La jeunesse togolaise dans sa majorité ignore les textes constitutionnels qui réglementent les cas davortements dans le pays et se donne à cette pratique de façon illégale.
Au Togo, le Parlement a adopté le 22 décembre 2006 une loi autorisant dans certains cas l’interruption volontaire de grossesse, notamment lorsqu’elle résulte d’un viol ou d’une relation incestueuse.
Cette loi permet également l’avortement, lorsque la « poursuite de la grossesse met en danger la vie et la santé de la femme enceinte » ou lorsqu’il existe une « forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une affection d’une particulière gravité ».
Les cas d’interruption volontaire de grossesse non conformes aux textes, « seront punis d’une peine d’un à dix ans de prison ferme et d’une amende allant de 500.000 à 3.000.000 F.CFA (762,25 à 4.573,47 euros) », souligne la loi.
E. Solange