Mondial 2030: le Maroc annonce déjà sa candidature

Le Maroc a-t-il déjà digéré sa déception après l’attribution de la coupe du monde de football 2026 au trio Mexique/Usa/Canada? En tout cas, le royaume chérifien veut encore tenter sa chance. Pour le Mondial 2030, la Fédération royale marocaine de football a déjà annoncé que le pays sera candidat à l’organisation.

Quatre fois candidat malheureux  pour l’organisation de la compétition, le Maroc, qui a cru jusqu’au bout aux chances de sa cinquième candidature à l’organisation d’une Coupe du monde, a encore échoué mercredi face au trio Mexique/Usa/Canada pour le mondial 2026.

Cette fois sera-t-elle la bonne? La Chine est aussi un candidat sérieux qui a toutes les chances de l’emporter devant le Maroc.

Mondial 2026: la colère du Maroc contre les pays musulmans et arabes!

Il souffle actuellement sur le Maroc, comme un air de trahison. Si l’attribution du Mondial-2026 au trio USA/Canada/Mexique a suscité mercredi une grande déception, et de l’amertume, au Maroc, un outsider qui a cru jusqu’au bout aux chances de sa cinquième candidature à l’organisation d’une Coupe du monde, l’indignation est d’autant plus forte que sept pays arabes au total, pour la plupart considérés comme des alliés, ont voté pour le dossier américain.

Le Maroc y croit“, “Et si le Maroc créait la surprise?“… Les journaux marocains n’ont pas manqué d’imagination jusqu’à ce mercredi matin. Tout le Maroc y avait cru. Mais au final, et comme en 1994, 1998, 2006 et 2010, le royaume chérifien a encore vu l’organisation du Mondial lui glisser entre les doigts. “J’ai ressenti de la tristesse au moment de l’annonce“, résume l’ancien international marocain Abdelkrim El Hadrioui.

Si cet échec fait mal aux Marocains, la « trahison » de la part des pays arabes et musulmans  est ressentie comme un poignard dans le dos, à travers tout le royaume. Au cœur des commentaires les plus acerbes, le vote de l’Arabie Saoudite, grand allié du Maroc, qui a, selon la presse locale, “mené une campagne tous azimuts” en faveur de “United 2026“. En avril, la Ligue arabe avait annoncé son soutien à la candidature marocaine.  “Dieu préserve-moi de mes amis, mes ennemis je m’en occupe. Suivez mon regard“, avait raillé avant le vote Moncef Belkhayat, membre du comité de candidature marocain et ancien ministre des Sports.

Les Etats-Unis comptent un nouvel Etat. Il est arabe et musulman, corvéable à souhait et on y adore planter des couteaux dans le dos de ses amis en se cachant derrière des puits de pétrole“, avait asséné sur twitter Samira Sitaïl, dirigeante de la chaîne publique 2M.

Le Maroc mettait en avant sa géographie compacte, au carrefour de deux continents, l’Europe et l’Afrique, passionnés par le ballon rond, en promettant des matches dans le même fuseau horaire dans un rayon de 550 km autour de la capitale économique Casablanca.

Son dossier n’avait pas convaincu les experts de la task-force envoyés sur le terrain par la Fifa, qui lui avaient récemment attribué une note moyenne de 2,7 sur 5, soit à peine plus que le minimum requis (2 sur 5).

Quatre fois candidat malheureux à l’organisation (en 1994, 1998, 2006 et 2010), le royaume espérait devenir le deuxième pays du continent, après l’Afrique du Sud en 2010, à accueillir l’événement, pour sa première édition à 48 équipes.

Sepp Blatter dans le viseur de la justice autrichienne

Le président de la Fédération autrichienne Leo Windtner est dans le viseur de la justice de son pays à la suite d’un versement suspect effectué en 2015 par Sepp Blatter, l’ancien président de la Fifa.

Le nom de Sepp Blatter se retrouve de nouveau mêlé à une affaire de corruption présumée. «Nous enquêtons sur des allégations selon lesquelles des responsables de l’ÖFB auraient perçu 100.000 dollars de la part de responsables de la Fifa dans le cadre de l’élection du président de la Fifa», a indiqué le parquet anticorruption de Vienne à l’AFP. Le parquet a précisé que les investigations portaient sur «des soupçons de malversations et de corruption».

Une enquête ouverte depuis 2017

Selon les sites spécialisés autrichiens Addendum et 90minuten.at, qui ont révélé l’ouverture de cette procédure, la somme avait été versée début 2015 à une fondation dirigée par la femme de M. Windtner. «L’argent devait aller à une académie africaine de football pour jeunes talents», a confirmé le parquet.

L’argent avait dans un premier temps été versé par erreur par la Fifa à l’ÖFB. Cette dernière l’avait toutefois refusé, soulignant n’être pas impliquée dans le projet africain. M. Windtner avait alors insisté pour qu’il soit versé directement à la fondation de son épouse, selon Addendum et 90minuten.at.

L’enquête a été ouverte en 2017 à la suite d’une plainte d’une association sportive locale autrichienne, qui s’est estimée «défavorisée» dans la répartition de subventions.

Source: lequipe.fr

 

Mondial Russie 2018: vers une exclusion de l’Espagne?

La Fifa a officiellement mis en garde la fédération espagnole, et menacé la Roja d’une exclusion de la Coupe du monde 2018.

Pour l’instance internationale, le rôle du Conseil supérieur des sports (CSD), qui après avoir suspendu Angel Maria Villar, l’ancien président de la fédération espagnole de football (RFEF) arrêté en juillet dernier et soupçonné de détournements de fonds et d’abus de confiance au détriment de la fédération, s’implique dans le processus d’élection de son successeur, est considéré comme de l’ingérence gouvernementale.

Car selon l’article 13 des statuts de la Fifa, les membres ont l’obligation de “diriger leurs affaires en toute indépendance et veiller à ce qu’aucun tiers ne s’immisce dans leurs affaires.” Une mise en garde déjà effectuée, pour la même raison, en 2008, avant un championnat d’Europe que la Roja allait remporter pour la deuxième fois de son histoire.

Source: football.fr