Le club RFI TOGO a édifié les populations de Sanguera sur les conséquences des prises de faux médicaments.

Tous les médicaments de rue ne sont pas de faux cependant, les faux médicaments inondent les rues du territoire togolais. Véritables poisons à l’organisme humain et animal, la prolifération de faux médicaments sur le plan national qu’international a atteint un haut degré de criminalité. Aussi dangereux qu’ils peuvent être, c’est  sans relâche que les Etats mènent des luttes pour diminuer leur commercialisation. Outre les Etats, d’autres associations mènent le même combat avec des fois l’appui des masses médias. C’est l’exemple du club RFI TOGO à travers ses campagnes de sensibilisation sur ce fléau.

En effet après  Kpélé Adeta  en 2015 et  kara en 2016, le club RFI TOGO a posé ses valises dans le canton de Sanguera et ses environs pour cette noble cause cette année. C’est au tour du thème «  les faux médicaments, un crime contre les plus pauvres » qu’autorités administratives, locales et populations se sont réunies pour une conférence débat le 11 août dernier. Au cours  de cette rencontre,  le représentant du ministère de la santé a laissé entendre que  la santé est un besoin vital pour la population et il est important de la préserver surtout par l’arrêt des prises de faux médicaments. Pour le Dr Kpeto et  président de l’ordre des pharmaciens du Togo, qui a animé le débat autour de ce thème ; tous les médicaments enregistrés au Togo sont environ six mille (6000). De même, il a laissé entendre que le Togo disposait de 180 officines de pharmacies dont 158 à Lomé.

La consommation de faux médicaments peut entrainer de graves conséquences comme le risque élevé d’intoxication, l’absence d’efficacité du traitement. Toujours selon le Dr Kpeto, l’objectif principal des acteurs de faux médicament est la recherche du gain facile d’où l’importance d’informer largement les concitoyens sur le vrai visage de la contrefaçon et sur les risques en matière de santé.

Pour rappel, il a été saisi au Togo en 2011 7 tonnes de faux médicaments ; 9,2 tonnes en 2014 et 22 tonnes en 2015