Sénégal : après le passage de Macron,  des Sénégalaises militent en faveur de la polygamie

Elles sont toutes des femmes mariées. Leur point commun : elles ne trouvent aucun à ce que leur mari prenne jusqu’à trois autres femmes. Bref, cela ne les dérangerait pas d’être quatre épouse sous le même toit. L’association « mon mari a droit à quatre (04) femmes » a pour mission « d’accompagner les époux dans l’accomplissement des saintes écritures du Coran qui permettent à un homme musulman, de prendre au-delà d’une femme ».

Une contestation du modèle occidental

Une nouvelle qui vient renforcer la législation sénégalaise en matière de polygamie. En effet, la loi sénégalaise propose à l’homme de choisir dès son premier mariage entre la monogamie, la polygamie classique (jusqu’à quatre épouses) et la polygamie «limitée» à deux ou trois épouses.

Dans les années 60, le président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, avait interdit à ses ministres d’avoir plus d’une épouse. Aujourd’hui, on assiste à un complet revirement. L’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, est un polygame revendiqué.

Au Sénégal aujourd’hui, de nombreuses jeunes femmes (même) instruites en quête d’indépendance déclarent. Ce n’est donc plus une polygamie subie mais choisie.

Un pied de nez à Emmanuel Macron

On se rappelle son premier discours l’année dernière en Afrique lorsqu’il déclarait que la cause des malheurs de l’Afrique résidait dans le fait que les familles africaines sont des familles nombreuses. Cette année encore, pour la Conférence Mondiale pour l’Education, le Président français n’a trouvé mieux que la chanteuse américaine, Rihanna, comme invitée d’honneur et ambassadrice pour l’éducation de la jeune fille en Afrique. De quoi provoquer des remous dans les milieux religieux conservateurs sénégalais. Au point même que des intellectuels africains s’en sont pris à Macron, « le jeune homme qui n’a pas honte de s’afficher avec une femme qui a l’âge de sa mère ou de sa grand-mère, et qui n’a aucune leçon de civilisation à donner aux Africains ».

Interrogé sur le sujet, un sociologue togolais déclare : « c’est une question civilisationnelle. L’Occident pense que l’homosexualité va bien avec ses valeurs morales, alors pourquoi condamner la polygamie en Afrique ? ».

Le collectif  « mon mari a droit à quatre (04) femmes » se fait-il le porte-voix de cette silencieuse voix africaine qui en a marre de se faire dicter des conduites par l’Occident ?

Pascal KUAKUVI

Sénégal – Pêche: Macky Sall à Nouakchott ce jeudi pour “éteindre le feu”

Je vais me rendre en Mauritanie, pour évoquer avec mon homologue Mohamed Ould Abdel Aziz “tous les problèmes“. C’est ce qu’a déclaré samedi, le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall. Ainsi, il invite avec justesse les deux pays voisins à résoudre le mal, notamment, la question des licences de pêche. Ce sera une façon pour permettre aux pêcheurs sénégalais d’opérer dans les eaux territoriales mauritaniennes dans des conditions respectueuses de la législation. En outre, il sera aussi question de discuter l’exploitation du gaz à la frontière sénégalo-mauritanienne.

Pendant ce temps, huit pêcheurs sénégalais ont retrouvé la liberté ; ils étaient détenus par les gardes côtes mauritaniens.

Met Gaye (Correspondant à Dakar)

Conférence Mondiale pour l’éducation : 1211 de F CFA milliards mobilisés

« Si le Sénégal avec ses modestes moyens peut mobiliser 3,6 milliards de dollars, je peux faire le pari que la communauté internationale pourra mobiliser 2,3 milliards de dollars », a déclaré le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.

De son côté, la France apporte un appui constant. « Nous allons porter à 200 millions d’euros notre engagement pour le partenariat mondial », indique Emmanuel Macron, Président de la France. A côté, Macron indique « qu’il y’a 100 millions d’euros d’aide bilatérale que nous verrons sur l’éducation à travers l’action de l’Agence française de développement ».

D’autres pays ont décidé aussi d’apporter leur concours. C’est le cas du Canada : « je suis enthousiasmée par la générosité et la détermination dont nous avons été témoins », affirme Julia Gillard.

Pour le Président malien, Ibrahim Boubacar Keita, « la survie de l’humanité est un jeu aujourd’hui ». Contrairement au président tchadien, Idriss Deby, il a appelé le Gpe à soutenir le Tchad en proie à des difficultés économiques.

Met Gaye (Correspondant à Dakar)