Pour lutter contre le changement climatique, des jardins pédagogiques dans les écoles à Lomé.
Dénommé : « Semer pour résister », il s’agit d’un projet écologique et scientifique qui cible essentiellement les écoles de la capitale togolaise.
L’initiative est portée par l’association, Nouvelle Technologie pour le Climat (NTC) en collaboration avec l’association Vision pour l’Éducation, l’Environnement et la Culture (EVEEC) présidée par Mme AVOUNGNASSOU Eyram Essi.
Après avoir eu écho dudit projet, votre journal flashinfotogo s’est approché des initiatrices pour en savoir plus.
Nous vous proposons à cet effet une interview exclusive que la Présidente de NTC, Mme Laurence Beuchard a accepté nous accorder.
Lisez donc !
Flashinfo : Bonjours Mme Laurence, présentez-nous brièvement le projet : Semer pour résister !
Laurence Beuchard : « Semer pour résister » est un projet qui sera réalisé à Lomé par l’association française NTC et l’association togolaise EVEEC. D’une manière résumée, il s’agira d’embellir d’une façon inattendue des espaces délaissés, d’amener la végétation là où elle est absente, de créer des jardins potagers/ de fleurs, sensibiliser les jeunes sur la nécessité de la biodiversité et d’approfondir leur connaissances en botanique.
Flashinfo : Qu’est-ce qui vous a motivé à collaborer avec l’association EVEEC pour la réalisation de ce projet pédagogique et pouvez-vous nous en dire davantage sur ce projet ?
Laurence Beuchard : L’association NTC que je préside et l’association EVEEC présidée par Madame AVOUNGNASSOU Eyram Essi s’apprêtent à être partenaires dans plusieurs projets pédagogiques à court et à moyen terme. En effet, l’investissement en temps et en énergie nécessaire à la réalisation des projets que nous avons décidé de réaliser méritent une certaine pérennisation.
« Semer pour résister » est un projet qui permet aux enfants de créer un jardin, de comprendre et favoriser la biodiversité, de connaître les noms des plantes, des fleurs, des légumes et des fruits, d’appréhender les bons outils de jardinage et d’en maîtriser l’usage, de comprendre le cycle de l’eau et permettre l’arrosage, de fabriquer du compost pour enrichir la terre.
Flashinfo : Pourquoi avoir choisi Lomé ?
Laurence Beuchard : Je fréquente le Togo depuis 1990, c’est un pays que j’aime beaucoup, j’y ai de très bons (bonnes) amis (es), je souhaite accueillir les idées, l’énergie de tous et de toutes pour la belle réalisation de ces projets. Avec ces projets pédagogiques à visée écologique, scientifique, et ludique nous allons aider les écoles de Lomé qui souhaitent avec nous créer un jardin autour de leur bâtiment. Il s’agit d’organiser sur une année et avec une ou plusieurs classes, l’aménagement d’un espace favorable pouvant être engagé sur une année avec une ou plusieurs classes, qui trouvera tout son sens dans une gestion à plus long terme qui permettra de « rentabiliser » le travail effectué et suivre le rythme naturel des saisons au fur et à mesure de la scolarité des élèves. Créés et réalisés avec les enseignants et les enfants, ces projets seront réalisés sous l’impulsion des deux associations NTC et EVEEC afin de stimuler la créativité et l’émulation collective.
Flashinfo : Pour finir, présentez brièvement les deux associations initiatrices du projet !
Pour information, l’association NTC régie par la loi française de 1901 est basée à Paris en France, elle a pour objectif de sensibiliser au changement climatique et d’intégrer dans ses projets des technologies et des formations augmentant la résilience des écosystèmes. Pour plus d’informations www.newtechforclimate.org.
L’association Espace Vision pour l’Education l’Environnement et la Culture ( EVEEC) a été créée le 07 octobre 2017 à Lomé au Togo a pour but de contribuer à l’amélioration des conditions de vie socio-économique et culturelle des communautés de base dans une approche de développement humain durable et participatif. Aussi cette association lutte contre la déscolarisation et la non scolarisions en zone rurale, encourage l’éducation des enfants démunis, permet aux populations rurales d’avoir accès à l’eau potable, promeut des échanges culturels, protège l’environnement.
Merci !
La Rédaction