Cameroun : Rigobert Song porte plainte

 

L’ex-sélectionneur  des Lions Indomptables saisit le tribunal pour diffamation contre deux analystes sportifs, Théophile Awana et Pinon Omgba.

 

Le différend est né d’une affaire des « diplômes » de Rigobert Song. L’ex-Manager sélectionneur des Lions Indomptables vient de déposer une plainte contre Théophile Awana et Pinon Omgba.

 

Le joueur à  la retraite estime que ces derniers l’ont diffamé lors de l’émission « Au Cœur des Sports » du mardi 20 février 2024, présentée par le journaliste Bouba Ngomna.

 

« La plainte souligne qu’au cours d’une émission télévisée digne d’une pièce de théâtre dénommée « Au cœur du sport » et présentée par le journaliste Bouba Ngomna sur la chaîne de télévision Canal 2 International diffusée le mardi 20 février 2024 à travers ses antennes installées sur le site de Promote 2024 à Yaoundé sis au palais des congrès, les mis en cause surnommés ont relayé une somme de  déclarations non fondées de nature non seulement à porter atteinte à l’image du requérant mais aussi et surtout à son honorabilité », peut-on lire dans la citation directe.

 

Une suite logique. Le 24 février 2024, le conseil de Rigobert Song annonçait ladite plainte. En effet, « lors de l’émission susmentionnée, ayant pour titre : Lions Indomptables : Comment faire pour rebondir ?… le nommé Pinon OMGBA, brandissant un pseudo diplôme d’entraineur manifestement fabriqué de toute pièce, et dont le bénéficiaire serait un certain « Bahanag Rigobert », va avec le nommé Awana Théophile, coller l’étiquette de faussaire à Monsieur Song Bahanag Rigobert, figure marquante du football camerounais, qui d’après ceux-ci, détiendrait « un faux papier », pouvait-on lire dans un communiqué.

 

« Cependant, il s’agit là d’une énième dérive ci donc une dérive de trop, traduisant une cabale injustifiée, manifestement orchestrée par des individus tapis dans l’ombre, agrémentée par des propos totalement abjectes et infamants qui ne saurait rester impunie. Fort de cela, d’ordre, pour le compte et à la demande expresse de Monsieur Song Bahanag Rigobert. Nous allons dans les plus brefs délais, engager des poursuites judiciaires contre les susnommés ainsi que tout autre contrevenant qui serait tenté de nuire à la paix, la tranquillité et à l’image de mon client qui essuie un préjudice sans cesse croissant », poursuivait le communiqué.

 

 

France – Affaire Benalla: Le collaborateur de Macron va être licencié

Coup de théâtre dans l’affaire Benalla, du nom du proche collaborateur d’Emmanuel Macron, qui avait frappé un manifestant le 1er mai dernier. Sous la pression médiatico-politique, l’Elysée a annoncé ce vendredi engager la procédure de licenciement d’Alexandre Benalla.

Selon France Télévision, l’Elysée a annoncé vendredi avoir “pris la décision d’engager la procédure de licenciement d’Alexandre Benalla”, car celui- ci, “aux fins de prouver son innocence, (…) aurait été destinataire d’un document de la préfecture de police qu’il n’était pas autorisé à détenir”. Une décision justifiée par le fait que ce collaborateur du président français fait “l’objet d’une procédure judiciaire”, selon le porte-parole de l’Elysée, Bruno Roger-Petit qui évoque des “faits nouveaux constitutifs d’une faute commise”.

Le 1er mai, Alexandre Benalla était filmé frappant un manifestant. Trois policiers – un contrôleur général, un commissaire et un commandant – ont été suspendus à titre conservatoire pour avoir extrait des images de vidéo-surveillance de la Ville de Paris et les avoir transmises.

Même s’il « condamne lourdement » ces agissements, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb reste dans le collimateur de l’opposition et de la presse française qui se demandent s’il peut encore conserver son portefeuille.

 

 

France: Et si Tariq Ramadan était accusé injustement ?

Il s’agit d’une déclaration du frère de Henda Ayari publiée par Le Point.  « La fête a commencé vers 18 ou 19 heures. J’ai le souvenir que ma sœur était présente ce soir-là. Elle était avec ses trois enfants. Je ne saurais pas vous dire à quelle heure elle est partie. (…) Dans mes souvenirs, elle était présente et souriante, (…) Il me semble qu’on la voit sur une vidéo du mariage qui est gravée sur un DVD», explique le frère de Henda à l’hebdomadaire français. En clair,  le soir où elle dit avoir été violée,  cette ex-salafiste se serait trouvée au mariage de son frère près de Rouen (Seine-Maritime).

Les enquêteurs ont vérifié la date du mariage auprès de l’état civil, et ont récupéré des photos de la fête : Henda Ayari y apparaît bien. Là-dessus, son frère confirme se rappeler que sa soeur était bien présente, de 20 heures à 3 heures du matin « installée à la table des amies de la mariée».

Un coup de griffe donc dans la version de Henda Ayari qui a déclaré jeudi,  au sortir de sa confrontation avec Tariq Ramadan devant les juges,  que “revoir le visage de mon agresseur fut difficile, mais soulagée d’avoir passé cette étape de la confrontation devant les juges“. Elle qui se dit par ailleurs “déçue car, je pensais naïvement qu’il finirait par avouer mais il persiste dans le mensonge“, assurant cependant qu’elle ira “jusqu’au bout dans ce combat pour la justice et la vérité pour moi et pour toutes les autres femmes victimes !”.

Après la plainte de Mme Ayari, deux autres plaintes pour viol avaient été déposées par deux autres femmes.Mis en examen len février pour des faits de « viol sur personne vulnérable » et « viol », avant d’être placé en détention provisoire, ce célèbre professeur de philosophie très connu des médias européens, a toujours réfuté un quelconque viol. En revanche, il a reconnu avoir eu plusieurs relations extraconjugales, notamment avec la troisième plaignante.

 

Togo: le pasteur Edoh Komi et le MMLK devant les tribunaux ce lundi matin

Pour cette première semaine du mois de juillet, le Président et quelques membres du MMLK comparaissent encore devant la chambre correctionnelle du Tribunal de Première Instance de Lomé.  En effet,  deux affaires sont pendantes devant la justice contre le pasteur et son mouvement.  Grimaldi-Togo, une société italienne représentée par son Directeur Général et Lall Varindani de la société pharmaceutique indienne Sprukfield, ont porté plainte contre le MMLK pour “diffamation et atteinte à l’honneur dans ses courriers qui leur ont été respectivement adressés“.

Souvent reportées pour défaut de présentation de la partie civile, ces audiences reprennent donc ces lundi 2 et mercredi 4 juillet. Pour Edoh Komi,  cet acharnement s’explique par le fait que “les actions du MMLK compromettent les intérêts des multinationales au Togo dont la mégalomanie, la suprématie et la subordination de la race étrangère sur les Africains, continuent d’être au centre des débats”.

Le respect des lois sociales, judiciaires et juridiques en vigueur, la cessation des traitements inhumains et cruels sur les peuples d’Afrique, constituent la trame de fond du combat que mène depuis des années le MMLK. C’est cette bataille pour l’humanisation des conditions de travail qui lui vaut les poursuites dont il fait l’objet aujourd’hui.  Le Mouvement Martin Luther King et son président sont accusés notamment de “délits de propos diffamatoires et d’atteintes à l’honneur” dans le dossier de deux employés togolais au sein de ces sociétés.

Dans un communiqué, le MMLK invite donc “tous ceux qui sont épris de justice et soucieux d’un univers sans jugement selon la couleur des peaux, à répondre massivement au Tribunal de Première Instance de Lomé les 2 et 4 juillet 2018 à partir de 8h“.

 

Justice / Affaire Togo – Groupe Accor: les actifs de l’État à l’étranger bientôt saisis ?

Le Togo occupe une place importante dans La Lettre du Continent paru ce jour.  Selon le journal français,  les autorités togolaises n’ont toujours pas versé le moindre centime d’euro au groupe Accor à la suite de leur condamnation par la Chambre Internationale de Commerce à indemniser le groupe hôtelier français après son éviction du pays en juillet 2014.

Le journal rappelle qu’en décembre dernier,  la CCI avait sommé l’État togolais à verser plus de quatre millions d’euros à Accor qui gérait à Lomé l’hôtel Sarakawa avant d’en être délogé manu militari il y a quatre ans.

À défaut de versement,  conclut la Lettre du Continent,  les avocats du groupe hexagonal pourraient lancer des saisies sur les actifs du Togo à l’étranger.

Ambroise D.

Quand Bolloré tousse en France, qui sera enrhumé en Afrique?

D’abord un petit aperçu sur le groupe Bolloré. Bolloré est un groupe français international divisé en quatre entités : «transport et logistique» (Bolloré Logistics, Bolloré Railways, Bolloré Ports et Bolloré Energy), « communication » (Havas, Vivendi et autres actifs médias et télécoms), « stockage d’électricité et solutions » (Blue Solutions, films plastiques, Blue Applications) et une entité gérée comme une société de portefeuille. Vivendi inclus, Bolloré a dégagé 18,3 milliards d’euros de revenus en 2017 pour 2,1 milliards d’euros de bénéfice net. Essentiellement en Afrique.

Alors c’est ce puissant empire qui est en train qui est en train de prendre un sérieux coup actuellement. Les dirigeants du groupe, Vincent Bolloré en premier, ont été placés en garde-à-vue dans les locaux de la police judiciaire de Nanterre ( banlieue de Paris, France). Leur crime? «Corruption d’agents publics étrangers »  portant sur les conditions d’obtention en 2010 des terminaux à conteneurs de Conakry en Guinée d’Alpha Condé et Lomé au Togo de Faure Gnassingbé.

Très concrètement, les magistrats soupçonnent les dirigeants du groupe d’avoir utilisé leur filiale de communication Havas pour faciliter l’arrivée au pouvoir de dirigeants africains en assurant des missions de conseil et de communication sous-facturées. Et ce, dans un seul objectif : obtenir les concessions portuaires des lucratifs terminaux à conteneurs. Et nommément, Faure Gnassingbé, le président togolais et son homologue de Guinée Conakry, Alpha Condé, sont cités.

Bolloré et le juteux Port autonome de Lomé

Au Togo, le groupe Bolloré a remporté en 2009 – quelques mois avant la réélection de Faure Gnassingbé l’année suivante – la concession du terminal à conteneurs du port autonome de Lomé pour une durée de trente-cinq ans. Une décision elle aussi contestée, cette fois par un autre concurrent. On se rappelle que Jacques Dupuydauby, ancien associé de Bolloré Lomé, avait multiplié les recours judiciaires pour dénoncer les conditions dans lesquelles il considère avoir été évincé.

Condé cède le port de Conakry à son “ami” Bolloré

En novembre 2010, Alpha Condé accède à la magistrature suprême à la suite de la première élection libre du pays, qui sort de cinquante-deux ans de régime autoritaire. Une élection omineuse pour le groupe français Necotrans, spécialisé dans la logistique portuaire en Afrique. Dès mars 2011 en effet, la convention de concession du terminal à conteneurs du port de Conakry, octroyée en 2008 pour une durée de vingt-cinq ans à sa filiale Getma, est rompue. Alpha Condé confie la gestion du port à son « ami » Vincent Bolloré. Une bataille judiciaire est alors engagée en France par son rival Necotrans, qui finira en redressement judiciaire et dont une partie des actifs seront rachetés pour une bouchée de pain par Bolloré à l’été 2017.

Ces ennuis judiciaires de Vincent Bolloré et d’autres dirigeants du puissant empire français surviennent au moment où au Togo, Faure Gnassingbé fait face à une grave crise politique avec pour principal enjeu sa représentation ou non à la présidentielle de 2020, après trois mandats consécutifs à la tête du pays. Une crise dont la gestion est confiée justement à Alpha Condé, entre autres présidents africains.

Ces déboires judiciaires de Bolloré signifient-ils que derrière, Faure Gnassingbé et Alpha Condé sont aussi visés? Cette affaire rappelle le matraquage médiatique qui a entouré, dans l’Hexagone, les manifestations politiques togolaises. On citera le fameux “lâche le trône” sur Canal + qui avait braqué les projecteurs sur la gouvernance politique et économique sous les Gnassingbé durant ces cinquante dernières années.

Vincent Bolloré, le tout puissant, le vénéré des palais présidentiels africains, passer une nuit dans un commissariat? Est-ce le début de la chute d’un empire aux ramifications insoupçonnables? S’achemine-t-on vers un scénario à la Elf, un puissant réseau de corruption démantelé par Eva Joly, un réseau tissé par des patrons et des hommes politiques français et africains? Le feuilleton ne fait que commencer…

Sepp Blatter dans le viseur de la justice autrichienne

Le président de la Fédération autrichienne Leo Windtner est dans le viseur de la justice de son pays à la suite d’un versement suspect effectué en 2015 par Sepp Blatter, l’ancien président de la Fifa.

Le nom de Sepp Blatter se retrouve de nouveau mêlé à une affaire de corruption présumée. «Nous enquêtons sur des allégations selon lesquelles des responsables de l’ÖFB auraient perçu 100.000 dollars de la part de responsables de la Fifa dans le cadre de l’élection du président de la Fifa», a indiqué le parquet anticorruption de Vienne à l’AFP. Le parquet a précisé que les investigations portaient sur «des soupçons de malversations et de corruption».

Une enquête ouverte depuis 2017

Selon les sites spécialisés autrichiens Addendum et 90minuten.at, qui ont révélé l’ouverture de cette procédure, la somme avait été versée début 2015 à une fondation dirigée par la femme de M. Windtner. «L’argent devait aller à une académie africaine de football pour jeunes talents», a confirmé le parquet.

L’argent avait dans un premier temps été versé par erreur par la Fifa à l’ÖFB. Cette dernière l’avait toutefois refusé, soulignant n’être pas impliquée dans le projet africain. M. Windtner avait alors insisté pour qu’il soit versé directement à la fondation de son épouse, selon Addendum et 90minuten.at.

L’enquête a été ouverte en 2017 à la suite d’une plainte d’une association sportive locale autrichienne, qui s’est estimée «défavorisée» dans la répartition de subventions.

Source: lequipe.fr

 

Togo: l’ATDPDH lance un programme de défense des droits humains

Composés de plusieurs acteurs formés en Droits Humains et en Citoyenneté, ce programme contribuera au renforcement du respect des droits de l’homme, de la démocratie et de la bonne gouvernance au Togo. Selon le programme mis en place, la couverture de la protection sociale au Togo ne touche qu’une faible partie de la population. La couverture en assurance santé ne touche que 6% de la population, dont 04% en vertu du régime de l’INAM et le reste des systèmes privés ou de mutuelles de santé.

Le programme révèle  que l’économie informelle ne dispose souvent d’aucune Protection Sociale, du coup les travailleurs et leurs familles de ce secteur de l’économie sont plus exposés et vulnérables face aux neufs types de risques envisagés par l’organisation Internationale du Travail (OIT)  dans sa convention numéro 102 à savoir: la maladie, le chômage, la vieillesse, l’accident de travail, la maladie professionnelle, la maternité, l’invalidité et le décès.

Il est constaté également à travers le programme que le nombre de citoyens participant aux processus démocratiques est en déclin dans plusieurs endroits en raison entre autres de nombreux jeunes citoyens qui n’ont jamais exercé leur droit fondamental de vote et le taux d’abstention de plus en plus élevé remarqué lors des scrutins.

Pour le Directeur Exécutif de l’ATDPDH, Yawo Elly, la mise en oeuvre de ce programme contribuera à mettre fin aux déficits en matière de respect des droits humains au Togo. “Ce programme va permettre de promouvoir le droit des citoyens dans leurs protections en utilisant une stratégie celle de répondre aux besoins en matière des droits humains” a-t-il déclaré.

Ce programme va se concrétiser par plusieurs activités  notamment la formation des formateurs et sensibilisateurs de base, la sensibilisation, la conscientisation des citoyens et la protection des Droits de l’homme.

Il faut noter que ce programme d’éducation aux Droits à la Protection Sociale et à la Participation Citoyenne  couvre la période d’août 2017 à juillet 2020, soit trois ans en intervention dans les cinq régions économiques du Togo où sont représentées les 24 sections de l’ATDPDH et Lomé commune.

L’ATDPDH est une Association culturelle à but non lucratif créée le 27 décembre 1998.

Hector Nammangue