des références en Afrique de l’Ouest.
Raphael A.
Gestion chaotique du marché d’Adidogomé, les femmes s’enflamment et se versent dans la rue
Les femmes du marché d’Adidogomé Assiyéyé ont manifesté leur mécontentement vis-à-vis de la prestation scandaleuse d’un consultant au nom de LOGOSSOU au sein dudit marché, ce lundi 03 décembre 2018 à Lomé.
Selon elles, depuis 6 mois que le consultant a été envoyé au sein du marché, les lieux de vente ne sont devenus qu’un enfer qui ne dure sans cesse.
Ces revendeuses, déplorent la décision arbitraire du consultant LOGOSSOU de diviser le marché en deux Zones (une partie de l’autre côté de la route, dans le canton de GAKLI et l’autre partie à la place habituelle du marché). Ce qui créé « un désordre absolu dans l’animation du marché.
« L’autre point qui nous attriste, est la hausse exagérée des taxes que nous payons quotidiennement sans l’accord de nous qui animons le marché. Cette situation est à l’origine du départ de certaines personnes du marché qui préfèrent installer leurs marchandises aux bords des rues», ont-elles indiqué
Selon elles, Lors des rencontres avec les bureaux des différentes associations du marché, le consultant LOGOSSOU ne cesse de tenir des propos diffamatoires et injustes à l’endroit des participants
Par ailleurs, Les femmes du marché d’Adidogomé sollicitent de la part du président de la délégation spéciale du Golfe, du préfet, des ministres et du Président de la République, Faure GNASSINGBE, une diminution des taxes qu’elles payent quotidiennement.
« La misère galopante auxquels nous faisons face dans le marché, ne nous permet pas de payer des taxes selon les nouveaux prix qui sont fixés. Si un tel prix est maintenu, nous risquons d’avoir des problèmes dans le remboursement des prêts que le FNFI nous a loués » ont- elles laissé entendre.
Elles affirment qu’il « sera injuste de notre part de faire cette sortie sans dénoncer l’état calamiteux de notre marché sur le plan architecture. L’on a tendance à croire que le marché n’a aucun plan de construction moderne. »
Dans cette situation, les revendeuses du marché d’Adidogomé Asiyéyé, demandent « simplement le retrait du consultant LOGOSSOU » de leurs activités.
C’est ainsi que lors de la manifestation de ce matin, ces centaines de femmes ont rencontré le Président de la délégation spéciale du Golfe, ABOKA Kossi qui selon nos informations, les a promis de trouver une solution adéquate aux préoccupations évoquées.
Amen ANIKA
Malgré tout, la coalition des 14 y croit toujours
Dans un communiqué rendu public jeudi, le regroupement des quatorze partis a condamné la dispersion “à coup de gaz lacrymogène de toute tentative de regroupement de manifestants à Lomé et dans certaines villes de l’intérieur du pays, les pourchassant jusque dans les maisons” au premier jour de sa série de manifestations. La C14 dénonce une violation du “droit constitutionnel de manifestation”.
Sans être découragés par cette situation, les responsables de ce regroupement remercient “vivement les populations togolaises pour leur mobilisation” et les appellent à “résister au coup de force que le régime militaire veut imposer“. Avant de leur rappeler que “le mot d’ordre des
manifestations pacifiques des 6, 7 et 9 Juin 2018 est maintenu sur toute l’étendue du territoire”.
Pour terminer, “la Coalition des 14 exhorte les populations à se mobiliser massivement pour le succès des manifestations du samedi 09 juin 2018 et à se tenir prêtes pour répondre au mot d’ordre de Togo mort du lundi 18 juin 2018 sur l’ensemble du territoire national”.
Togo : la LTDH s’indigne de la répression des manifestations et en appelle à un facilitateur international
Dans un communiqué rendu public vendredi, la Ltdh « constate avec amertume que le Gouvernement togolais ne faiblit pas dans la répression des manifestations publiques ». « Les forces de l’ordre ont, unique fois encore, fait preuve d’une barbarie exceptionnelle dans la gestion des manifestations organisées par l’opposition togolaise », peut-on lire dans ce communiqué.
Pour l’association présidée par Me Célestin Agbogan, « aucune raison ne saurait justifier de telles violations des droits des citoyens manifestant pacifiquement dans un pays qui se veut État de droit ».
Ces faits, note la Ltdh, « contrastent hautement avec les mesures d’apaisement que le gouvernement a cru prendre et le dialogue auquel il invite la classe politique ».
C’est pourquoi elle en appelle constamment au sens de responsabilité du gouvernement et l’invite de nouveau à créer les conditions appropriées pour un dialogue franc et sincère, notamment, l’adoption de comportements plus honnêtes et la désignation d’un facilitateur ou d’un médiateur international impartial, pour la tenue, dans un bref délai, du dialogue auquel il appelle, afin d’éviter l’enlisement de la crise.
Inquiète du danger que court le Togo en se mettant sur cette voie, la ligue interpelle pour la énième fois la communauté internationale sur la situation du pays, au risque de voir la situation empirer « si aucune mesure plus sérieuse n’est prise dans le sens d’un règlement définitif de la crise sociopolitique togolaise ».
Jeudi 28 décembre 2018 en effet, une nouvelle manifestation de la coalition des 14 a été dispersée à coup de gaz lacrymogènes au niveau du carrefour Deckon au centre-ville par les forces de l’ordre et de sécurité, faisant plusieurs blessés, et des arrestations. Selon le ministre en charge de la Sécurité, Damehame Yark, la marche n’avait pas pour point de chute Deckon. Un responsable de la coalition des 14 que nous avons contacté s’est dit indigné de ce comportement « du pouvoir de Lomé qui montre clairement qu’il n’a pas d’égard pour les responsables de l’opposition encore moins pour les citoyens qui ne partagent pas la même vision qu’eux ».