Bénin: quand un “revenant” poignarde mortellement un jeune garçon

Incident ou dérive? S’interroge la presse béninoise témoin d’un drame de plus qui vient de se produire à Cocotomey, un quartier situé dans la commune de Cocotomey au Bénin. Un jeune homme a été mortellement poignardé par un ‘’revenant’’, communément appelé Egoungoun en langue locale béninoise.

Les faits se sont produits la nuit dernière aux environs de 19 heures, heure locale. Le Egoungoun, se lance dans la foule à la poursuite des spectateurs joyeux qui essaient de lui échapper. Dans sa course la divinité sort un couteau, abandonne les autres spectateurs qui fuyaient devant lui, pour prendre en chasse un jeune homme qu’il poignarde d’abord dans le dos, avant de lui asséner le coup de grâce quand l’infortuné se retourna vers lui. A en croire les médiaux locaux, le maître de cérémonie, chef du couvent, communément appelé ‘’ballè’’, se rendant compte de la gravité des faits, réquisitionne un conducteur de taxi-moto à qui il demande, avec certains adeptes, de conduire le blessé à l’hôpital de zone de Mènontin à Cotonou. Une fois à destination, le corps médical constate que la victime avait déjà rendu l’âme en cours de route.

Les éléments de la police se sont ensuite rendus  sur les lieux du crime pour procéder à la reconstitution des faits. Le responsable du couvant Egoungoun et les personnes mêlées à cette affaire seront, assure la presse béninoise, tous interpellés et présentés au procureur de la République.

Pratiquée au Nigéria, au Bénin et au Togo, la sortie des Egoungoun ou Egoun (c’est selon) est une prestation artistique et culturelle qui met en communion le monde des vivants et celui de l’au-delà, dans une ambiance généralement festive.

Il a étranglé son ex-femme et amené le corps au commissariat

C’est Ouest-France qui révèle l’information ce mardi. Selon le journal français repris par 20minutes.fr, la cour d’assises d’Ille-et-VIlaine juge à compter de ce mardi un homme soupçonné d’avoir tué son ex-femme en 2015 à Rennes. Le mari avait lui-même amené le corps de son ancienne épouse au commissariat du Blosne. Il l’avait transporté dans une grande malle militaire puis porté jusqu’à sa voiture. L’accusé sera jugé pour meurtre par une personne étant ou ayant été conjoint.

Les faits s’étaient déroulés le 27 janvier 2015 en pleine journée. Le couple, dont le divorce avait été prononcé un mois plus tôt, s’était disputé au domicile de la femme, qui avait fêté ses 36 ans la veille. Son mari ne supportait pas la séparation. Il a étranglé son ex-femme à l’aide d’un câble métallique alors qu’elle avait le dos tourné.

L’accusé avait ensuite passé deux heures auprès du corps, avant d’aller acheter une grande malle militaire pour le transporter jusqu’au commissariat. « Il n’avait pas l’air paniqué. Il s’est présenté au commissariat et a d’emblée indiqué qu’il avait tué sa femme et que le corps se trouvait dans une malle, rangée dans le coffre de sa voiture », précisait à l’époque le procureur de la République Thierry Pocquet du Haut-Jussé.

L’homme avait expliqué qu’il ne voulait pas que leurs enfants, âgés de 11 et 17 ans, voient la scène. L’accusé encourt la prison à perpétuité. Le procès doit durer trois jours.

 

Déclaré mort, un détenu se réveille pendant son autopsie

Un détenu du centre pénitencier des Asturies en Espagne dont la mort avait été certifiée par les services médicaux, et qui allait subir une autopsie, était en fait toujours en vie, rapporte l’AFP.

Détenu dans une prison près d’Oviedo dans le nord de l’Espagne, l’homme a été retrouvé inanimé ce dimanche, vers huit heures du matin. Trois médecins l’ont alors observé, constatant “qu’il ne présentait aucun signe de vie“, a expliqué à l’AFP une porte-parole de l’administration pénitentiaire. Son corps a alors été évacué, pour être emmené à l’institut de médecine légale d’Oviedo.

Inconscient après une tentative de suicide

Il s’est aperçu qu’on le sortait de la housse (mortuaire) pour le mettre sur la table et pratiquer l’autopsie“, a raconté à des journalistes son père, José Carlos Montoya, assurant que son fils était inconscient après une tentative de suicide à l’aide de médicaments ingérés dans la prison.

Selon la presse locale espagnole, le détenu de 29 ans se prénomme Gonzalo Montoya, et purge une peine de prison pour vol de métaux. Les autorités n’étaient pas en mesure de préciser combien de temps il a été donné pour mort.

Les médecins constatent sur la table d’autopsie qu’il n’est pas mort

C’est uniquement une fois sur la table d’autopsie, alors que son corps était déjà marqué en vue de l’autopsie, que les médecins ont constaté que le jeune homme n’était pas mort et qu’il a pu être transféré à l’hôpital, où il se trouvait encore ce mercredi, d’après une porte-parole de l’administration pénitentiaire.

L’administration pénitentiaire et le gouvernement régional des Asturies ont, chacun de leur côté, ouvert une enquête.