Togo: Cinkassé célèbre l’élévation de Yark au rang de Général de brigade

Vendredi, les populations de la préfecture et de ses environs ont manifesté leur reconnaissance à Dieu pour le passage du Ministre de la Sécurité et de la protection sociale, Damehame Yark, du grade de colonel à celui de général de brigade.

Pour la jeunesse de Cinkassé, cette action de grâce est une reconnaissance envers le ministre Yark pour qui “le développement de la préfecture de Cinkassé est une priorité“. Les organisateurs rappellent une réunion organisée en juin 2014 et à laquelle avaient pris part 1700 cadres des huit (8) cantons de la préfecture autour du ministre Yark pour discuter des questions de développement de leur localité stratégique, un pôle attractif avec un atout particulier et commercial.

Nous avons organisé cet événement pour dire merci à Dieu pour la grâce qu’il ne cesse d’accorder à notre frère, notre parrain, le ministre Yark qui est très attaché à sa région d’origine et à la préfecture de Cinkassé en particulier”, a déclaré un des organisateurs.

Nous voulons également saisir cette occasion pour exprimer notre reconnaissance au chef de l’État Faure Gnassingbé pour sa confiance sans cesse renouvelée au ministre Damehame Yark“, a-t-il ajouté.

C’est en avril dernier que Damehame Yark a été élevé au rang de général de brigade.

 

Damehame Yark : « Les ALPC, une menace pour la stabilité de l’Afrique »

Jeudi 05 juillet, le ministre togolais de la Sécurité et de la Protection, le Gal Damehame Yark, et la sous-Secrétaire générale des Nations unies  aux affaires de désarmement, Izumi Nakamitsu, ont inauguré les locaux du nouveau siège du Centre des Nations unies pour le désarmement en Afrique (UNREC).  Avant cette cérémonie, la diplomate onusienne s’est entretenue avec le Premier ministre togolais. « J’ai discuté avec le Premier ministre des possibilités d’approfondir la coopération entre le Togo et les Nations Unies afin de faire davantage pour la paix et le désarmement en Afrique, car le Togo participe à différents processus, non seulement au niveau global, mais aussi dans le cadre des organisations régionales comme la CEDEAO et l’Union Africaine », a-t-elle confié à la presse à l’issue de son audience avec Sélom Komi Klassou.

Lancement du marquage des ALPC

Faisant d’une pierre deux coups, le ministre togolais et la diplomate onusienne ont aussi procédé au lancement officiel des activités du projet de marquage des armes légères et de petit calibre. Les ALPC, un vrai danger pour la stabilité de l’Afrique. Damehame Yark peint le tableau peu reluisant du phénomène : « La très grande accumulation et circulation anarchique des armes légères en Afrique a ôté aux Etats, le monopole de la violence légitime ; et ces derniers sont en concurrence avec des groupes d’insurgés, des milices capables de s’opposer à la légalité et à la légitimité des institutions établies avec autant, sinon plus de moyens de violence. Un tel phénomène est source d’instabilité chronique et hypothèque dangereusement les fragiles processus démocratiques en Afrique ».

Les efforts du Togo en la matière

Pour tenter d’endiguer « cette avancée continue vers le désastre », le Gal de brigade a vanté les mérites du Togo qui a, en plus de ratifier des traités internationaux, pris des mesures au plan national. Des postes de surveillance et de barrages mixtes aux frontières au renforcement des capacités des agents en charge de la gestion des stocks des armes, l’implication des parlementaires et universitaires togolais ou le marquage des armes des personnes privées, les efforts du Togo en matière de lutte contre les ALPC  ces dernières années sont remarquables.

Un marquage en amont et en aval

La cérémonie de ce jeudi lance donc le traçage est le suivi systématique du parcours des armes et des munitions depuis le fabricant jusqu’à l’utilisateur final. Cela permettra d’identifier une arme, ses origines et les transferts dont elle a fait l’objet dans le but de déterminer sa fabrication illicite ou retrouver les responsables d’un transfert illicite ou d’un détournement. Un étape importante dans la lutte contre la prolifération des ALPC en Afrique et son cortège de conséquences que sont “des millions de victimes, des populations entières déplacées, le phénomène des enfants soldats, en passant par le grand banditisme transfrontalier et urbain“.

Ambroise D.

 

 

Togo – Drogue en milieu scolaire : le cri du cœur du ministre Yark

Comme les autres pays du monde, le Togo célèbre ce 26 juin la 31e édition de la Journée Internationale contre l’abus des substances illicites et de drogues. Occasion pour le ministre en charge de la Protection civile d’appeler les Togolais, gouvernants ou non, à mutualiser les efforts en vue de lutter efficacement contre la consommation des stupéfiants en milieu scolaire.

Dans un message à l’occasion de la célébration de cette journée, le ministre Damehame Yark en appelle à l’implication des Togolais à tous les niveaux de responsabilité dans la lutte contre ce phénomène. Pour lui, la prévention reste la meilleure arme.  « La prévention devrait commencer en famille, en écoutant nos enfants qui en ont besoin pour s’épanouir. Ecouter les enfants et les jeunes est la première étape, afin de les aider à s’épanouir. Il nous incombe, gouvernement, parents, éducateurs, jeunes et société civile, de mutualiser nos efforts pour aider notre jeunesse à grandir dans un environnement sain et protecteur », a déclaré le ministre.

DamehameYark a également félicité les services publics de lutte, les organisations de la société civile pour leur implication dans la lutte ces dernières années à travers des initiatives de sensibilisation, d’éducation et d’accompagnement pour sauver la jeunesse accro aux stupéfiants.

Il a, dans la foulée, annoncé un projet d’études sur les facteurs de risques de la consommation de drogue en milieu scolaire pour la mise en place des programmes de prévention appropriés.

Selon les statistiques, un (1) enfant sur dix (10) qui s’adonne à la consommation de la drogue risque de souffrir de conséquences immédiates ou à long terme sur sa santé physique et mentale, la drogue tuant environ plus de 200 000 personnes chaque année. Cette journée instituée par l’Assemblé générale des Nations unies vise donc à sensibiliser  les populations sur les risques encourus liés à la consommation des drogues qui impactent le physique, le psychique et la production agricole.

Togo: la loi “Bodjona” décidément en souffrance sous Boukpessi

Dans un courrier adressé à la coalition des14, Payadowa Boukpessi assure avoir tenu une réunion vendredi 1er juin,  à son ministre,  avec son collègue de la Sécurité et de la Protection civile,  et Robert Olympio,  représentant la C14. Cette rencontre tripartite fait suite à un courrier envoyé au ministre par la coalition de Kafui Adjamagbo-Johnson, l’informant de l’organisation les 6, 7 et 9 juin, d’une série de manifestations à Lomé ainsi que dans d’autres villes du Togo.

“Le gouvernement déplore une fois encore la persistance de cette volonté de la coalition de violer les mesures prises par le facilitateur, en prévoyant de manifester à nouveau,  pour les questions qui sont en cours de discussion au sein du dialogue inter-togolais“, s’indigne le ministre dans sa note.

Ainsi donc,  Payadowa Boukpessi informe la coalition que “pour des raisons de trouble à l’ordre public,  les itinéraires anciennement utilisés par la coalition pour ses  marches depuis le 19 août 2017 ne sont pas acceptés”.

Selon la note,  le ministre prend d’autres mesures plus contraignantes allant jusqu’à l’interdiction des marches dans certaines localités du pays.  “Les manifestations à Sokode,  Bafilo,  Mango sont interdites”, précise le courrier qui rappelle par ailleurs que lesmanifestations sur les routes nationales sont interdites” avant de demander aux organisateurs des marches de “se mettre en rapport avec les préfets des autres villes” pour définir de nouveaux itinéraires.

Togo: Damehame Yark élevé au rang de Général!

A moins d’une surprise, ce sera l’information à la une du journal de 20h sur la télévision nationale togolaise (TVT) ce soir. Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile sera appelé désormais avec un autre titre militaire. Damehame Yark passe désormais au grade de Général de Brigade.

Cette promotion du ministre Yark intervient dans un contexte de vive tension politique faite de manifestations publiques dont il a la gestion. Anciennement Directeur de la Gendarmerie nationale, DamehameYark est entré au gouvernement en juillet 2012, en tant que ministre de la Sécurité et de la Protection civile, poste qu’il occupe à ce jour.

Quant au Chef d’Etat major général des Forces armées, Félix Abalo Kadhanga, il a été élevé au rang de général de division.

Autre nomination, le chef d’Etat major de l’Armée de terre, le Col Komlan Adjitowou, a été promu au grade de Général de Brigade.

Lutte contre la cybercriminalité: mention spéciale à la police togolaise

Au Bénin, ils sont connus sous l’appellation “gaymen”. Ce sont ces arnaqueurs qui passent des heures interminables devant leur écran d’ordinateur à la recherche des proies faciles. Pour réussir leur mission, ils sont prêts à faire des sacrifices humains. Plusieurs de ces individus, qui ont pignon sur rue au Bénin, ont cru pouvoir échapper à l’opération “rambo” déclenchée dans leur pays par la police nationale, en venant se réfugier au Togo, où la police et la gendarmerie sont plutôt en alerte permanente.

C’est ainsi qu’hier mardi soir, quatre “gaymen”, tous des Béninois, ont été interpellés par la Brigade de Recherche et d’Investigation de la Direction Générale de la Police Nationale (BIR-DGPN). Selon la police togolaise, ces individus dont l’âge est compris entre 20 et 26 ans, sont arrivés à Lomé le samedi 24 mars 2018, où ils ont loué un appartement au quartier Bè-Kpéhénou non loin de l’hôtel Nachtingal. “Ces individus ne sortent que les nuits et ne reviennent que tôt les matins. Ce comportement anormal a attiré l’attention du propriétaire qui trouvait ces jeunes suspects“, nous a confié une source policière. Et d’ajouter: “la BRI-DGPN s’est alors rendue sur les lieux où elle a procédé à leur interpellation. La perquisition effectuée a permis de retrouver 04 ordinateurs portables, 06 statuettes en bois, 07 téléphones portables et une somme de cinq cent trente milles francs (530.000) Fcfa“.
Ces présumés “gaymen” ont été conduits et gardés à vue . Une enquête est ouverte en vue d’interpeller d’éventuels complices.

Le modus operandi des “gaymen” consiste à recueillir du sang humain pour l’offrir aux fétiches en vue d’obtenir de leur part, une richesse rapide. La prompte réaction de la police togolaise vient ainsi couper l’heure sous le pied à ces individus sans foi ni loi qui pourraient transformer les quartiers de Lomé en Bohicon, Aligoudo, etc. (villages béninois où la pratique prospère dangereusement.

C’est le lieu de saluer les efforts des premiers responsables de la police togolaise, en l’occurrence le ministre togolais de la Sécurité, le colonel Damehame Yark, le directeur général de la police, Têko Koudouwovo pour leur prompte réaction à cette situation, mais surtout la police togolaise dans son ensemble pour son professionnalisme. Des efforts qui méritent que les policiers togolais aient enfin leur statut particulier, ainsi qu’il a été adopté par l’Assemblée nationale il y a deux ans. Statut particulier des forces de sécurité togolaises, un dossier sur lequel nous reviendrons plus amplement.