Dunenyo Zã 2025 : La Miss Grand Aflao illumine l’apothéose

L’esplanade du Lycée de Baguida a vibré ce samedi 16 août au rythme des chants, danses et sons traditionnels à l’occasion de l’apothéose de la 7ᵉ édition de Dunenyo Zã, la fête des peuples autochtones du Grand Lomé. Organisée en grande pompe, cette édition placée sous le thème : « Dunenyo Zã, facteur de promotion de la femme, de la jeunesse et de valorisation culturelle pour une cohésion sociale » a rassemblé un public nombreux, des autorités locales, des chefs traditionnels, des invités de marque, ainsi que de nombreuses figures culturelles.

Parmi les personnalités les plus remarquées, la Miss Grand Aflao 2025, Mlle Christine Kpetigo et le président d’organisation de Miss Grand Aflao, Kossi Azanledji ont captivé les regards et conquis les cœurs. Élégante, souriante et parée de tenues symbolisant l’identité Ewé, elle a représenté avec fierté la beauté et la dignité de la femme autochtone. Sa présence a été longuement saluée par les spectateurs, les médias et les délégations présentes.

L’apothéose a été marquée par des prestations artistiques d’une grande richesse, mettant en valeur les talents locaux, les danses ancestrales, les tambours rituels, ainsi que des hommages rendus aux sages et ancêtres des communautés Aflao, Bè et Agoè-Nyivé. Les discours des représentants des différentes chefferies ont souligné l’importance du vivre-ensemble, de la transmission culturelle et de la solidarité intergénérationnelle.

La Miss Grand Aflao, très applaudie lors de son passage, a participé activement aux activités du jour, allant à la rencontre des jeunes, des femmes artisanes, et des anciens, renforçant ainsi son rôle d’ambassadrice culturelle et sociale de sa communauté. Par sa présence rayonnante, elle a incarné la jeunesse consciente et porteuse de valeurs.

La fête de Dunenyo Zã, désormais ancrée comme un rendez-vous majeur du calendrier culturel togolais, se positionne comme un véritable levier de développement local et de rayonnement culturel. La participation active des femmes, des jeunes, des cadres du pays et des membres de la diaspora témoigne de la vitalité d’un peuple en quête de reconnaissance et d’unité.

À travers cette célébration, c’est tout le Grand Lomé qui s’est levé pour dire oui à la culture, oui à l’identité, oui à la cohésion. Et dans cette dynamique, la Miss Grand Aflao s’est révélée comme un symbole fort de cette jeunesse enracinée et tournée vers l’avenir.

 

Dunenyo Zã 2025: Sagbado s’enflamme au rythme du Kamou avec la Sénatrice Dangbuie

Après l’apothéose de la 7ᵉ édition de Dunenyo Zã tenue ce samedi 16 août 2025 sur l’esplanade du Lycée de Baguida, la Sénatrice Pascaline Dangbuie s’est rendue dans son fief, Sagbado pour prendre part à une démonstration exceptionnelle de Kamou, une danse traditionnelle emblématique du peuple Kabyè.

La cérémonie d’apothéose, riche en couleurs, sons et symboles, a rassemblé des milliers de festivaliers et d’éminentes personnalités issues du monde politique, coutumier, associatif et culturel. Elle a été marquée par des parades, des hommages aux ancêtres, et des prestations artistiques valorisant le riche patrimoine des peuples Aflao, Bè et Agoè-Nyivé du Grand Lomé.

Mais c’est à Sagbado que la Sénatrice a donné un signal fort en faveur du brassage culturel et de la cohésion sociale, en répondant à l’invitation de l’Association pour la Promotion du Patrimoine Culturel Kabyè (ASPACK). Ceci, pour participer activement à une séance de Kamou, danse festive et identitaire du nord du Togo.

Entourée de cadres du milieu, la Sénatrice Dangbuie a foulé la scène aux rythmes puissants des tambours Kamou, sous les ovations d’un public conquis. À ses côtés, on notait la présence remarquée de M. Aleza Mazabalo Alex, résident de l’ASPAC K, Togbui Edem Kossi Semekonawo, ainsi que le président de l’ASPACK.

Cette participation n’était pas une simple formalité : elle traduisait l’engagement profond de la Sénatrice en faveur de l’unité nationale à travers la culture.

« Le Togo est riche de ses diversités. Chaque danse, chaque langue, chaque coutume est une pierre à l’édifice de notre identité commune. Dunenyo Zã c’est aussi l’occasion de démontrer que nous les natives Aflao nous prônons l’unité et le brassage culturel. Nos frères et sœurs Kabyè résident dans le grand Lomé nous ont honoré en initiant ce festival Kamou en marge de Dunenyo Zã. C’est un message fort de solidarité et d’amour entre nous les fils et filles du Togo, comme le prône le Président du Conseil, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé à travers toutes ses actions », a-t-elle déclaré.

Traditionnellement exécuté dans la région de Kara, le Kamou incarne la bravoure, la solidarité et la joie collective. Le fait de voir cette danse célébrée en pleine banlieue de Lomé, dans un contexte de fête autochtone du sud, témoigne d’un profond métissage culturel et d’une volonté partagée de bâtir une nation plurielle et harmonieuse.

L’initiative de l’ASPACK d’inviter une figure politique de premier plan à cette danse s’inscrit dans cette dynamique de réconciliation des cultures. Pour M. Alex Aleza, « c’est un honneur de voir nos valeurs reconnues et partagées. La culture n’a pas de frontières. Elle est un lien qui nous unit. »