Le 4è Sommet International des filles, premier de ce genre en Afrique qui s’est déroulé à Lomé, la capitale togolaise a rendu son verdict.
Organisé sur deux jours, les 21 et 22 octobre 2021 par plan International Togo sous le parrainage du chef de l’état togolais Faure Gnassingbé, les discussions entre participantes ont accouché des propositions ainsi que des recommandations.
Les filles venues de plusieurs pays de l’Afrique de l’ouest et centrale ont proposé au terme de leur débat: la gratuité des méthodes contraceptives au Burkina Faso, la présence des femmes dans l’exercice de prises de décisions au Togo, l’implication des femmes dans toutes les politiques développées, la promotion de l’égalité genre et la lutte contre les violations faites aux filles et aux femmes basées sur le genre par l’Union Européenne, les programmes intégrés et participatifs pour les jeunes développés dans plan international, l’accompagnement des initiatives entrepreneuriales des femmes et jeunes par Orabank et Ecobank.
« Nous nous réjouissons de toutes ces avancées en matière fondamentale de nos droits mais nous demandons encore plus. Plus parce que les actions sont encore insuffisantes c’est pourquoi nous recommandons et exigeons la mise en place de la chaîne de protection contre le col de l’utérus à l’égard des filles et des jeunes femmes, l’harmonisation des textes et lois et leur mise en œuvre effectifs à tous les niveaux, la prise en compte des structures des jeunes, la mise à disposition des services sanitaires adaptés et notre implication dans la mise en place du parlement des jeunes », a déclaré la porte-parole des participantes.
Cette recommandation a été remise solennellement à la présidente de l’assemblée nationale de la République togolaise, Mm yawa Dzigbodi TSEGAN qui a son tour à pour mission de la transmettre à tous les représentants du gouvernement des pays participants présent au sommet ou non pour qu’ils fassent du respect des droits des filles, une réalité dans les différents pays.
« Les conclusions auxquelles les travaux ont abouti, les diverses propositions et recommandations recueillies nécessitent la mise en place d’un mécanisme de concentration efficace dans la continuité de ce sommet en vue de faire le suivi de leur mise en œuvre…Nous sommes convaincus que les deux jours de travaux nous ont permis d’atteindre les objectifs de départ », a martelé la présidente de l’assemblée nationale togolaise.
Ce 4è Sommet International des filles a connu la présidence imminente de la première dame burkinabé, du ministre togolais chargé de l’action sociale, la présidente du plan Togo et quelques membres de l’Assemblée nationale togolaise.
Romuald A. (92-87-63-38)