L’édition 2022 de la résidence de création “ArtMésssiamé” était à sa phase finale ce vendredi 2 décembre au musée Paul Ahyi.

Une phase qui a permis aux différents artistes de restituer leurs œuvres produises après deux semaines de travail.

Ils étaient neuf (9) artistes d’origine togolaise, française, burkinabé et ivoirienne et quelques jeunes étudiants togolais à se prêter à cet exercice dans le but de faire comprendre au grand public, le contenu de leurs œuvres, le message véhiculé. Trois performances ont été présentées à l’occasion au public.

« La première performance est Rasankaka qui est assez connue à Lomé pour travailler la performance. Les artistes ont créé le signe du pouvoir, c’était une sorte de danse, de rencontre qui a commencé dans la rue jusqu’au musée. Ensuite, l’artiste française madeleine Calafell et Da Costa du Togo ont présenté une performance sur les âmes perdues et enfin on a vu la performance de Fleur Biguibouré qui est une artiste du Burkina Faso qui a tenté de jouer la folie et en même temps la tristesse face à des événements tragiques qu’on peut avoir en Afrique, des histoires de violence, des histoires de perte de famille, d’enfant, le rôle de la femme par rapport à ses disparitions, à ses violences et comment en tant que femme, on peut surmonter tout ça. C’est le message qu’elle a adressé à tout le monde avec pleine d’émotion », a expliqué la co-initiatrice de ‘’ArtMéssiamé’’, Juliette DELECOUR.

La présence massive du public selon les organisateurs explique la réussite de la troisième édition de la résidence de création ”ArtMéssiamé” qui se veut d’ailleurs d’amener l’art à toute personne.

« Nous sommes très heureuses pour cette édition, il y a un monde incroyable qu’on a accueilli à cette exposition, les artistes ont joué le jeu à fond donc on est très heureuse », s’éclate de joie, Juliette.

Romuald A. (92 87 63 38)