La jeunesse togolaise est porteuse de projet dans plusieurs domaines dont l’agro industrie. Mais face aux difficultés rencontrées pour l’éclosion de leurs projets, certains jeunes talentueux malgré leurs potentiels abandonnent leurs idées de jeunes entrepreneurs. C’est donc pour permettre à ces derniers de mieux s’orienter que la foire adjafi a initié le thème sur l’agro industrie.
La deuxième journée du forum sur l’agro industrie a réuni dans l’après-midi du 2 septembre des acteurs du monde financier (Orabank et Ecobank), des cadres du ministère de l’agriculture du secteur du Projet nationale de la promotion et de l’entreprenariat rural (PNPER), d’un partenaire technique : la GIZ et des jeunes entrepreneurs. Au cours de ce forum, les thèmes intitulés : les métiers connexes de l’entreprenariat agricole ; comment faire pour évoluer les chaines de valeurs et l’agro industries ? Ou encore la problématique du financement des filières porteuses cas de : ananas, tomate, soja, poulet et poisson ont suscité un regain d’intérêt pour ces jeunes qui veulent se lancer.
Pour Nomagnon Mensah spécialiste en financement rural au PNPER, l’Etat met plusieurs dispositif pour accompagner les jeunes comme : le FAIEJ, le PRADEB, le FNFI et le PNPER. Il a au cours de son intervention mis un accent particulier sur le PNPER « …..C’est un projet de l’Etat togolais et le FIDA (Fonds International pour le Développement Agricole) pour promouvoir l’entreprenariat en milieu rural. C’est un projet qui est structuré en deux composantes techniques : les formations et l’accès au financement des entreprises agricoles avec l’opération coup de pouce initié par l’Etat et qui permet au porteur de projet de bénéficier jusqu’à 25% des investissements si le projet est éligible ».
Un projet quelque soit sa qualité nécessite un bon financement pour son aboutissement. Ainsi Ecobank a annoncé sa collaboration avec le secteur de l’agro industrie notamment les PME à partir de 2018. Idem pour Orabank qui envisage mettre sur pied une structure qui s’occupera de l’agropastoral. Des contributions qui permettront de dépasser les taux de 0,3% comme contribution des banques à ce secteur et 11% pour les micros finances en 2016 selon la Banque Africaine de Développement. Cette deuxième journée a été aussi riche en témoignage. Comme l’a fait le promoteur de Togo Timati Ismaël Tanko