Pour cette première semaine du mois de juillet, le Président et quelques membres du MMLK comparaissent encore devant la chambre correctionnelle du Tribunal de Première Instance de Lomé. En effet, deux affaires sont pendantes devant la justice contre le pasteur et son mouvement. Grimaldi-Togo, une société italienne représentée par son Directeur Général et Lall Varindani de la société pharmaceutique indienne Sprukfield, ont porté plainte contre le MMLK pour “diffamation et atteinte à l’honneur dans ses courriers qui leur ont été respectivement adressés“.
Souvent reportées pour défaut de présentation de la partie civile, ces audiences reprennent donc ces lundi 2 et mercredi 4 juillet. Pour Edoh Komi, cet acharnement s’explique par le fait que “les actions du MMLK compromettent les intérêts des multinationales au Togo dont la mégalomanie, la suprématie et la subordination de la race étrangère sur les Africains, continuent d’être au centre des débats”.
Le respect des lois sociales, judiciaires et juridiques en vigueur, la cessation des traitements inhumains et cruels sur les peuples d’Afrique, constituent la trame de fond du combat que mène depuis des années le MMLK. C’est cette bataille pour l’humanisation des conditions de travail qui lui vaut les poursuites dont il fait l’objet aujourd’hui. Le Mouvement Martin Luther King et son président sont accusés notamment de “délits de propos diffamatoires et d’atteintes à l’honneur” dans le dossier de deux employés togolais au sein de ces sociétés.
Dans un communiqué, le MMLK invite donc “tous ceux qui sont épris de justice et soucieux d’un univers sans jugement selon la couleur des peaux, à répondre massivement au Tribunal de Première Instance de Lomé les 2 et 4 juillet 2018 à partir de 8h“.