Ceux qui se demandaient si Didier Amela avait besoin de faire autant de bruit autour de sa démission de l’ANC, sont désormais servis. Celui qui était un des nombreux vice-présidents du parti de Jean Pierre Fabre mais qui n’est connu des Togolais qu’après sa démission vient de lancer son propre regroupement politique. Il s’agit du Groupe des républicains et écologistes du Togo (GRET) présenté à la presse ce mardi à Lomé.
Au sein de ce regroupement, on retrouve bien entendu le Front national (FN) de Didier Améla, le Mouvement des républicains centristes (MRC) d’un certain Abbas Kaboua et de quatre (4) autres partis politiques (PEP, du PRPS, du PUDES et du PTJ) totalement méconnus sur l’échiquier politique togolais et qui ne rappellent rien au grand public.
Didier Amela et ses nouveaux amis se disent porteurs de l’espoir des Togolais « épris de paix et de solidarité », arguant que le dialogue politique ouvert le 19 février appartient déjà aux poubelles de l’histoire. « Cette rencontre qui est l’espoir des Togolais, s’est évaporée en un laps de temps. Les Togolais vivent dans l’inquiétude et se posent des questions sur l’avenir. L’horizon semble obscur avec la hantise d’une impasse qui plongera le pays dans un gouffre si rien n’est fait », a déclaré le professeur de Lettres.
Ce nouveau regroupement ne jure donc que par les élections. « La seule constante dans une République, a-t-il indiqué, ce sont les élections. Si nous n’avons pas des élections, nous vivons dans un autre système. Quel que soit ce qui va arriver, il faut des élections. Maintenant, s’il faut retoucher les textes, je pense c’est légitime aussi ».
Les Togolais doivent donc retenir dès à présent que Didier Amela, Abass Kaboua et les quidams des quatre autres partis membres du GRET se présentent comme leurs sauveurs. A condition bien sûr que dans ce marigot, aucun caïman n’étale après sur la place publique ce que Didier Amela aura fait au sein de la cuisine interne.