Après l’apothéose de la 7ᵉ édition de Dunenyo Zã tenue ce samedi 16 août 2025 sur l’esplanade du Lycée de Baguida, la Sénatrice Pascaline Dangbuie s’est rendue dans son fief, Sagbado pour prendre part à une démonstration exceptionnelle de Kamou, une danse traditionnelle emblématique du peuple Kabyè.
La cérémonie d’apothéose, riche en couleurs, sons et symboles, a rassemblé des milliers de festivaliers et d’éminentes personnalités issues du monde politique, coutumier, associatif et culturel. Elle a été marquée par des parades, des hommages aux ancêtres, et des prestations artistiques valorisant le riche patrimoine des peuples Aflao, Bè et Agoè-Nyivé du Grand Lomé.
Mais c’est à Sagbado que la Sénatrice a donné un signal fort en faveur du brassage culturel et de la cohésion sociale, en répondant à l’invitation de l’Association pour la Promotion du Patrimoine Culturel Kabyè (ASPACK). Ceci, pour participer activement à une séance de Kamou, danse festive et identitaire du nord du Togo.
Entourée de cadres du milieu, la Sénatrice Dangbuie a foulé la scène aux rythmes puissants des tambours Kamou, sous les ovations d’un public conquis. À ses côtés, on notait la présence remarquée de M. Aleza Mazabalo Alex, résident de l’ASPAC K, Togbui Edem Kossi Semekonawo, ainsi que le président de l’ASPACK.
Cette participation n’était pas une simple formalité : elle traduisait l’engagement profond de la Sénatrice en faveur de l’unité nationale à travers la culture.
« Le Togo est riche de ses diversités. Chaque danse, chaque langue, chaque coutume est une pierre à l’édifice de notre identité commune. Dunenyo Zã c’est aussi l’occasion de démontrer que nous les natives Aflao nous prônons l’unité et le brassage culturel. Nos frères et sœurs Kabyè résident dans le grand Lomé nous ont honoré en initiant ce festival Kamou en marge de Dunenyo Zã. C’est un message fort de solidarité et d’amour entre nous les fils et filles du Togo, comme le prône le Président du Conseil, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé à travers toutes ses actions », a-t-elle déclaré.
Traditionnellement exécuté dans la région de Kara, le Kamou incarne la bravoure, la solidarité et la joie collective. Le fait de voir cette danse célébrée en pleine banlieue de Lomé, dans un contexte de fête autochtone du sud, témoigne d’un profond métissage culturel et d’une volonté partagée de bâtir une nation plurielle et harmonieuse.
L’initiative de l’ASPACK d’inviter une figure politique de premier plan à cette danse s’inscrit dans cette dynamique de réconciliation des cultures. Pour M. Alex Aleza, « c’est un honneur de voir nos valeurs reconnues et partagées. La culture n’a pas de frontières. Elle est un lien qui nous unit. »