Ramadan 2024 : L’Alliance Ensemble section Agoè-Nyivé n’a pas manqué l’occasion

 

Chaque événement représente une opportunité pour l’Alliance Ensemble de se rapprocher davantage des populations.

 

C’est dans cette perspective que la section Agoè-Nyivé de cette coalition de partis et mouvements politiques est descendue sur le terrain le mercredi 10 avril 2024, jour du Ramadan 2024, afin de sensibiliser les habitants d’Agoè Demakpoe sur les enjeux des élections législatives et régionales à venir.

L’Alliance Ensemble, à travers ses candidats de la préfecture d’Agoè Nyivé, a exhorté les populations à faire le bon choix le 29 avril prochain en votant pour les listes de l’opposition démocratique.

 

La délégation a été chaleureusement accueillie par les différents groupes rencontrés, qui ont assuré qu’ils accorderaient leurs voix à l’Alliance Ensemble le jour du scrutin.

LeSaint

Prochaines élections : UNIR zoom sur Pascaline Dangbuié et Akossiwa Agouzé

 

Pour les prochaines élections, le parti UNIR a décidé de donner une place à toutes les couches sociales. Ainsi, dans le Grand-Lomé, le parti du Président de la République a porté son choix sur deux femmes de marché en tant que candidates aux élections régionales.

 

Il s’agit de Pascaline Dangbuié pour la liste de la circonscription électorale de Golfe et d’Akossiwa Agouzé pour Agoè-Nyivé.

 

Ces deux dames ont été présentées, dimanche 07 avril 2024, à leurs camarades de la Faitière des marchés du Grand-Lomé (FAMaL), lors d’une rencontre d’échanges dirigée par l’honorable Raymonde Kayi Lawson, déléguée nationale du Mouvement des femmes UNIR (MFU), ainsi que d’autres éminentes personnalités, notamment des ministres, des maires, des conseillers municipaux et d’autres cadres du parti.

L’événement s’est déroulé dans une ambiance conviviale. Les deux candidates d’honneur ont été chaleureusement accueillies par l’assistance composée du bureau des associations de tous les marchés du Grand-Lomé.

 

« Nous sommes candidates au nom des marchés et nous allons gagner pour défendre la cause des marchés du Togo. En réalité, c’est pour cette raison que le Chef de l’État, Président de notre grand parti, a fait ce choix. Cela témoigne vraiment qu’il accorde une place importante à la promotion de la femme, même à celles de l’informel. L’inclusion sociale est une réalité au sein de notre parti. Le Président nous a fait confiance en nous plaçant au cœur de l’arène politique malgré notre classe sociale, et nous ne le décevrons jamais. Tous les marchés de la capitale seront derrière lui », a déclaré Pascaline Dangbuié.

Pascaline Dangbuié est la présidente du marché d’Adidogomé-Assiyéyé et également présidente de la FAMaL. Cette femme très dynamique est un modèle en leadership féminin, comme en témoignent ses initiatives sociétales et ses qualités de facilitatrice. Quant à sa collègue, Akossiwa Agouzé, elle est la présidente du marché d’Agoè-Nyivé Assiyéyé et également secrétaire générale de la FAMaL. Cette jeune dame, experte en gestion des crises sociales, reste très attentive à la cause des femmes et s’implique activement pour la paix et la cohésion sociale dans son entourage.

 

 

 

 

 

Prochaines élections : L’Alliance Ensemble investit ses candidats

 

L’Alliance Ensemble a investi, ce samedi 16 mars 2024, ses candidats aux prochaines élections législatives et régionales prévues pour le 20 avril prochain.

La cérémonie a été solennellement présidée par les trois leaders de partis et mouvements politiques qui composent cette coalition de l’opposition, notamment, Me Mouhamed TCHASSONA-TRAORÉ du MCD, Adrien Beleki Akoueté du CPP et OURO-Akpo Tchagnao, du parti LDP.

Une centaine de personnes, pour la plupart des cadres, militants et sympathisants de l’Alliance, ont pris part à cet événement. L’occasion pour les dirigeants de galvaniser le groupe pour que la victoire soit de leur côté au soir du 20 avril.

Les trois leaders

« Il faut savoir que ces élections seront comme une bataille corps à corps donc, nous devons être sereins pour remporter la victoire. Le plus important, c’est d’être honnête envers le peuple. Nous n’allons pas promettre le ciel et la terre parce que nous sommes en période électorale. Le Togolais a dépassé cette étape. Nous devons aller vers les populations, leur rappeler les vrais défis de l’heure », a déclaré Me TCHASSONA-TRAORÉ, coordonnateur du groupe.

Pour ces prochaines élections, l’Alliance Ensemble a candidaté dans 12 circonscriptions électorales réparties dans les cinq régions du pays.

« Nous partons confiants que dans les différentes circonscriptions où on a candidaté, nous aurons la victoire. Parce que notre équipe est bien soudée, dynamique et tient un discours que les Togolais s’approprient. Au-delà des calculs politiciens, nous voulons toucher au concret le problème du peuple », a indiqué le coordonnateur.

L’assistance

La cérémonie d’investiture a été couplée d’une séance de formation à l’endroit des participants sur les enjeux de ces élections qui se tiendront en scrutin couplé, les idéologies de l’Alliance Ensemble et son programme politique.

Il faut préciser qu’avant cette investiture, les différents candidats ainsi que les leaders de cette coalition de l’opposition s’investissent sur le terrain en tenant quotidiennement des meetings de sensibilisation dans les différentes villes du pays.

Présidentielle au Zimbabwe: Mnangagwa rattrapé par son passé

Une élection présidentielle doit avoir lieu au Zimbabwe le 30 juillet 2018, en même temps que des élections législatives. Il s’agira d’élire le président de la République au suffrage universel direct, pour un mandat de cinq ans. Pour ces premières élections post-Mugabe,  Emmerson Mnangagwa,  candidat,  doit battre campagne sur fond des massacres baptisés Gukurahundi qui avaient causé la mort d’environ 20 000 personnes.

Emmerson Mnangagwa décidément hanté par son passé.  À l’approche des élections générales prévues fin juillet,  les  Zimbabwéens rappellent son passé au successeur de Robert Mugabe.

Gukuranhundi a tué mon fils, témoigne à l’AFP, Melwa Ngweya, le père de l’une des victimes. Il avait 15 ans, il était en classe de 4e au collège. Il l’ont pris comme un jeune collégien et c‘était très pénible et c’est toujours pénible. Il était tout juste un élève de 4e. Maintenant je n’ai plus que quatre enfants”.

Même s’il promet l’accélération du  processus de décentralisation inscrit dans la Constitution de 2013 et la création des emplois comme il l’a réitéré lors de son dernier passage à Bulawayo où il a failli laisser la vie dans l’explosion d’une bombe,  “le Crocodile” peine à convaincre les Zimbabwéens qu’il est l’homme de la rupture. “Pour moi, Emmerson Mnangagwa est un diable, il était un diable et il demeure un diable. Basiquement, je ne voterai pas pour la ZANU-PF. Ils ont été les commanditaires du Guku-rahu-ndi, ils ne s’en offusquent pas, ils ne l’admettent pas, et ne se sont même pas excusés. Sans justice pour le Gukurahundi, pour moi, la ZANU-PF reste la ZANU-PF. Ils sont des meurtriers”, s’est emportée une habitante de Bulawayo

Malgré la polémique,  il est devance, dans les sondages son principal challenger  Nelson Chamisa, le leader du MDC, le parti de Morgan Tsvangirai décédé l’an dernier en Afrique du Sud après avoir passé toute sa vie à combattre Robert Mugabe. 

 

Alpha Condé: “nous n’avons pas appelé à des élections” au Togo

Alpha Condé et Nana Akufo-Addo ont-ils fixé de date pour la tenue des élections législatives au Togo ? Non, répond le premier. Lundi sur France 24, en marge du sommet de l’Union Africaine qui se tient à Nouakchott, le président guinéen a tenu à clarifier les choses. “Nous n’avons pas appelé à des élections au Togo. Le problème qui se pose, c’est que l’opposition reproche au gouvernement de préparer des élections sans consensus. […] Nous avons demandé que le parlement actuel reste en place jusqu’à l’élection d’un nouveau parlement et que le gouvernement arrête la préparation des élections. Évidemment, il serait irresponsable de notre part de ne pas donner une date indicative. Nous avons seulement donné une date indicative. Nous n’avons pas appelé à des élections”, a déclaré Alpha Condé.

Quant à l’issue de la crise,  le facilitateur guinéen a estimé que les positions sont très tranchées malgré quelques acquis. “Il y a eu quelques pas, ceux qui ont été arrêtés dans le cadre des manifestations ont été libérés. Le gouvernement a accepté que l’opposition puisse reprendre ses manifestations en accord avec les forces de sécurité pour que cela n’aboutisse pas à des morts ou à des destructions des biens publics. Au début, après ma rencontre avec les opposants, on a même libéré des imams alors qu’on les accusait de djihadisme. On ne peut pas dire qu’il n’y a pas eu de progrès mais nous sommes loin de la solution. Les positions du pouvoir et du gouvernement sont très éloignées. Mais nous ne désespérons pas. Nous pensons que progressivement nous arriverons à les amener au consensus. Déjà, il y a deux acquis fondamentaux : les élections à deux tours et la limitation des mandats à deux“, a-t-il expliqué.

Faure Gnassingbé cherche-t-il à s’accrocher au pouvoir en manipulant la constitution ? À cette question de Marc Perelman, le président Condé répond: “nous faisons confiance au président Faure tout comme nous faisons confiance à l’opposition. Je dis clairement que nous ne sommes pas un syndicat de chefs d’État qui se soutiennent entre eux, mais nous ne sommes pas non plus des pyromanes. Ce qui importe pour nous, c’est qu’on tienne compte de la volonté du peuple togolais et qu’il y ait un gouvernement qui l’accepte et qui représente ses intérêts et que le pays se développe.

Nous ne soutenons ni le président Faure ni l’opposition. J’ai déjà dit au niveau de l’Union européenne qu’au niveau de l’Union africaine, nous ne sommes pas un syndicat de chefs d’État. Nous devons respecter les droits de l’homme et nous devons appliquer la démocratie tel que nous le voyons nous-mêmes, pas comme on nous l’impose. Nous connaissons les règles universelles de la démocratie mais c’est notre responsabilité. Mais nous ne sommes pas complices, nous nous défendons pas les uns les autres”, a conclu Alpha Condé.

Voilà qui a le mérite d’être clair et qui va mettre fin à la polémique autour du communiqué ayant sanctionné les travaux du quatrième round du dialogue la semaine dernière, pouvoir et opposition se livrant une guerre d’interprétation sans merci.

Malawi: des albinos candidats aux élections, une grande première !

Membres de l’Association des personnes albinos (APAM), ces six candidats vont briguer un siège au Parlement ou dans un des conseils municipaux du pays.

C’est un progrès car un des facteurs qui contribue aux violations de nos droits est précisément notre invisibilité“, a commenté à l’AFP le directeur de l’ONG, Overstone Kondowe.

Dans le passé, nous n’avons jamais activement participé à la vie politique, au développement (du pays) ou aux décisions du gouvernement”, a-t-il ajouté, les élections sont “une façon de briser ce mur et de placer certains de nos membres dans des institutions qui prennent des décisions“.

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Roch M. C. Kaboré: “le vote des Bukinabè de l’étranger est un engagement sur lequel je ne recule pas”

C’était une promesse de campagne, le vote des Burinabè vivant à l’étranger. A un peu plus de deux ans d’une nouvelle élection présidentielle, Roch Marc Christian Kaboré se rappelle la promesse qu’il avait faite en 2015, lorsqu’il était candidat, en affirmant que c’est un engagement sur lequel il n’y a pas de débat!

Dimanche sur la télévision nationale, le président du Burkina Faso, dont le mandat prend en 2020, a indiqué qu’il se représentera à l’élection présidentielle ainsi que le lui permet la Constitution de son pays. « Dans la loi, je dois faire un deuxième mandat“, a-t-il déclaré.

S’agissant de ses promesses de campagne, le président Kaboré  a indiqué que «dans l’esprit, je me battrai pour réaliser mon programme et je me représenterai en 2020 ». Et justement, le vote des Burkinabè de l’étranger fait partie de ses promesses. là-dessus, le président rassure: « L’engagement est pris. C’est un engagement sur lequel je ne recule pas. J’ai dit qu’il faut que les Burkinabè de l’étranger participent aux élections et tout sera mis en œuvre pour cela ».

Déjà en visite officielle de prise de contact avec la communauté burkinabè vivant en Côte d’Ivoire au début du mois, le ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, Paul Robert Tiendrebeogo avait indiqué que le vote de la diaspora burkinabè serait effectif en 2020.

 

Togo: pour un scrutin apaisé, des OSC demandent une rallonge du délai constitutionnel

Dans une déclaration conjointe signée lundi, les sept Organisations de la Société Civile, tout en félicitant la Cour Constitutionnelle pour son “sens de respect des principes constitutionnels en vue du bon fonctionnement de l’Etat” en invitant récemment la Commission électorale nationale indépendante et le Gouvernement à organiser les élections législatives avant la fin de l’année, expriment des réserves quant à l’heureuse issue d’un processus électoral lancé dans le contexte politique actuel. “Le Groupe des sept Organisations de la société civile prend acte dudit communiqué et félicite M. le Président et ses collaborateurs pour leur sens de respect des principes constitutionnels en vue du bon fonctionnement de l’Etat. Toutefois, le groupe des 7 OSC, mesure les enjeux liés à l’invitation lancée aux acteurs politiques pour la tenue des élections avant la fin de l’année 2018, en l’absence d’un consensus sur les points de discussions prévues au dialogue“, lit-on dans le document.

Les sept OSC suggèrent donc une rallonge du délai constitutionnel car, soutiennent-elles, “les élections au Togo sont souvent source de conflit dû au désaccord autour des préparatifs et de la conduite du processus global“. Elles rappellent aussi que “le règlement intérieur du dialogue prend en compte dans son ordre du jour la question des réformes constitutionnelles et électorales en vue d’en sortir des résolutions pouvant réduire les désaccords autour de ces réformes“.

Ce collectif d’organisations invite en conséquence “les parties prenantes à reprendre le dialogue puisqu’il est nécessaire de trouver une solution politique à la crise avant de planifier les élections à venir et à accélérer les discussions en vue de donner du temps suffisant à la mise en œuvre des réformes constitutionnelles et électorales.

Pour Dr Kampatibe, il est impossible d’organiser des élections dans les conditions actuelles

Invité ce mercredi sur une radio privée locale, Dr François Kampatibe donne raison à la Cour en ce qui concerne son communiqué relatif à la tenue des élections législatives. “La Cour fait son travail“, a-t-il indiqué, rappelant au passage que la même démarche avait été entreprise. Même si le député de l’ADDI rappelle à la Cour l’article 52 de la Loi fondamentale du Togo qui dispose que “les membres de l’Assemblée nationale et du Sénat sortants, par fin de mandat ou dissolution, restent en fonction jusquu’à la prise de fonction effective de leurs successeurs”.

Toutefois, Dr Kampatibe regrette que Aboudou Assouma et les huit autres juges constitutionnels n’aient pas dit un mot sur la crise politique actuelle en appelant la Commission électorale nationale indépendante à organiser les élections avant la fin de cette année. “La cour passe comme si on était dans un Etat où tout marche normalement”, a-t-il déploré avant de l’inviter à “s’impliquer dans la crise“.

Alors raisonnablement, les élections législatives peuvent-elles se tenir dans les délais constitutionnels, ainsi que le demande la Cour? A cette question, François Kampatibe ne se fait pas d’illusion. “Aujourd’hui, il y a une situation qui nous empêche d’organiser les élections, soutient-il, sans discuter de la question de la révision constitutionnelle , sans avoir discuté du cadre électoral qui ont une conséquence sur les élections“.

Dans un communiqué rendu public mardi, la Cour Constitutionnelle a invité la Commission électorale nationale indépendante à  prendre les mesures nécessaires à la tenue  des élections législatives cette année. 

 

Simple effet d’annonce ou tentative de passage en force ?

L’information est tombée, tel un coup de massue sur la tête des Togolais,  au journal de 20h ce mardi à la télévision nationale. La Cour Constitutionnelle invite le gouvernement et la Commission électorale nationale indépendante à  prendre les mesures nécessaires à la tenue  des élections législatives cette année . « Le mandat des députés actuels ayant débuté le 20 août 2013, il prend fin le 19 août 2018. Par conséquent, les élections doivent avoir lieu dans la période du 20 juillet au 19 août 2018 », indique le communiqué de la cour qui évoque le retard pris par le processus électoral en cours.

Selon le communiqué, les candidats placés en tête de liste pour les prochaines législatives, doivent déposer auprès de la CENI, une déclaration de candidature 35 jours au plus tard avant le scrutin, en accord avec l’article 221 du Code électoral. La liste des candidats est ensuite publiée par la Cour 25 jours avant le scrutin.

Une annonce sérieuse ou juste du bruit ? 

Cette annonce des juges constitutionnels,  Aboudou Assouma en tête,  arrive comme un cheveu sur la soupe dans un contexte de vive tension politique.  En effet,  la crise politique déclenchée depuis le 19 août dernier s’enlise jour après jour avec un dialogue politique certes ouvert mais qui est au point mort depuis plusieurs semaines.  Le prochain sommet de la conférence des chefs d’Etat de la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest est très attendu par les Togolais qui espèrent que des recommandations seront prises pour une sortie de crise.

Alors pourquoi cette annonce de la Cour constitutionnelle,  elle-même faisant partie des institutions à réformer au terme du dialogue politique ?  Une annonce à prendre au sérieux ou beaucoup de bruit pour un grand rien ? En tout cas,  l’article 52 de la Constitution togolaise dispose que “les membres de l’Assemblée nationale et du Sénat sortants, par fin de mandat ou dissolution, restent en fonction jusqu’à la prise de fonction effective de leurs successeurs”. On se souvient tous que la législature issue des élections d’octobre 2007 et dont le mandat prenait fin en 2012 était en fonction jusqu’aux législatives de juillet 2013. Rien ne presse donc.

Ambroise D.